-Harry ! Harry ! Hurla Joyce.
-Joyce attention !*
-Monsieur le Ministre ?
-Hermione, appelle moi Kingsley je te l'ai déjà dit ! Qu'est ce qu'il y a ?
-Re...regardez...Les doigts tremblotants de la jeune femme montrait un parchemin déroulé sur un sous-main déplacé et tâché d'encre.
Le Ministre de la Magie, suivi de près par Ron vint contempler la situation.
Kingsley tendit sa baguette et formula : "Magicum Revelio !"Rien ne se produisit. Alors, il saisi délicatement le rouleau de parchemin et le lut silencieusement. Puis il le tendit à Hermione, qui se mit à le déchiffrer à haute voix.
Le ministre l'incita au silence et une fois que la jeune brune eut terminé, elle donna le rapport à Ron.
Le rouquin l'examina aussitôt :
Témoignage reporté le 28 Juillet 2003 à Londres par le secrétaire Jordan Scavelot de Monsieur Alfonso Cuaròn, Auror :
"Je me promenais dans la Forêt de Stan, en Écosse, avec ma famille, durant les vacances de la Toussaint. Il pleuvait, mais nous ne pouvions qu'admirer le magnifique paysage qui s'offrait à notre vue. Des petits oisillions sifflaient des chants d'automne, et parfois, les gouttelettes qui perlaient sur les feuilles des arbres se mettaient à tournoyer et à dessiner de jolies formes dans les airs. Nous sentions que le lieu était enchanté, magique, et cela nous ravissait.
Nous avions entendu parler de ces rumeurs qui racontaient que le bois était étrange et magique. Parfois même, certaines personnes disaient qu'il était angoissant. Et ils n'avaient pas complètement torts. Nous étions seuls, et un vent glacial nous coupait le souffle. Mais notre fils, Digal, sortait de l'école Poudlard, après sept années d'études de sorcellerie, et cela nous rassurait énormément. Sa baguette magique, au chaud, dans la poche de son jean nous assurait une protection constante.
Tout du moins, c'est ce que nous croyions. Alors que nous nous enfoncions au cœur de la forêt, nous commençâmes à nous sentir suivi. Au bout de plusieurs inconfortables minutes passées à nous inquiéter et à jeter incessamment des coups d'œil en arrière, nous ordonnâmes à Digal de jeter n'importe quel sort de protection.
Notre fils, légèrement paniqué, s'écria : "Protego Totalum".
Mais ce sortilège fit l'effet inverse.
Des hommes, et certainement quelques femmes, aux visages masqués par une cagoule qui ne laissait apparaître que leurs yeux, vêtus de robes bronzes et brunes, apparurent. Ils étaient légèrement cachés par l'ombre des arbres. Il devait y en avoir... Cinquante, tout au plus, quarante, tout au moins. Leur apparition avait fait taire le vent et les bruits de la nature.Effrayés, nous tentâmes de nous enfuir mais nous étions comme paralysés.
Digal intervint alors, plus déterminé à nous sauver qu'à analyser cette troupe de personnes saugrenues. Et sans avoir dit un seul mot, sa baguette levée vers le ciel, il hurla : "Transpercio !". Nos cinq sens détectèrent une bourrasque venteuse qui nous fouettait le visage, mais avant même d'avoir eu le temps de dire : "Ouf !", Digal nous avait attrapé le bras et nous nous échappâmes d'une façon spéciale et désagréable.
Je me souviens encore de cette sensation. Mes poumons qui se contractaient, opprimés, ces rotations sur nous même qui me rendirent malade...
Mais lorsque je rouvrit les yeux, j'étais en sécurité, dans ma chambre d'hôtel. Plus tard, Digal nous apprit que s'il avait pu nous sauver ainsi, c'était grâce au transplanage d'escorte."
-Transpercio... Murmura Hermione. Soit ce Digal est très doué, et doté d'une magie étonnement puissante, soit les sortilèges de ces Rebelles ne sont pas tout à fait au point.
-C'est surtout que nous ne connaissions pas l'existence de ce témoignage ! Il nous apprend tellement de choses ! Je suis prêt à parier que c'est dans cette forêt, au fin fond de l'Écosse que se trouve leur Quartier Général !
-Satané Alfonso ! Il oublie de plus en plus de choses en ce moment... Et il est parti en vacances le lendemain de l'écriture du témoignage... Il a dû omettre de me le donner ! S'exclama Kingsley.
-Par le caleçon de Merlin quel imbécile ! S'il vous l'avait rendu, nous n'en serions pas là, bougonna Ron.
-Ron ! Est t'il malade ? Demanda Hermione au ministre.
-Je n'en sais rien... Mais pourquoi n'ont ils pas pris le témoignage ?
-Ils ne pouvaient pas deviner qu'on ne l'avait pas lu, râla le rouquin.
-Ils ont certainement dû recopier ou retenir les grandes lignes... Suggéra Hermione.
-Mais comment ont il pu faire ? Questionna Ron.-Avec ceci, répondit une voix profonde et éraillée, derrière son dos.
D'un seul mouvement, le Ministre de la Magie et les deux compagnons firent volte-face.
Un flash lumineux éclata dans la pièce.____________________________________
Hey ! Ce chapitre vous a t'il plu ? Je l'ai séparé en deux parties moins longues car sinon, le chapitre était vraiment long, et je préfère écrire des chapitres plus courts mais que vous pouvez lire plus fréquemment !
Avez vous remarqué l'allusion à Alfonso Cuaròn, le réalisateur du film Harry Potter et la Pierre Philosophale ?
À bientôt pour la suite du chapitre ! Qui est cet homme ? Que va t'il se passer ?
Et que de passe t'il du côté de Harry ?!
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Entre la fin et l'épilogue⚡Hp
FanficNous sommes en 1998, et à la suite de la recherche des Horcruxes, le trio Harry, Ron et Hermione, avec l'aide de l'armée de Dumbledore et de l'Ordre du Phénix sont parvenus à en venir à bout avec Lord Voldemort. Si les meurtres de Fred, Remus, Tonks...