CHAP:27

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Bonne lecture!

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Il avait l'air si vulnérable, différent de l'homme au carrure imposante et au regard meurtrier.

Heureusement pour lui que ses blessures n'ont pas été trop conséquentes, il lui faudra juste du temps pour se remettre sur pieds.

Il a eu un choc frontal assez brutal qui n'a pas eu heuresement d'importantes onséquences internes, une jambe et un bras cassés, plusieurs points de souture ont été mis sur son visage et sur d'autres parties de son corps.
Il s'en sors bien d'après le médecin par rapport aux premiers jours mais il réside toujours dans le coma.

Quand Lamine nous a annoncé son accident, j'étais comme téléportée dans un autre monde; l'information refusait d'accéder à mon cerveau.
Les gens s'agitaient devant moi sans que je ne puisse entendre le moindre bruit, on m'a traîné jusqu'à la voiture et là aussi rien.

C'est quand j'ai vu ma mère à l'hôpital avec ma tante que j'ai explosé en sanglots sans pouvoir m'arrêter surtout quand j'ai appris qu'il se trouvait en ss intensifs.
J'ai compris à cet instant que je pouvais perdre un membre de ma famille, que je pouvais le perdre lui à tout moment.
J'ai aussi compris au fil des jours que je ne pouvais pas me battre contre ma propre personne, ce que je ressens est bien plus fort.

Je passais tout les jours, après les cours qui heureusement finissaient tôt, pour que les mamans puissent rentrer et se reposer.
J'en profitais pour lui raconter mes fades journées même si ça ne servait à rien.
Je préférais quand il me lançait ses regards sombres avec cette lueur dangereuse, quand il me donnait ses ordres soit disant vouloir mon bien, quand il me parlait avec ce ton brusque masqué.
Mais maintenant il est allongé sur ce lit d'hôpital les yeux clos sans pouvoir faire aucun mouvement, branché à ses machines.

C'est presque l'heure pour moi de partir, elles vont bientôt arriver.

Moi: je passerai demain te voir (en essuyant mes larmes )

C'est ce que je fais depuis plus de trois semaines, pleurer, à chaque fois que je viens le voir.

Je sors précipitamment et trouve Naima assis sur une chaise les yeux bouffis.

Naima: ahh.... tu es là?
Moi: oui depuis des heures je vais rentrer comme ça (dis je en reniflant)
Naima: je viens chez toi tout à l'heure
Moi: ok à toute. Dis aux autres que je suis partie

Elle hoche la tête lentement et la bascule sur le mur.

Le lendemain c'est la même routine, je suis partie à l'école pour quelques heures et je me rends à l'hôpital.

Arrivée dans sa chambre, je vois ma mère et ma tante.

Moi: je suis là, vous pouvez y aller

Elles: merci ma fille.

Ma mère : tu nous appelles s'il y'a le moindre problème OK?
Moi: ne vous inquiétez, ça ira

Elles sortent et referment doucement la porte.

Moi: ca va? (en lui prenant la main)
-le docteur a dit que tu te reprends bien. J'ai hâte que tu te réveilles.
Tu me manques tu sais? Énormément même. Je sais que c'est déjà fait et que les regrets n'ont pas de place, mais je ne peux pas m'empêcher de me sentir coupable pour ce qui t'es arrivé (dis je en suffoquant). Après notre échange tu es sortis furieux de la maison donc...........

Je ne pouvais plus me retenir alors je pleurais en silence en serrant sa main comme source d'un quelconque secours.

Moi: Je suis vraiment désolée. Reviens nous je t'en supplie, tu peux le faire et...et on a besoin de toi. J'ai besoin de toi Khalid.

L'AGE Ne Compte PasOù les histoires vivent. Découvrez maintenant