My First Time With A BOY [TERMINÉE]

PDV JAKE VII

Oh mon dieu ! J'ai embrassé James ! Et il a répondu à mon baiser ! Je n'arrive pas à y croire. Je suis toujours debout sans rien faire, dans ma chambre. Je prends mon téléphone et appelle Mary.

- Allô ?

- Tu ne devineras jamais ce qu'il vient de se produire !

- De quoi ?

- James et moi...

- Non, ce n'est pas possible.

- Si ! James et moi nous sommes embrassés !

- Wouah ! C'est dingue ! Raconte !

- Bah déjà il a trouvé ma liste pour le père Noël. Tu sais en 6 ème.

- Ha ha ! J'aurais voulu voir ça !

- Très drôle. Bref, ensuite j'ai essayé de la récupérer et quand il a enfin décidé de me rendre le papier, je l'ai embrassé. Mais juste un smack.

- Ah bah c'est nul alors.

- Non non. Je n'ai pas fini. Donc je l'ai embrassé et quand je me suis reculé il m'a...

- Il t'a quoi ?

- Il m'a embrassé ! Et avec la langue.

- Oh ! C'est trop chou !

- Mais après il est parti.

- Ah, dommage.

- Ce que j'ai peur, c'est qu'il ne me parle plus. Vu comment est son groupe.

- Ouais mais bon. Ton rêve s'est réalisé.

- Oui mais ce serai mieux qu'il me dise "Je t'aime et je veux être avec toi !"

- Ha ! Tu viens dormir chez moi ce soir ?

- Ouais ok. J'arrive. A tout à l'heure.

- A toute bisous.

Je raccroche. Je prépare vite mes affaires et écrit un mot à ma mère disant que je dort chez Mary. Nos deux parents pensent qu'on est en couple et ça m'arrange car mon père est un sale homophobe. Je marche en direction de chez Mary quand je le vois, James. Lui aussi me voit et il se fige. Il fonce sur moi et me bouscule. Je tombe par terre, je me retourne le voit partir sans se retourner.

Ça fait une semaine que je n'ai pas vu James, enfin que je ne lui ai pas parlé. Ça me fais tellement bizarre. Chaque fois qu'on se croise, il change de chemin. Et chaque fois que je le croisé avec sa bande, il me cri "Sale PD".
Aujourd'hui on est Samedi et je ne sais pas quoi faire après l'entraînement.
Pendant tout l'entraînement, il n'a pas cessé de me regarder. Cela me donna de l'espoir mais à la fin il est parti avec Steci. Et pas avec moi. Mary vient vers moi.

- Ne t'inquiète pas, je suis sûr qu'il te reviendra. Je suis amoureuse de toi depuis longtemps et je sais que tu le sais. Mais je meurs d'envie, j'espère, que vous finirez ensemble.

- Merci. Vraiment. T'es trop mignonne, je t'adore.

Je l'a prends dans mes bras et embrasse sa joue. Elle me chuchote "Je t'adore aussi".

- J'aimerai trop trouver l'amour comme toi.

- Moi aussi.

Au loin, je vois la voiture de mon père s'approcher. Je me recule et l'interroge du regard. Il s'arrête à notre hauteur.

- Coucou les enfants.

- Que fais tu ici ? Tu n'es pas censé conduire des personnes à Paris ?

Mon père est pilote alors il n'est presque jamais là.

- Non j'ai eu un jour de congé. Alors je me suis dis, tiens je vais ramener mon fils. On va passer la journée ensemble.

- Mais je comptais rester avec Mary.

- Ah, et bien tant pis. Aller montez je vous raccompagne.

- Merci monsieur. Dit Mary en montant dans la voiture.

La route se fait silencieusement jusqu'à un feu rouge. En face de nous, dans une ruelle, deux garçons s'embrassaient.

- Beurk. Ça me dégoûte !  Ce n'est pas normal. Ils devraient être punis par la loi !

- Ne dis pas ça. Ils ont autant de droit que toi ou moi.

- Non. Ce n'est pas normal. Un homme ne peux pas aimer un homme. Un homme est fais pour une femme. Excusez mon langage les enfants mais franchement, quel homme normal aime se faire enculer ! (Moi j'aimerai me faire enculer pas James mais bon) Ils devraient tous mourir.

- Je ne suis pas d'accord avec toi et on peut arrêter s'il te plaît. Il y a Mary ! 

Le feu passe au vert et mon père démarre la voiture. Le reste du trajet se fait dans le calme absolu. Quand nous arrivons chez moi, je monte directement avec Mary dans ma chambre. Elle pose son sac et se tourne vers moi.

- Je suis désolé pour ton père. Se qu'il a dit sur les gays, sur toi en quelque sorte.

- C'est bon, je vais m'en remettre. Ce que je ne me remets pas c'est que tu ne devrais pas être ici, c'est James qui devrait être là.

- Oh mon pauvre !

- Bon on fait quoi ?

- Et si on allait en boîte.