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c h a p i t r e 20

Point de vue de Antoine

Le réveil était assez compliqué. Je n'ai pas arrêté de penser à Luna toute la nuit. J'y suis aller sûrement un peu fort avec elle mais c'est parce que je suis tellement amoureux de cette femme. Et en plus de ça, elle s'entendrait bien avec ma famille si ils se connaissaient un peu plus. Surtout avec ma sœur.
Je sortais de mon lit et je poussais les cheveux qui tombaient sur mon visage. Ils commencent à se faire de plus en plus longs. J'enfilais un short de sport et je sortais de ma chambre après avoir enfilé mes claquettes. Lorsque je relevais les yeux, je voyais Luna sortir de sa chambre avec un air de déprimée ce qui change de son sourire habituel. Je me retenais d'aller la voir et de la prendre dans mes bras. Je la regardais marcher en s'éloignant et je ne pouvais m'empêcher de la reluquer. Elle est tellement belle dans n'importe quelle situation c'est fou.

Je prenais la direction du réfectoire pour rejoindre mes coéquipiers et prendre mon petit déjeuner.
Après avoir pris de quoi manger, je m'installais à côté de Paul et en face de Olivier. Luna était installée plus loin et discutait avec le capitaine.

Paul : Vous aller vous ignorer longtemps ?
Moi : Je sais pas, c'est à elle de décidé.
Paul : Ça fait bizarre de pas vous voir vous embrouiller ou rigoler dès le matin.
Olivier : Ouais, on s'y était habitué. Surtout à son rire de sauvage.
Moi : Moi aussi...

Je reportais mon regard sur elle encore une fois. Je détaillais les traits de son visage fin et je ne pouvais pas m'empêcher de la trouver si belle.
Elle posait ses yeux sur moi quelques instants avant de les mettre vers son petit déjeuner peu copieux pour une fois.
J'ai l'impression que cette situation est pire que lorsqu'on se faisait des crasses tout les jours. Je me sens con d'avoir agis comme je l'ai fais. Je ne veux juste pas qu'il se passe ce qu'il a pu se produire quand j'étais avec Erika. On ne s'entendait plus au fil des jours et ça a brisé notre relation en un temps record.
Enfin bref. On est pas là pour parler d'elle.

Paul : Tu la déshabille du regard mec.
Moi : Nan.
Paul : Ho que si. Tu n'as qu'une chose à faire tu sais.
Moi : De quoi ?
Paul : Lever tes fesses, et aller la voir pour que vous parliez.
Moi : C'est pas que à moi de me lever pour aller lui parler. Elle peut le faire aussi.
Paul : Je ne connais personne aussi borné que vous deux.

Il secouait la tête de gauche à droite en soupirant.

On avait tous fini de manger et on était prêt à s'entraîner sur le terrain de Clairefontaine. Je n'étais pas vraiment concentré sur ce que je faisais. Et encore moins lorsque j'ai vu Luna débarquer sur le terrain avec son sac qui doit contenir tout le matériel qu'il lui faut. Pour une fois, elle n'était pas habillée en tenue de ville, elle avait la tenue de l'équipe de France, celui du staff, et il lui allait très bien.