L'oseille m'obsède, le ciel m'observe.

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"-Si j'arrêterai d'faire semblant juste une fois..

-Impossible.."

Dimanche 10h30, Impossible de faire une grâce mat' quand ta deux petites excité qui te saute dessus pour te réveillé. Ayana et Kadiya, se faufile sous la couette, et se couche à côté de moi. Je les prends les deux dans chacun de mes bras et les manges de bisous, ce qui les amusent beaucoup.

Moi: vous voulez pas me laisser dormir juste 10 minutes ?

Kadiya/Ayana : NAAAN ! crièrent les deux petites en chœur

Moi: bon bah j'ai pas le choix du coup...

Ayana: c'est exact ! Aller baba lève toi !

Moi: je vais me levé, mais je vous conseil de vite descendre du lit avant que je vous chope.

Aussitôt dit, aussitôt fais, en un claquement de doigts les deux petits monstres était descendu en criant dans le salon. Je les aimes tellement.. Heureusement qu'elles sont là.

Au bout de 10 minutes, je finis par me levé, c'est dur quand ta passer la moitié de la nuit chez une pute en manque de bite, avec limites 4 grammes dans l'sang.
Je descend, prend mon petit-déjeuner avec les filles, Rita passait la journée avec ses espèces de potes. J'était de garde aujourd'hui.
Je me suis posé sur le canapé, avec mon bol de céréales, mes deux princesses m'ont suivis.

Moi: vous avez pas manger ce matin?

Ayana: si si

Kadiya: on veux faire comme toi baba.

Moi: mdr bon à midi vous me faites quoi à manger ?

Kadiya: beh baba on est trop petite pour faire à manger !

Ayana : bah oui !

Moi: on fais comment ? Le traiteur est en congé...

Kadiya: on peut manger macdo? Nan?

Moi: tu crois ?

Ayana: bah oui, je pense que c'est une bonne idée.

Kadiya: merci

Moi: bon beh je crois on a pas le choix du coup..

Elles ont crié de joie, putains mais ces gamines peuvent pas s'exprimer sans gueuler, pire que ma daronne mdr..

***

Paola: je comprend pas pourquoi il agit comme ça avec toi sérieux... Tes la femme parfaite Rita n'en doute pas ok ma chérie ?

Elle a pris mes mains, pour me rassurer. C'est vrai que ça fais un moment que Blaye sors le soir sans vraiment savoir où il vas, j'espère qu'il va chez Hakeem... Parce que je pourrais pas supporter encore une fois qu'il me trompe. Et je peux pas le quitter, les deux petites m'en voudrait terriblement, leurs père c'est toute leurs vie...

Moi: enfin bon.. Je sais toujours pas comment m'y prendre pour ce que Kadija ma demander...

Paola: mais il lui en veux encore tant que ça a son père ?

Moi: tu rigoles? Il est pire qu'enerver contre lui, il a une haine qui est indescriptible...

Paola: je peux pas t'aider il peut pas me voir, tu pourrais en parler à ce Hakeem la, il est tout le temps fourrer chez lui, il l'écouterait lui je pense.

Moi: ouais mais Hakeem ne peut pas me voir et moi non plus d'ailleurs, je pourrais en parler à Jamal, on a de bonne discussion quand je le vois.

Paola: ouais voilà.

Moi: en tout cas merci d'être la Pao...

***

On a bien manger avec les filles, et j'ai appeler Many pour qu'il passe l'après midi chez nous, comme ça les filles pourront profité de lui et moi aussi. Avec la grossesse de Jahia, son taf, c'est un peu galère de se retrouver les deux.

Many: sinon la marque avance bien?

Moi: ouais, on va passer à la fabrication la. Avec Hakeem on a choisis le modèle, les coloris, et les motifs.

Many: ah beh c'est bon ça.

Moi: ouais ouais

Sa sonne à la porte, c'est Kadiya qui ouvre la porte, sur le moment j'ai pas trop fait attention, je pensais quelle jouais avec Ayana, quand j'entend vite fais depuis la terrasse, que c'était une voix d'homme. Je me lève de suite et je fonce vers la porte, imagine c'est un journaliste ?

J'atteind la porte quand je me rend compte toute de suite qu'il s'agissait pas d'un journaliste ou même un paparazzi, mais de mon père...

Moi: Kadiya, je tes déjà dit de pas répondre quand sa frappe ou sonne a la porte, RENTRE DÉPÊCHE TOI!

Elle cours dans le jardin où était assis Many. Je me retourne, je le vois me faire signe du style "C'est qui?"

Je calcule pas et je commence à refermé la porte, quand Cherif la bloqua avec son pied.

Moi: enlève le, sinon je risque de te faire mal.

Cherif : Blaye je t'ordonne de laisser cette porte ouverte et de m'écouter.

Les frissons se balade dans ton mon corps. Sa voix, le ton de celle-ci, me rappele trop de mauvais souvenirs mais par réflex j'obéis.

J'essaye de garder mon sang froid, et prend un ton sec.

Moi: tu veux quoi?

Chérif : Blaye, arrêtons tout ça je t'en supplie... Je peux plus faire semblant. Je sais ce que je tes fait c'est la pire chose qu'un père puisses faire à un fils... Et pis merde Blaye, je pourrais pas retourné en arrière et jouer du violon je sais pas faire. Maintenant écoute moi, je me suis déplacé sûrement pour rien, parce que tu pourras pas me pardonner, mais ces 17 ans ont été les pires de ma vie, pas parce que tu me manquais, mais parce que j'ai vécu 17 ans dans le mensonge, dans l'alcool, dans la solitude a cause de cette merde, dans les remords et la fierté. J'en est rêvé depuis 17 ans d'avoir les couilles et de frapper à ta porte et te dire tout ce que j'ai sur le cœur. Blaye, je suis faible, la France ma tué intérieurement, à cause de ses foutu blanc, qui t'insulte, te juge comme si tu étais inférieure à eux, alors qu'ils valent pas mieux que nous aux yeux de la Républiques. Sa m'a fait tomber dans l'alcool, de devoir te levé, dans un taf merdique, avec des employés merdique, un patron qui t'encule jusqu'au fond. Et je tenais à te dire que je suis fière de toi, pour ce que t'as fais et réussi, tu a vécu de ta passion, et dans l'amour de tes proches... Le mien en fais partit Blaye, j'ai juste pas eu les couilles de te le dire, et de te le montrer.

Moi: Baba...

Chérif : je vais partir, reflechis-y, savoir si tu vis mieux sans moi ou avec moi, prend ton temps mon grand, je veux que ton bien, et si je peux pas en faire partit, tant pis pour moi, j'aurais du être un bon père Blaye. Je t'aime mon fils.

Moi: Attend Baba !

Cherif : ya mon taxi, reflechis-y Blaye, vraiment... À plus tard peut-être.

Je le regarde s'éloigner et rentrer dans son taxi. Putains mais qu'est ce qu'il me fait ?

Moi: Baba... Moi aussi je t'aime.

ABLAYEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant