Je courus vers mon amie, le cœur plein de joie. Comment avais-je pu me passer d'elle si longtemps ? Nous tombâmes dans les bras.
« Oh Gaby, tu m'as tellement manquée ! » Ce n'est que maintenant que je m'en apercevais. Je pleurais de joie.
« Ma belle Hélène, faut pas pleurer ! Qu'est-ce qui t'arrive? »
« Si tu savais... »
Nous rentrions dans le salon, enlacées. Guiseppina et Marion étaient déjà là en train de dévorer des petits sandwichs et des snacks.
Elles me saluèrent d'un « Elena, ça fait plaisir de te revoir qu'est-ce que tu deviens ? ». On échangea des bises. Je me laissais choir dans le canapé un peu mou. J'étais intimidé, soudain. Je ne pouvais pas raconter la vie de ma mère devant tout le monde ! Je préférais m'en tenir à mes expériences théâtrales qui dévièrent rapidement sur mes amours lycéennes. Marion renchérissait derrière moi, Pina buvait nos paroles et Gaby se marrait en se félicitant d'avoir enfin trouver le gros lot... La conversation devenait chaude en même temps que les bouteilles vides s'accumulaient aux pieds de la table.
« Ces mecs, quand mêmes, y sont pas doués ! » disait Marion.
« Y pensent qu'à leur queue et tous les endroits où ils pourraient la fourrer. »
« Ouais, la brouette à trois pattes, ou la grue qui s'envole, moi ça me donne plus des crampes que de plaisir ! »
« Tu crois que nous c'est mieux ? »
« Bah au moins on se donne la peine d'essayer de leur faire plaisir : on se déguise, on se cambre, ou ronronne, on soupire, on suce, on baise dans toutes les positions... » Renchérissait Gaby.
« Moi, je connais parfaitement l'anatomie de leurs bites, circoncises ou pas, Alors que t'en connais beaucoup qui savent que t'as un clito ! »
On pouffait de rire... C'était à celle qui serait la plus crue !
J'entrais dans le jeu.
« Si, t'en as qu'en ont quand même entendu parlé et des préliminaires et qui te fourrent leur langue dans la bouche, te tordent les tétons, malaxent deux trois fois le clito ce qui leur permet de t'écarter les cuisses et d'estimer qu'ils ont fait ce qu'il fallait pour s'engouffrer dans une série de pistons avant de cracher leur sauce! »
« C'était bon ma chérie! » mima Marion.
« Et en plus, on est assez conne pour le laisser faire ! » renchérit Gaby
« T'as celui qui s'embarrasse ni de sentiment ni de préliminaire, qui t'allonge et te baise et tchao ma belle, quand tu veux pour une autre fois.»
« C'était bon ! T'as aimé ! Même pas une question.» Dit encore Marion.
« T'as celui qui sais rien, qui t'écrase les seins, qu'arrive pas à dégrafer ton soutif, qui sait pas comment faire avec ton pantalon, qu'y faut que tu empoignes par la braguette pour lui montrer le chemin.»
« T'as celui qui veut ou qui veut pas »
« T'as celui qui te fait carrément mal et qui se vexe et débande dès que tu lui fait remarquer. »
C'est moi qui eut le dernier mot :
« T'as celui qui te connaît avant même de t'avoir déshabillé, qui sait déjà tous ce qu'il faut faire pour te faire frémir et ruisseler, qui prend son temps et le tien, qui fait naître et croître et durer le plaisir, dont chaque mot chaque geste est une caresse et qui t'envoie finalement au septième ciel. »
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Mom' pour la vie
RomanceEléna a quinze ans quand commence son histoire. C'est la rentrée. Dans la cour du lycée, les yeux de toutes les filles sont braqués sur Mohamed, dit Mom'. Le thème du passage de l'adolescence est traité avec beaucoup de justesse. La vulnérabilité...