Mon histoire, ma vie

Chapitre 16 : pont et cadenas

Chapitre 16 :

C'était ce qui rendait l'arrivée de la neige encore plus excitante.

Je passai devant une fontaine, une fontaine à souhaits pour être plus précise, et me décidai à y jeter une pièce dedans. Je fis un vœu en même temps que la pièce coulait puis repris ma route.

Je vis un marchand de glaces, gaufres, crêpes et toutes ces choses-là et me pris une crêpe; au Nutella.

Je m'assis sur un banc, qui était situé sur un pont, une sorte de passerelle des Arts puisque de nombreux cadenas étaient liés à la grille de fer du pont.

Je rêvai, en espérant qu'un jour, moi aussi, je pourrai y accrocher un cadenas.

Mais ça n'était pour le moment qu'un rêve, un simple rêve. Je mangeai ma crêpe tout en rêvassant quand une ombre me cachait le peu de soleil qui se trouvait derrière mon dos. C'était des bancs doubles, c'est-à-dire qu'il y avait un banc, puis derrière un autre, où un autre couple pouvait s'asseoir.

??? : c'est pas bien de traîner toute seule dans les rues le soir.

Je me retournai à l'entente de ces paroles puis me retournai pour voir de qui il s'agissait, qui m'avait parlé.

Je le vis.

Anthony : un de mes rêves, ça serait de venir mettre un cadenas ici un jour.

Je restai bouche bée. C'était le même souhait que j'avais fait.

Moi : et qu'est-ce qui t'en empêche ?

Anthony : peut-être que j'ai pas encore de vraie copine.

Moi : tu sais, moi je voudrais bien l'être, ta copine.

Anthony : moi aussi j'aimerais bien que tu la sois; tu veux bien ?

Moi : Ben...oui...

Je rougis et suite à ce rougissement, lui aussi eût les joues qui devenaient roses pivoines.

Il m'embrassa.

Anthony : attends deux secondes, bouge pas, je reviens.

Moi : d'accord.

Il partit du pont, traversa une rue, puis tourna à l'angle de celle-ci. Le temps qu'il revienne, je pris mon portable et regardai mes messages : deux appels manqués de me mère, je la rappelai en vitesse et lui dis que tout allait bien, elle avait paniqué comme une folle, comme toujours.

Un petit quart d'heure plus tard, Anthony revint.

Anthony : désolé d'avoir été aussi long, il y avait la queue là où je suis allé.

Moi : t'es allé où ?

Il ne me répondit pas mais me sourit très fortement. Il sortit quelque chose de la poche intérieure de sa veste et me fit un encore plus grand sourire.

Je découvris un cadenas avec gravé quelque chose dessus.

Anthony : maintenant plus rien ne m'empêche de l'accrocher.

Je pris le cadenas dans mes mains et lus l'inscription qui y était gravée : A+L entouré d'un cœur. Je souris bêtement, voire très bêtement, mon rêve allait enfin pouvoir devenir réalité, j'en pleurai.

Moi : merci !

Je le serai dans mes bras et lui fis un énorme bisou sur la joue.

Anthony : pourquoi merci ?

Il me dit ça en souriant.

Moi : j'ai ce rêve, d'accrocher un cadenas sur un pont, depuis que j'ai 9 ans et grâce à toi, ce rêve devient réalité.

Anthony : ça devient embarrassant. Je suis le premier alors ?

Il me sourit d'un air ironique. Je le poussai gentiment.

Moi : rhoo ! Mais t'es bête !!

Il rigola, en rigolant de moi.

Moi : bon, on l'accroche ce cadenas oui ou non ?

Anthony : on va l'accrocher.

Je pris le cadenas, l'ouvris avec la petite clé et commençai à l'accrocher à une des grilles du pont. Anthony finit de l'accrocher, il lia le cadenas à la grille.

Moi : maintenant, au tour de la clé.

Anthony : ouais !

Il prit la clé dans sa main, prit ma main -ça devenait un nœud de mains- et se décida à lancer la clé par-dessus le pont.

On regarda la clé couler puis il me prit par surprise et lia sa bouche à la mienne.

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Note de l'auteure :

Désolée, vraiment je suis désolée, je poste ce chapitre avec un jour de retard, je m'excuse.

Mais en même temps ça m'arrange. Je ne vous dis pas pourquoi, vous le saurez sûrement la semaine prochaine.

J'espère que ce chapitre vous a plu, à bientôt,

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