c h a p i t r e 4

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Je me réveillais ce matin avec un sentiment de bonheur. Ce n'est pas tous les jours que ça arrive. Bien évidemment c'est aussi le jour où ma petite surprise pour les enfants à l'hôpital arrive. Je prenais mon portable qui était branché sur la table de nuit et je découvrais qu'il était déjà 11:20. Je sortais de mon lit très rapidement et également de la chambre. La journée ne pouvait pas mieux commencer ; je tombe malheureusement nez à nez avec Griezmann. Pourquoi faut-il qu'il soit toujours dans les parages ? Et la première personne que je vois ? Ça ne pourrait pas être quelqu'un d'autre ? Il vient de gâcher ma matinée... enfin la fin de matinée.

Antoine : Comme on se retrouve Torres.
Moi : Tu m'en vois plus que ravie Griezmann. 

Je ne pouvais pas être plus sarcastique que ça. Je crois bien que je ne l'ai jamais été d'ailleurs. Bien sûr que j'aime embêter tout le monde, lancer des piques, énerver les gens mais au fond je sais être gentille, j'ai pas que des mauvais côtés.
En y pensant l'envie d'énerver Griezmann me pris l'esprit. J'avançais devant lui en prenant tous mon temps. Des qu'il voulait passer devant je faisais exprès de me remettre sur son chemin devant lui. Je m'arrêtais sec sans qu'il ne comprenne et il me rentra dedans.

Moi : T'en a pas marre de me foncer dedans ?
Antoine : Déjà, la c'est toi qui t'es arrêtée devant moi. Je t'ai rien fais. Aller décale toi que je passe.
Moi : Hé Beyoncé ! Tu redescends sur terre un peu la. La célébrité ça te va pas.

Je continuais ma route en le laissant comme un pauvre blaireau dans le couloir. Il m'enerve, je l'énerve, ça va dans les deux sens.
Je venais d'arriver dans le salon où certains des joueurs étaient installés. Griezmann venait de nous rejoindre. Il me lança un regard froid et je lui répondais en lui souriant et en riant presque. J'adore me moquer de lui.
Il ne restais plus qu'une place sur le canapé à côté de mon cousin, et Antoine l'avait bien évidemment remarquée aussi. Alors, je me suis pressée pour m'y assoir mais il a été plus rapide que moi et je me suis donc retrouvée sur ses genoux. Tsss. Je sentais qu'il passait ses mains dans le bas de mon dos, il a cru que j'étais un chat. Je me relevais aussi tôt et je le foudroyais du regard. Aujourd'hui il a entraînement, enfin en fin d'après midi, il a plutôt intérêt à ne pas laisser traîner ses affaires parce que les idées de Luna vont faire des ravages. Et mon sac est déjà rempli d'idées les plus mauvaises les unes que les autres. Il va passer une sacrée soirée celui la, croyez moi. Quand je suis déterminée à quelque chose plus rien ne m'arrête.
Je voyais le regard indéfinissable d'Hugo faire des aller retours entre moi et l'autre. Il a quoi lui aussi ?
Je me retournais et je remontais à ma chambre pour me changer.

J'enfilais un skinny noir et je mettais de simple puma noire et blanche et je redescendais

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J'enfilais un skinny noir et je mettais de simple puma noire et blanche et je redescendais. Didier m'avait prévenu qu'un van nous attendrait vers 12:00 pour partir à l'hôpital. J'ai hâte de voir la réaction de mes petits loups et surtout de Léo quand il verra Griezmann.

L'heure du départ avait sonné. Les joueurs en question étaient devant le van noir. Ils prirent place à l'intérieur.

C'est une blague ? Pourquoi je dois forcément me retrouver à côté de ce bouffon ? Je montais et m'installais à contre cœur à côté de mon plus chère ami. La route sera plus longue que ce qu'elle est.

LVT||AGOù les histoires vivent. Découvrez maintenant