- « Laisse moi. »
- « Non. »
- « Pourquoi ? »
- « J'ai essayé, tout essayé pour ne pas l'être. Mais je n'ai rien pu contrôler, c'est arriver comme ça sans comprendre. »
Luna Villegas Torrès & Antoine Griezmann
Je me réveillais avec une assez bonne humeur. Je n'avais pas l'envie d'envoyer balader le Griezmann ni ce pauvre Paul qui ne m'a rien fait. J'avoue que j'avais un peu abusé. Juste un peu. Aujourd'hui est un grand jour, je vais voir mes loulous à l'hôpital. Je sortais de mon lit et allais directement à la salle de bain me laver. Je retournais dans ma chambre en serviette et en ayant les cheveux trempés. Je regardais l'heure sur mon portable et il indiquait qu'il était 9:35. Cool ! Je pourrais arriver juste bien et par la suite discuter avec les autres personnes de l'hôpital. Je m'habillais puis je sortais rejoindre les autres.
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Ils étaient dans le salon, je disais un bonjour général et j'appelais un taxi pour pouvoir aller sur Paris. Rien que le fait de penser que je vais voir les enfants me rend plus qu'heureuse.
Hugo : Tu m'as l'air de bonne humeur ce matin. Moi : Oui, beaucoup. Je m'en vais d'ailleurs dans pas longtemps. Hugo : Tu vas où ? Moi : Voir mes loulous, tu sais... Hugo : Ha oui. Moi : Je sais pas à quelle heure je reviendrai, donc ne m'attendez pas pour manger ce midi. Hugo : Pas de soucis.
Il me fit un clin d'œil puis je voyais Paul s'approcher de moi. Je lui faisais un faible sourire et je m'excusais pour mon comportement de la veille. Je m'installais sur le canapé au même moment que Griezmann faisait son apparition. L'envie de lui lancer une pique me pris sachant qu'il ne pouvait pas s'entraîner aujourd'hui.
Moi : T'a signé un contrat avec le banc de touche Griezmann ?
Il me regardait avec un regard noir et je lui répondais en faisant mon plus fais des sourires. Il ne répondait rien puis il allait faire je sais pas quoi et avec je sais pas qui. Je me levais quelques instants plus tard pour rejoindre le taxi que j'avais appeler. Je lui donnais l'adresse que je souhaitais puis j'étais partie pour Paris.
J'étais arrivée dans le service d'oncologie pédiatrique. C'est tellement dur de voir ces enfants si jeune malade et dieu sait si ils pourront s'en sortir. Je rencontrais plusieurs infirmières et médecins à qui je disais bonjour rapidement et rejoignais mon casier afin d'enfiler mon badge avec mon petit nounours sur mon tee shirt. Aujourd'hui les enfants sont dans la salle commune où ils peuvent jouer avec les autres. Avant que j'entre dans la salle, Théo, le patron on va dire, m'interpella.
Théo : Ha Luna, justement je te cherchais. Tu as reçu mon mail hier soir ? Moi : Bonjour Théo, oui je l'ai reçu et j'ai peut être une petite idée. D'ailleurs, c'est quoi les nouvelles ? C'est grave ? Théo : Bien. Parfait. Le petit Léo commence à être vraiment affaibli, je voulais te le dire car je sais que tu as une forte relation avec lui. Moi : Ho... heu.. je.. d'accord. Merci de m'avoir prévenu.
Je rentrais dans la salle puis je voyais les petits bouts avec certains leur bonnet sur la tête et d'autre leur crâne apparent. Ça me touche tellement de voir ces enfants si mal en point. Léo c'est mon coup de cœur si je peux le dire. Il a 6 ans seulement. Cela fait maintenant 1 an qu'il est ici. J'étais déjà la quand il est arrivé. Il est atteint d'une leucémie. Malgré sa maladie, ce petit souri et est aussi courageux que les autres. C'est un des plus jeune du service. Je m'installais sur une petite chaise à côté des filles.
