Chapitre 4
Après avoir fini le protocole et autre, on venait de me mettre dans la chambre de "mon mari" ça sonnait faux pour moi. Et pour couronner le tout mes tantes n'ont oublié aucune de mes affaires. Même s'ils venaient de partir me laissant presque seule, il y' avait la fille qui m'accompagnait. J'étais toujours assis dans ce grand lit ou je me sentais prisonnière, c'était comme si d'un coup ma vie avait été remplacé par celle de quelqu'un d'autre.
Je ne savais plus si je vivais ma vie ou autre, quand je décide de sortir du lit, dans la chambre je me sentais pas moi-même, je ne voulais être et ne pas y être.
Comment réagira t-il à son retour ?
Est-il au courant ?
Et s'il était aussi surpris que moi ?
Des tas de questions auxquels je n'avais pas de réponses, j'ouvrais la porte du balcon pour prendre l'air ; il était vingt trois heures passés et je ne trouvais toujours pas sommeil une chose qui ne m'était jamais arrivé auparavant.
LE LENDEMAIN
C'est vers dix heures, que j'entendais une émeute dans le salon, je sautais et faisait face à toute ma famille, je peux dire.
Je passais donc à la salle de bain, prendre une douche, quand j'entre je vois tout ces produits, du shampoing, du liquide bain de bouche, patte dentifrice, brosse et autres. J'entrais dans son espace privé sans savoir même s'il était au courant.
Je finissais de me préparer quand je vois la sœur de mon père venir sauter dans mes bras.Elle (en m'enlaçant) : ah ma fille je suis si heureuse pour toi.
Moi (toute timide) : merci tata.
Elle (surexcité) : prend vite le petit déjeuner, on doit aller au marché.
Moi : euhh pourquoi faire ?
Elle : tu sauras, fait vite seulement.
J'allais donc descendre quand je vois Amina qui m'apportait le petit déjeuner.
Je n'avais même pas faim enfin j'accumulais trop de stress pour pouvoir manger quoi que ce soit dans mon état. Mais dès que je termine, elles se regroupent tous vers moi pour qu'on y aile.
Je les suivais juste, quand on arrive au marché, je les vois se diriger dans les boutiques pour femmes, j'avais tout d'un coup chaud, pourquoi faut-il qu'on me rappelle ça ?Je les voyais toute surexcité, ma tante commençait à marchander avec les vendeuses, elle voulait du tout, des nuisettes, des perles communément appelé "bine bine", du thiouraye, des encensoirs.
Enfin elle ne laissait rien au hasard à vrai dire, je me demandais même d'où sortait tout cet argent quand je me demande une chose.Comment s'est passé la dote ? Je veux dire qui la donné, combien ?
Si c'est lui donc il est au courant, mais si c'est son père ???
On avait presque passé toute l'après midi au marché. Ma tante ne me demandait même plus mon avis, quand un moment je lui avais dis que c'était trop, elle m'a simplement lancé son vieil regard avant de continuer à faire ces achats.
C'est vers seize heures passé qu'on était enfin rentré à la maison, j'étais tellement fatigué que je vouais juste dormir un instant. Mais ma belle-mère m'avait appelé.
Dès que j'entrais dans la chambre, elle ferme la porte.
Elle me demande de m'asseoir, ce que je fais quand elle dit.
Elle : tes parents sont rentrée depuis l'aube.
Moi : oui je sais.
Elle : t'est fâchée?
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Mamy: Au Delà de Mes Forces
RomanceVoici Ma Deuxième Chro, si vous n'avez pas encore la première allez-y faire un tour vous n'allez le regretter, elle est déjà terminé. il s'agit de : Chronique d'une Sénégalaise Bien Soumise