Chapitre 14 : Les Tonks

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Fatigué, un homme aux cheveux en bataille et d'un noir de jais jeta sa serviette sur une petite chaise, dans l'entrée de la maison.
Il était cinq heure du matin.

Rosier leur avait posé problème, à lui et son mentor, Diggle. Toute la nuit, les deux l'avaient recherché, courant et transplanant dans tout le pays. Mais l'ancien partisan du Seigneur des Ténèbres leur était passé sous les doigts.
Déçu, Harry Potter était refroidi, ayant l'impression d'avoir été faible. Dedalus lui avait pourtant assuré que personne n'aurait réussi à l'attraper, pas même Kingsley Shaklebot. Mais le jeune homme aux yeux verts restait sceptique.

Il entra dans la cuisine, vide. Andromeda devait sûrement dormir. Harry s'assit sur un tabouret de cuisine, et d'un coup de baguette se prépara une soupe à l'oignon avec des morceaux de pain. Il la dégusta et sa chaleur lui fit un effet apaisant.

Il rangea et monta l'escalier en bois, faisant attention à ne pas faire craquer les marches, effrayé à l'idée de réveiller Ted et sa grand mère.
Il entra dans sa chambre, une pièce assez neutre mais confortable et s'installa dans le lit moelleux sans se déshabiller. Il s'endormit rapidement, à bout.

Lorsqu'il se réveilla quelques heures plus tard, il se sentait encore engourdi de sommeil. Il chercha de sa main la lampe de chevet et alluma la lumière. Il sortit de son lit avec difficulté, et alla ouvrir le vieux volet qui cachait la fenêtre.
La lumière du jour pénètra dans la pièce. Il faisait nuageux, ce jour là. Rien pour améliorer l'humeur massacrante de Harry.

Le garçon se prépara. Puis il descendit au rez de chaussée et entra dans le salon. L'horloge indiquait qu'il était onze heure et demie.
Une jeune femme aux cheveux bruns et lourds, aux paupières larges vint le rejoindre et expliqua :
-Ah Bonjour Harry ! Comme tu n'étais pas levé et que tu n'étais pas rentré quand je suis allée me coucher hier soir, j'en ai déduis que tu étais revenu tard, donc je ne t'ai pas réveillé. En revanche je t'ai préparé un bon petit déjeuner !
-Merci beaucoup, Andromeda.
Il s'assit alors sur une chaise devant la table de la salle à manger, qui communiquait avec le petit salon.
Le femme lui apporta un bol de lait avec des céréales, un verre de jus d'orange et un toast avec des oeufs.
Harry reprit alors :
-Où est Teddy ?
-Je l'ai laissé chez Madame Detry, je sais qu'il aime bien aller voir Jonas.
-Tu as raison. Il ne reviendra pas avant que je parte au ministère n'est-ce pas ?
-Non... Je suis désolée, j'ai dit à Madame Detry que je venais le chercher à quinze heure.
-Je comprend... Dis donc Meddy... Je voulais te parler.
-Qu'y a-t'il Harry ?
Ce dernier croqua dans un toast à pleines dents, puis commença, gêné :
-Voilà... Je... Ça fait maintenant plusieurs mois que je suis ici et... Je...

Mais Andromeda n'avait pas dû vraiment écouter. Une sonnerie de téléphone retentit. La dame expliqua :
-Ça doit être Meinleen ! Je suis désolée Harry, mais c'est compliqué de communiquer avec elle, tu sais, c'est mon amie moldue... Bon ben... Tu me préviens quand tu pars au ministère d'accord ?
Harry grogna, frustré. Lorsque la sonnerie s'interrompit, pour se remplacer par des voix et des ricanements joyeux, il termina son petit déjeuner et alla ranger la vaisselle dans la cuisine.

Il fila se brosser les dents, prévint discrètement son hôte de son départ et se posta devant la cheminée.

Harry était tourmenté. Il n'en pouvait plus de cette vie exténuante, dans cette maison où cris et pleurs d'enfants et mélancolie de mère ayant perdu sa fille régnaient.

Il prit un petit pot sur le manteau de cheminée, piocha une pincée de poudre et la jeta dans les flammes. Celles ci devinrent vertes, éclatantes dans la pièce.
Harry fit un grand pas vers l'avant.

Entre la fin et l'épilogue⚡HpOù les histoires vivent. Découvrez maintenant