LVT||AG

c h a p i t r e 11

Ellipse de 1 semaine

Cela fait quelques jours qu'Erika est partie et j'ai pratiquement pas parlé à Antoine. Pour tout vous dire, je ne m'entends pas avec Erika, je ne sais pas pourquoi mais je n'ai pas arrêté de la provoquer ce qui faisait quand même bien rire son copain.
Je repars bientôt à Madrid. J'ai préféré prendre un avion bien avant les autres. Ce sera beaucoup plus simple.

Je me réveillais donc ce matin à 8:30. Je dois continuer les derniers jours de stages que j'ai avant de reprendre les cours d'ici quelques semaines. Je me levais puis allais directement à la douche. Je laissais mes cheveux sécher naturellement puis je m'habillais rapidement.

Je sortais de ma chambre puis je me dirigeais vers la cafétéria prendre un petit déjeuner puis je commençais ma journée à 9:00 avec Griezmann. J'allais vers la salle et il m'attendait déjà. J'étais assez surprise qu'il soit arrivé avant moi. Je me lavais les mains et m'approchais de lui. Depuis l'épisode où je ne me suis pas contrôlée, je n'ai pas été en contact très proche avec lui. Je ne le regardais pas. Il retirait son tee-shirt tout en me regardant. Je savais qu'il me regardait car je sentais son regard sur moi. Il voulait sûrement que je réagisse mais je n'ai fait que détourner la tête. Je ne sais plus comment faire avec lui. Je suis totalement perdue alors que je ne devrais pas. C'est tellement étrange comme sensation.
Antoine se mettait sur le ventre et j'avais à faire à son dos. Heureusement. Je mettais mes mains sur son dos et commençais le massage. Je n'avais rien à lui dire et ce silence qui était entre nous était assez pesant. Pourtant, lui n'était pas de mon avis puisqu'il se mit à parler.

Antoine : Ça fait une semaine que tu m'ignore.
Moi : Pas du tout.

Je continuais de faire glisser mes mains mais il se retournait pour me faire face.

Antoine : Bien sur que si.
Moi : Si je te dis que non. Aller remet toi bien.
Antoine : Non.

Je le regardais droit dans les yeux mais rien n'y faisait. Je suis toujours autant bloquée par son regard bleu intense. Il s'asseyait et me faisait vraiment face cette fois ci. Ma respiration s'accélérait et mon cœur battait tout aussi fort. Je n'aime pas ça.

Antoine : Il n'y a pas que moi qui vois la tension qu'il y a entre nous.

Je n'osais même pas parler. Ses lèvres m'attirent tellement. Je ne pouvais pas m'empêcher de loucher dessus encore. Il me prenait par les hanches et il m'avançait vers lui, je me retrouvais collée à la table entre ses jambes.
Mon cœur battait beaucoup plus vite comme s'il allait sortir de ma poitrine et j'eu une bouffée de chaleur. Je déteste l'effet qu'il me fait. Comment est-ce possible ?
Mes mains se posaient sans faire exprès sur ses épaules. Antoine collait son front au mien. Je fermais les yeux. J'ai besoin de me contrôler. De penser à autre chose qu'à lui. Dans tous les cas tout ça sera bientôt fini. Je n'aurai plus de soucis à me faire.
Je laissais mes mains glisser sur son torse musclé et quand j'ouvrais les yeux je voyais qu'il souriait comme un débile. Paul où est tu ? Je voudrais que tu débarques la maintenant tout de suite. Pour mon bien. Pour ma conscience. Je t'en prie.
Je lui parlais d'une voix presque inaudible.