- « Laisse moi. »
- « Non. »
- « Pourquoi ? »
- « J'ai essayé, tout essayé pour ne pas l'être. Mais je n'ai rien pu contrôler, c'est arriver comme ça sans comprendre. »
Luna Villegas Torrès & Antoine Griezmann
Je me réveillais avec un bras sur ma hanche. Je ne comprenais pas vraiment. Je me mettais sur le dos pour analyser la situation. Le bras appartenait apparemment à Antoine, je tournais mes yeux vers la couverture qui me recouvrais. Je la soulevais doucement et je regardais, je basculais ma tête sur l'oreiller et fermais les yeux. Mais qu'est-ce que j'ai fait ?! Je me levais doucement en espérant ne pas réveiller Antoine, je récupérai mes vêtements éparpillés un peu partout dans la pièce. Je me précipitai d'enfiler ma culotte et ma robe de hier soir et de prendre mes chaussures puis un pull qui lui appartient histoire d'être couverte et sortir de chez lui. Je prenais mon portable et regardais l'heure. 10:35. J'ai eu de la chance je crois. Je prenais un élastique qui était à mon poignet et accrochais mes cheveux. J'essayais de rejoindre l'appartement de Patri avec mon gps allumé pour me guider.
J'arrivais quelques temps après. Je toquais à sa porte et elle m'ouvrait la tête fatiguée. Je ne devais sûrement pas être mieux qu'elle.
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Patri : Mais t'étais où ? Moi : C'est une très longue histoire.
Elle se poussait pour me laisser entrer. Et j'enlevais mes chaussures car j'avais extrêmement mal aux pieds. Je m'installais sur son canapé le visage fermé, les jambes pliés sous ma poitrine.
Patri : T'a quoi la ?
Elle me montrait mon cou et je mis ma main dessus.
Moi : Justement ça fait partit de cette longue histoire. Patri : Raconte moi. Moi : Tu me promet d'en parler à personne ? Même aux copines des joueurs ? Patri : Bien sur. Moi : J'ai couché avec Antoine.
Je voyais ses yeux grandir puis elle s'asseyait à côté de moi.
Moi : C'était une connerie. Patri : Dis pas ça... Tu veux te changer peut être avant que tu ne me raconte ? Moi : Oui, s'il te plaît.
Je montais avec Patri dans sa chambre. Elle me passait des vêtements à elle puis j'allais me laver.
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Je la rejoignais dans son salon puis je m'asseyais au même endroit.
Patri : Alors ? Moi : Y'avait une tension entre nous depuis le début de la soirée et tout le monde l'a remarqué. Patri : Je suis d'accord oui. J'ai cru que vous alliez vous sauter dessus. Moi : Donc voilà. Puis après quand on dansait je suis sortie prendre un peu l'air et il m'a suivi et embrassée. C'était tellement... je sais pas comment dire. On est allé chez lui puis ça s'est fait tout seul. Patri : T'en avais autant envie que lui sinon tu l'aurais arrêté. Moi : C'est ça le problème. Patri : Comment c'était ? Moi : C'était génial t'imagine même pas.
Je m'affamais sur le canapé et posais mes mains sur mon visage.
Moi : Mais je crois que je regrette enfin je sais pas. Je suis perdue. Patri : Tu ressens des choses pour lui ? Moi : Aucune idée. Patri : Ok. Alors parle moi de lui et après je te dirai ce que j'en pense. Moi : Il est drôle, gentil mais il peut être super chiant. Sa façon de rire, de sourire, de regarder les personnes avec son putin de regard. J'aime toutes ces petites choses débile qui font ce qu'il est. Dès qu'il me touche ou qu'il est près de moi, j'ai des frissons, des bouffées de chaleur, mon cœur qui bat vite... Patri : Bien. Donc t'es carrément amoureuse de lui la. Moi : Mais non. Patri : Bien sur que si, t'avais les yeux qui brillaient et le petit sourire que t'a sur les lèvres. Moi : Ça veut rien dire. Patri : T'es sûre ? Tu veux que je dise à Saúl de l'inviter pour voir ta réaction. Moi : Non ! Ça sera super gênant. Patri : Pourquoi ? Moi : Déjà après cette nuit et parce que je suis partit comme une voleuse.
