C'est le troisième jour que je m'occupe de Sehun et dès la première minutes j'ai su que ça allait être fatiguant. Il ne veut rien manger, me traite comme un chien, dors vingt heures par jour,... Encore plus d'une semaine à tenir ! Super ! Baekhyun et Xiumin essaye de nous réconcilier mais ça ne va pas être facile. Il m'a avoué avoir embrassé Laia. Je ne sais toujours pas comment ça s'est passé mais bon... Voilà ce qu'il m'a dit :
"...Moi : Je me demande bien comment tu as fais pour attraper une mononucléose ! Dis-je innocente.
Sehun : J'ai juste embrassé Laia. Elle aussi est malade. Je te l'ai entendu dire à Baekhyun et Xiumin. C'est sûrement elle qui avait le virus et elle me l'a donné.
Moi : Pourquoi embrassé une fille que tu ne connais même pas ?
Sehun : Pour voir où ça me mène. Des fois ça marche sauf avec toi bien sûr !
Moi : T'es con, tu sais ?
Sehun : Et toi alors ?..."La suite est devenue plus vulgaire. C'était un des rares moments où Sehun ne dors pas. Je préfère quand c'est le cas.
Quatrième jour...
Sehun dors encore, comme d'habitude. Je m'installe devant la télévision. Bientôt midi. Je sais ce que je dois faire. C'est mon rituel journalier. Cette fois j'ai lui ai mit du lait avec son pain. Pour lui faire plaisir. Je sais, je suis gentille !
J'entre et le vois bouger dans son lit. Il y a des grosses goutes sur son front, son t-shirt et trempé. Il sue de partout. Je pose ma main sur sa joue. Elle est brûlante, pareil pour son front.Je me dépêche de sortir pour lui prendre un gant de toilette humide. Je le pose délicatement sur son front et sur le contour de son visage. Je lui prends aussi un autre t-shirt car celui qu'il avait n'en est plus un.
Après cette petite crise de fièvre qu'il a surmonté avec brio. Je quite la pièce.
Je me retourne une seconde. J'hésite à lui parler mais lui ne dit rien. Même pas merci, rien.
Cinquième jour...
La routine quoi, j'écoute de la musique en attendant midi. Et dire quand ce moment je serai entrain de traduire quelque chose pour l'équipe de production minable pour laquelle je travail. Comment ont-ils fait pour me remplacer si vite ? Je ne sais pas mais je préférais mille fois être là-bas...
Sehun ne me parle plus. Ce qui, à vrai dire, devrais me réjouir. Car avec ce qu'il a fait, je ne le vois plus comment avant mais je l'aime toujours autant... Je suis très nul, oui je sais,...
Sixième jour...
Midi, j'apporte l'eau et le pain de Sehun. Comme toujours, il n'a pas faim mais aujourd'hui il se force à manger son petit pain. Wow, quel effort !
Je descends pour le laisser tout seul. Après quelques minutes j'entends un énorme bruit. Je monte rapidement et découvre qu'il a fait tombé son verre par terre et par la même occasion s'est coupé la main. Qu'est-ce qu'il a avec les mains ? Je prends vite de quoi nettoyer et commence mon ménage.
Sehun : Ma main !
J'abandonne le sol pour s'occuper de sa main.
Moi : T'as de la chance avec les mains ! Ça fais deux fois que tu te coupe et avant tu avais même le bras...
Il m'interromps.
Sehun : Oui, oui, dépêche-toi !
Je suis vexée et je quite la pièce laissant tout comme c'est. Le bordel en d'autre mots...
Je l'entends crier mon nom. Je reviendrai dans une quinzaine de minutes. Il a bien le temps d'attendre quand on est aussi mal poli que lui.Anna : Quoi ?
Il n'a pas arrêté de crier mon nom.
Je suis remontée en haut car il m'énervait et je n'arrivais plus à me concentrer sur ma musique !Sehun : Tu n'as pas finis ton travail.
Je m'apprête à partir quand il dit :
Sehun : Tu sais que je peux te faire virer ?
Moi : Virer, plus comme esclave ?
Sehun : Non, virer, comme bye bye la Corée. Ton séjour risque de rétrécir.
Moi : Tu dépasse les bornes là ! Combien de fois tu m'as dit merci ces jours-ci ? Combien fois j'ai dû nettoyer ton bordel ? Hein, combien de fois ?
Sehun : Je suis malade !
Moi : Tu ne l'étais pas avant d'avoir embrassé Laia !
Sehun : Tu n'était pas désagréable avant de coucher avec Chanyeol !Je me tais et garde ma rage pour moi. Au tant partir... Je me dépêche de faire le sale boulot. Sa main, le sol, quand tout ça est fais, je pars et claque la porte derrière moi.