Amnésie

17

Je quitte sa chambre, et me retrouve devant un garde, il me regarde pleins de surprise. Je ne lui adresse pas un regards et rentre à la cité. Maintenant je vais devoir tout avouer a Tarik...

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Je le retrouve assis avec Nabil et Lukas en bas d'une tours, une cigarette entre les lèvres, je l'ai salue.

- Tu était où? me demande mon petit ami.

- A l'hôpital, dis-je en entrant dans l'immeuble.

Je sais qu'il va me suivre, me demander des explications. Je suis dans l'ascenseur, quand je vois la porte s'ouvrir, je retiens l'ascenseur. Une fois qu'il est à l'intérieur. J'appuie sur mon étage.

- Comment ça tu était à l'hôpital? me demande-t-il.

- Je devait aller le voir, pour mettre fin a tout ça.

- Tu aurai pu me le dire et je serai venu avec toi! me dit-il.

- Je devait le faire seule... Tarik, il va aller en prison.

- Tant mieux, il ne mérite que ça!

- Tarik...

- Tu va prendre sa défense? me demande-t-il.

- Quoi? mais ça ne va pas?! Jamais je prendrais la défense de ce mec, jamais avec ce qu'il m'a fait vivre et ce qu'il m'a dit...

- Il ta dit quoi? ... LeÏla?!

- Que la dernière fois qu'il m'a frapper, il aurai dû me tuer.

Je le vois serrer les poings. Je m'approche de lui. Les portes s'ouvrent a ce moment là. Je quitte l'ascenseur.

- Tu ne vient pas? lui demandais-je.

- Non, j'ai encore un truc a faire.

- D'accord, lui dis-je.

J'entre dans mon appartement. Retire ma veste et mes chaussures. Je décide de faire un peu de ménage, après avoir passer deux bonne heures a nettoyer tout l'appartement, a manger seule puisque je n'ai pas eu de nouvelle de Tarik, je décide d'aller prendre une douche.

L'eau chaude me brûle la peau, je suis détendu et j'aime ça passer des heures sous l'eau. J'entends du bruit dans l'appartement, je m'enroule dans une serviette, quand la porte de la salle de bain s'ouvre sur Tarik. Ces yeux font le voyage de mes pieds a ma tête, un sourire s'affiche sur son visage. Il s'approche de moi et pose c'est mains sur mes hanches.

- Tu peut pas te trimballer comme ça dans l'appartement.

- Je te signal que je sort juste de ma douche et que je suis dans la salle de bain, dis-je.

- C'est pas une raison, tu est bien trop sexy pour rester habiller comme ça.

- Ah bon et sa te gêne que je soit simplement vêtu d'une serviette? lui demandais-je.

- Moi, pas du tout, crois moi, tu pourrait rester dans cette tenus toute la journée sa ne me gênerais pas...

Il m'embrasse dans le cou, je repose mon corps contre lui, sa main glisse sur ma cuisse. Je m'écarte de lui et en profite pour quitter la salle de bain et me rendre dans ma chambre.

- Tu va pas t'en tirer comme ça, dit-il en m'attrapant et en m'allongeant sur le lit.

Il est sur moi et m'écrase de tout son poids. Je sens une bosse contre ma cuisse. Il dépose des baiser dans mon cou, puis sur le haut de ma poitrine, sur mon menton, mes lèvres.

- Tarik on ne peut pas faire ça...

- Pourquoi? Tu en a envie et moi aussi...

- Oui, Tarik mais...

- Qu'est ce qu'il y a? dit-il en se redressant.

- J'entends toute ces filles qui parlent dans mon dos.

- Laisse -les parler...

- Mais tu verrai ce que j'entends, " Comment elle peut plaire a Tarik?" " Elle n'ai même pas musulman".

- Ecoute Leïla, je n'an ai rien a faire que tu soit musulman ou pas, tu me plais, et je m'en fous des autres, si je veut être avec toi, je le serai et le resterai. Tu n'a pas a être jalouse de ces filles de la tess, qui pour la plupart ne se respect pas. Leïla ne les écoute pas...

Il relève mon menton et m'embrasse, puis il quitte mon appartement. Je m'habille. Qu'est ce qui se serait passer si je ne l'avais pas arrêter...