c h a p i t r e 10

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Je me réveillais doucement. Je ne veux pas me lever du lit et affronter Griezmann aujourd'hui. Il m'a embrassé comme ça sans pression et il est reparti sans rien dire. Il ne peut pas faire ça, il a pas le droit. En plus sa copine devrait arriver dans les jours a venir.
Je passais mes mains sur mon visage tout en soufflant. Je me redressais puis j'attrapais mon portable. Je pouvais voir qu'il était 9:30. Mon cœur rata un battement quand je voyais la date. Mateo. Ce jour noir. Le jour maudit. Cette date que je n'aime pas voir arrivée. Je hais cette journée, et le pire c'est qu'elle ne passera pas vite. Elle sera longue très longue.
Je sortais de mon lit à contre cœur et je prenais des vêtements puis allais à la douche. Je ressortais de la cabine puis m'enroulais dans une serviette. Je revenais dans ma chambre et m'habillais tranquillement.

Je laissais mes cheveux naturels et je ne me maquillais pas

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Je laissais mes cheveux naturels et je ne me maquillais pas. Je sortais de ma chambre puis marchais lentement. Normalement je devrais être en Espagne avec ma famille pour se recueillir tous ensemble comme je l'avais un an plus tôt mais pas cette année. Mes parents ne pourront pas m'en vouloir. J'arrivais dans le salon et je m'installais sur le canapé, j'avais décidé de ne pas mangé. Paul était arrivé de la cafétéria accompagné de Griezmann. Génial. Je faisais semblant de ne pas le voir et souriais faiblement à Paul. Il se laissa tombé sur le canapé à côté de moi.

Paul : Comment ça va ma petite crevette ce matin ?
Moi : Je vais bien.

Faux. Je vais mal.

Paul : T'en ai sur ? Tu n'as pas l-
Moi : Je te dis que je vais bien. Laisse moi.

Je sentais le regard pesant de Griezmann sur moi. Je me levais et commençait à partir vers dehors. Je savais qu'il était entrain de me suivre.

Ne fait pas ça Griezmann. Je t'en prie. Me regarde pas avec tes yeux bleus.

Antoine : Luna. Regarde moi.
Moi : Non. Tu n'as pas le droit de faire ça aujourd'hui. Tu peux pas m'embrasser comme tu l'a fais hier et me demander de te regarder aujourd'hui comme s'il ne s'était rien passé. Ça n'a aucune valeur à mes yeux. Mensonge. Tu peux pas. Alors je t'en prie lâche moi. Toi et moi on est sensé se détester comme la peste.
Antoine : Non. J'ai promis de ne pas te lâcher. Et surtout pas aujourd'hui.
Moi : Laisse moi rire et à qui tu l'as promis ?

Je lâchais un rire nerveux et sortais une cigarette de mon paquet.

Antoine : Léo.

Je relevais ma tête brusquement vers lui.

Antoine : Je lui ai promis de ne pas t'abandonner et de ne pas te lâcher par la même occasion. Et surtout aujourd'hui. Je sais que c'est aujourd'hui que ça fait 2 ans que ton frère est mort. Donc tu m'auras sur ton dos toute la journée. Tu n'auras pas le droit de refuser mon aide, tu en auras besoin même si comme tu dis on devrait se détester. Mais pas aujourd'hui. Je pense bien que ton frère était une grande partie de toi et que tu l'a perdu, tu ne peux pas rester de marbre tout le temps et faire comme si de rien était, tu peux craqué.

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