Just my feelings

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Yeah.

Je crois que j'y suis arrivée.

Où dîtes-vous ?

Au moment où tout... Tout change. En sciences, on appelle ça la puberté. Les montées d'hormones. Dans le langage populaire, courant, on appelle ça l'adolescence. Et moi, j'appelle ça du vide.

Un vide.

Ne plus rien ressentir. Rien. Vide. Néant. Et tout ça,  à l'intérieur. Flippant, hein ? Et pourtant.. Tant de gens ressentent ce genres de choses. 

Mais pourquoi, bon dieu pourquoi ?

Je pourrais difficilement expliquer ce que je ressens. Moi, l'émotive, l'hystérique, la folle, la bonne poire, l'amusante et amusée de service, qui n'a jamais fini de parler, pourrait se taire comme ça. Du jour au lendemain. Et tout ça, à cause de ce vide. 

Le gars que j'aimais le plus au monde m'a quitté, parce que.. Il disait que je tombais en dépression. Je hais ce mot. Tellement. Il est fort, trop fort. Un de mes amis très bons amis, en a vécu une. Enfin, plusieurs plutôt, mais je ne suis pas ici pour le juger. Il allait retomber dedans, il en avait peur. ça ce ressentait. Et je ne voulais pas. Non. Je voulais l'aider. Sauver le monde, comme je dis.

Est-il retombé ? Non. Je ne crois pas en être la raison, non, mon impact n'est pas si puissant. Il a rencontré quelqu'un, et le ciel soit loué. Je n'aime pas que des proches doivent vivre ce genre de choses. 

La vie est injuste vous me direz, mais merde. Oui, merde. Merde et merde. Re-merde même. On n'a pas choisis de la vivre. mais c'est ainsi, ainsi va la vie.

Et moi, nous, on doit la vivre, et créer cet impact, impact qui nous rendras inoubliable. Inoubliable

Alors, franchement, je n'ai pas le temps de ressentir du vide. Il faut le combler. Bien sûr, que c'est possible. Vous m'aiderez ?

Juste comme çaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant