bad decision

chapitre 41

Je me réveille dans les bras de Lucas, j'ai pas arrêté de faire des cauchemars toute la nuit. Pauvre Lucas, j'aurais du dormir seule. Je sors délicatement des bras de Lucas, mais quand je crois être sortie, ses bras s'enroule autour de mes hanches et il me tire vers lui.

"C'est pas vrai qu'après toute la nuit à pas dormir tu vas partir comme ça." Dit-il en enlaçant ma main.

"Je suis vraiment désolée, c'est juste que dès que je fermais les yeux, je faisais un nouveau cauchemar."

"J'ai été dans un de tes rêves?"

"Hum oui." Dis-je malaisée, sauf qu'il était un rêve hérotique, je me vois mal lui dire ça.

"Donc j'étais dans un de tes cauchemars?"

"Non, cest pas le même type de rêves."

"C'était quoi?" Dit-il en souriant.

"Pourquoi t'es aussi curieux. C'est des trucs qui te regardent en aucun cas." Dis-je en riant.

"Quand ça m'empêche de dormir parce que madame me frappe, je considère que ça me concerne."

"Est-ce que je devrais avoir pitié de toi et te le dire? Probablement, mais j'en ai rien à foutre. Je vais te laisser dormir et je vais aller voir Gab."

"Dis moi comment tu vas te rendre là-bas?" Dit-il en riant.

"Ben avec notre moto? Comment d'autre?"

"Bonne chance dans ce cas là. Je crois pas que tu vas te rendre bien loin."

"Bon tu vas me cacher les clés?"

"Non, ils sont dans le bol sur le comptoire de la cuisine." Dit-il en riant.

"Je sais pas à quoi tu penses, mais sache que si tu me fais un coup bas je t'arrache les couilles." Dis-je en riant.

"C'est toi qui est idiote c'est pas ma faute."

"Ne sois pas méchant, je commençais à t'apprécier."

"Je te dis juste que tu pourras jamais démarrer la moto." Dit-il en levant ses sourcils.

"Et pourquoi ça?"

"Parfois je me demande si t'as un cerveau. Hier on les a vidées, elles n'ont plus d'essence. Bonne chance."

"Merde c'est vrai. Bon ben on fait quoi? On peut pas rester ici pour le restant de nos jours."

"Je serais d'accord de passer le reste de mes jours avec toi." Dit-il en souriant.

"Arrête de faire ton lèche cul, ça marche pas avec moi." Répliquais-je en riant.

"Bon d'accord et un déjeuné au lit?"

"Je serais pas contre cette idée."

"Très bien! Je vais prendre deux oeufs tournés." Dit-il avec un grand sourire.

"Lucas! Je croyais que c'était toi qui faisais le déjeuné. Sois pas chiant, je veux pas cuisiner."

"T'es debout c'est pas ma faute."

Je saute dans le lit et le pousse en bas.

"Voilà maintenant c'est toi qui est debout!" Dis-je en riant.

"T'es chanceuse d'être belle sinon je t'aurais tuée, là, maintenant, sans délais."

"C'est bon j'ai compris, maintenant va faire notre déjeuné homme!" Dis-je claquant ses fesses.

"Je vais me venger pour celle-la." Dit-il sans se retourner et en continuant son chemin vers la cuisine.

Génial! Enfin le lit juste pour moi. On est trop bien dans ce lit. C'est la chambre de Lucas, je pourrais fouiller un peu. Juste pour voir ce que sa chambre cache. C'est qu'un chalet, mais il a quand même des dossiers importants. J'ouvre ses tiroirs et trouve du linge, je vais lui voler une ou deux choses, je suis tannée de mon linge d'hier. C'est très original ce qu'il porte. Pour les mecs ne varient pas leurs teintes de chandail. Je suis sûr que du bleu royal lui irait bien. Bon je suis pas là pour refaire sa garde-robe, ça prendrait bien trop de temps. J'ouvre le tiroir de sa table de chevet et trouve peut-être cinq, six armes et des tas de condom. Oh il peut pas être comme un adolescent normal et avoir des films pornographiques et de la Vaseline. Il n'a pas d'allure. Je referme le tiroir juste à temps, car Lucas rentre cinq secondes plus tard avec mon assiette. Il est trop mignon avec sa farine partout. J'ai un peu peur de goûter ses crêpes.

"T'as mis du poison à rat ou quelque chose du genre?" Dis-je en prenant l'assiette.

"Non j'ai mis de la cocaïne c'est plus dans mon domaine."

"Je sais pas si je dois y croire ou non. Étrangement je penche vers il doit s'être trompé entre la farine et et la cocaïne."

"J'apprécie le peu d'estime que tu donnes à mes talents culinaires." Dit-il en riant.

"Goûte en premier!" Dis-je en lui tendant l'assiette.

"Si c'est bon je garde l'assiette pour moi." Il prend une bouchée et me vole l'assiette des mains. "Tu viens de perdre ton déjeuner. Désolé ma belle." Il s'assoit dans le lit et mange.

C'est pas juste j'en veux moi aussi. Je m'assois à côté de lui et lui fais un beau sourire.

"Rien à foutre, ça marche pas avec moi."

"Aller Lucas, partage avec moi. Je fais ce que tu veux en échange." Dis-je en essayant de lui prendre l'assiette des mains.

"N'importe quoi?"

"Oui, ben il y a des limites hein?"

"D'accord, embrasse moi. J'ai en pas assez eu hier."

"T'es sérieux?"

"Tu m'embrasses et t'as la moitié de mon assiette." Dit-il en tendant ses lèvres.

"Ça ressemble à de la prostitution ça. Mes lèvres vont être violées par les tiennes pour de la nourriture."

"Je sais que t'as adoré ça hier."

"C'était correct. Pas merveilleux, mais pas merdique." Dis-je en riant.

"T'es tellement une menteuse Clarks." Dit-il en riant.

"Je t'embrasse et j'ai le trois quart de l'assiette."

"J'accepte cette entente."

Je le regarde et l'embrasse rapidement.

"Je veux ma part." Dis-je en souriant.

"Non! Je veux un vrai baisé, pas cette merde." Il essaye de m'embrasser, mais je pars avec l'assiette de crêpes.

Je marchais dans le corridor vers le salon, quand j'entends ses pas se rapprocher de moi. Oh merde! Je commence à courir partout dans la maison avec l'assiette. J'ai l'air d'une vraie conne. J'étais à deux pieds de la sortie, quand Lucas m'attrape et me colle à son torse.

"Je veux mon baiser." Dit-il en embrassant mon cou.

Je ferme les yeux et fond contre lui. Ressaisie-toi Luna. Tu peux pas être faible à ce point là! Faut croire que oui. Il continue d'embrasser mon cou et remonte en-dessous de ma mâchoire.

"J'attends toujours mon baiser." Il prend mon menton entre ses doigts et me regarde dans les yeux.

"T'attends quoi pour m'embrasser?" Dis-je en le regardant.

"Que tu le fasses."

Je le regarde et m'approche de lui pour l'embrasser. J'étais à quelques millimètres de ses lèvres. Pour ne pas vous mentir, j'avais extrêmement envie de l'embrasser. Je me mets sur la pointe des pieds et l'embrasse. Un vrai baiser. Il approfondit le baiser, quand une fenêtre au premier étage de brise et un son strident se fait entendre. C'était quoi cette merde.