Chromosome 47

| 15. |

Reyan tourna en rond dans le salon de leur immense appartement. Son frère n'était toujours pas là alors que cela faisait minutes qu'il l'attendait. Il bouillonnait. Sa colère envers son frère ne cessait d'augmenter. Bon sang ! Pourquoi mettait-il autant de temps.

La poignée de la porte fit enfin un bruit. Reyan se tourna vers la porte, croisa les bras, prêt à accueillir son frère comme il se doit. Mais contre toutes attentes, ce ne fut pas son frère qui apparu dans l'encadrement de la porte. Mais deux hommes, que malheureusement, il connaissait bien.

- Oh merde, lâcha-t-il.

Il tourna sa tête dans tous les sens, cherchant une solution pour s'enfuir, tandis que les deux hommes avançaient vers lui. Mais il ne trouvait pas. La panique monta de plus en plus en lui. Si il l'attrapait, qu'allait bien pouvoir faire ces hommes ?

Il se précipita vers la fenêtre, regardant vers le sol. Il devant bien y avoir cinq mètre qui le séparait du sol. Il mourrait surement si il sautait. Il leva les yeux et aperçut un immeuble en face de lui. Il devait être à environ trois mètres.

Il recula. Il inspira profondément et se lança.

Il courut mais juste avant de heurter la fenêtre, son corps se métamorphosa: il prit l'apparence d'un loup.

Il atterrit sur ses quatre pattes poilues sur le toit de l'immeuble d'en face avec un petit couinement. Il se retrouva rapidement pour voir si il était suivit. Mais visiblement non. Ses deux poursuivant s'étaient arrêté au bord de la fenêtre et avait un air choquée, ce qui fit rire le loup. Il reprit sa course sur les toits de la capitale.

Après une dizaine de invités de course, il s'arrêta et reprit sa forme humaine. Il s'assit par terre puis fouilla dans ses poches à la recherche de son téléphone. Mais il ne le trouva pas, il avait dit rester chez lui. Il grogna, puis réfléchi : il ne pouvait pas retourné chez lui, ça serait trop risqué. Les deux hommes les y attendaient forcément. Mais il ne savait pas où aller et il ne pouvait contacter personne ni appellerai son frère pour le mettre au courant. Il resta assis sur les toits de Paris un long moment.

Perdu dans ses réflexions, il ne vit pas l'homme habillé vêtu d'un long manteau de fourrure bleue nuit lui adresse une

Lorsqu'il rouvrit les yeux, un décor sombre et humide s'imposa à lui. Il était dans un cachot. Des gouttes d'eau coulait, donnant à l'endroit une atmosphère encore si plus angoissante. Reyan se sentait mal à l'aise. En même temps qui ne le serais pas dans un endroit comme celui-ci.

Un homme vêtu d'une armure, qui semblait très lourde, passa devant les grilles.

- Alors on est réveillé le rebelle ! Lança-t-il d'une voix grave.

Reyan releva la tête et le regarda d'un œil noir.

- Où suis-je ? Pourquoi suis-je ici ?

En guise de réponse, le garde lui adressa un sourire malsain. Reyan ne supporta pas qu'il se moque ainsi de lui.

- REPONDEZ-MOI !!!

- Mais qu'il est mignon, il croit qu'il me fait peur.

Des bruits de pas et de plaintes réveilla Reyan, qui avait finalement trouver le sommeil. Dans la pénombre du couloir qui menait à son cachot, il eût du mal à distinguer les silhouettes qui arrivaient vers lui. Il put simplement dire qu'il y avait deux hommes qui essayaient de restreindre  les mouvements d'un autre homme qu'ils tenaient chacun par bras. L'homme du milieu bougeait dans tout les sens, cherchant à se libérer de l'étau que les deux autres formaient avec leurs bras. Mais il n'y parvint pas. Les deux hommes ouvrirent la porte du cachot et l'y jetèrent comme un vulgaire sac.