Cyndrigue, les amants maudits des profondeurs

Chapitre 11 : sa va baisé mdr

|| Si vous n'êtes pas à l'aise pour lire des scènes de littérature érotique, nous vous conseillons humblement de passer votre chemin et d'aller directement lire le chapitre suivant. Parce que Johanna n'a pas écrit des trucs très chastes si vous voyez ce que je veux dire. Bisou. ||

Après la mort d'Obiwan, Cynthia creusa une fosse dans le sable, au fond de laquelle Rodrigue allongea doucement le corps de la truite. Une fois leur tâche achevée, un petit monticule surmonté d'une croix d'algues marquait l'emplacement de la sépulture.
Le couple se recueillit en silence devant la tombe, adressant leurs adieux à leur cher ami.
Puis tous deux regagnèrent tristement la crique.

Une fois rentrée Cynthia s'isola. Elle était épuisée par le chagrin.
Elle s'allongea et ferma ses grands yeux, plongeant rapidement dans un profond sommeil.

Lorsqu'elle s'éveilla, elle avait perdu toute notion du temps. Si son coeur était encore lourd, elle avait retrouvé quelques forces.
Elle réalisa rapidement que c'était une bonne odeur de cuisine qui l'avait réveillée.
Elle n'eut pas à se lever, Rodrigue s'approcha d'elle avec une énorme raclette entre les brins.

"Après ce qu'on a vécu je voulais te laisser dormir. Mais je me suis dit que tu aurais sûrement faim, alors je suis allé acheter à manger, expliqua t-il en souriant.

- Merci Rodrigue, souffla t-elle, émue par cette attention.

- Ça va aller ? dit-il en caressant la joue de la baleine.

- Oui. Tu sais, Obiwan n'aimerait pas que nous nous lamentions ainsi. C'était un battant, un guerrier, il voudrait notre bonheur.

- Je suis d'accord. Ce qu'il m'a appris, c'est qu'il faut profiter de la vie. Je pourrais mourir demain, qui sait ? Mais je t'aime Cynthia, et je veux passer tout le temps qu'il me reste avec toi, que ça soit un jour ou un siècle !"

La julienne de légumes planta ses yeux passionnés dans le profond regard de son amour.

"Je t'aime Rodrigue, je ..."

Le légume fougueux lui coupa la parole en embrassant passionnément ses lèvres pulpeuses. Cynthia sentit ses joues s'embraser, et répondit au baiser de Rodrigue.
Lorsqu'elle entrouvrit la bouche pour respirer, la julienne en profita pour y glisser un petit brin de céleri. Passée sa surprise initiale, la baleine trouva ce french kiss végétarien absolument exquis.
Il mit soudain fin au baiser, et la regarda gravement :

" Cynthia, je ne veux pas te brusquer. Dis moi si je vais trop vite ou si tu n'as pas envie de..

- Mais qu'est ce que tu racontes ? gronda t-elle. Écoute moi bien, après m'avoir embrassée comme ça tu n'as pas intérêt à t'arrêter la !"

La baleine se radoucit, et sourit tendrement :

"Je ne veux plus attendre Rodrigue. Je te veux.

- Dans ce cas je vais t'emmener au septième ciel, rétorqua la julienne d'une voix sensuelle."

Il embrassa goulûment la bouche du cétacé tout en réfléchissant à toute allure. Il avait une peur terrible de ne pas réussir à satisfaire Cynthia. Après tout un accouplement de baleine et de julienne de légume, c'était du jamais vu.
Rodrigue décida de passer à la vitesse supérieure. Il quitta les lèvres de Cynthia et se dirigea lentement vers le bas de son corps tout en caressant la peau foncée. Elle soupirait d'aise sous ses doux effleurements. Notre julienne de légume s'était renseignée à la bibliothèque, il savait donc que les mamelles des baleines se trouvaient vers le bas de leur corps, de chaque côté de la fente génitale.