chapitre 99

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"T'exagères toujours, je ne suis pas sur le point de me suicider, mais j'avoue que si tu me gardes séquestrée encore longtemps... il y a des chances que je pense à me pendre."

"Tu es d'une gentillesse sans fin Luna c'est fou." Dit-il en riant.

"Dis-moi honnêtement à quoi servent les caméras."

"Je te l'ai dit."

"Non, je ne crois pas à tes conneries. Tu veux t'assurer que personne ne rentre dans ma chambre à l'exception de toi." Dis-je en levant un sourcil.

"Il y a des chances, mais je ne te confirmerai rien."

"Très bien, je prends mon hypothèse pour une confirmation."

"Tu ne peux pas être comme les filles normales pour une fois?" Dit-il en riant.

"Non, tu t'ennuyerais beaucoup trop de moi." Dis-je en souriant.

"Je n'en suis pas si sûr."

"J'en suis sûr."

Il se lève du lit et va éteindre les caméras dans la chambre. Il veut faire ses confidences c'est ça? Je me sens comme sa psychologue parfois.

"Je peux savoir pourquoi tu fermes toutes les caméras? Je croyais que tu voulais faire une télé réalité!" Dis-je en riant.

"Tu ne passerais pas bien à la télévision."

"T'es d'une gentillesse sans fin Lucas c'est fou." Dis-je en imitant sa voix.

"Je sais, c'est à force de me tenir avec toi."

"N'importe quoi."

"Comment va Math?" Dit-il en changeant de sujet.

"Il va bien, j'ai fait foirer sa relation avec l'enseignante. Oups, les erreurs arrivent même au meilleur."

"Pourquoi tu as fait ça? Il avait l'air heureux avec elle."

"Parce qu'elle n'était pas assez bonne pour lui. Ce n'était qu'une connasse qui profitait du monde." Dis-je en roulant les yeux.

"Tu dis ça juste parce que tu ne voulais pas avoir une belle-mère."

"Elle parlait à d'autres hommes."

"Et com... t'as pirater son ordinateur?" Dit-il en roulant les yeux.

"En effet, tu croyais que j'allais laisser n'importe quelle cruche s'approcher de Math? Il a beaucoup trop souffert dans le passé. Je ne veux pas qu'il revive ça."

"Luna tu dois arrêter de faire ça. Le monde mérite une vie privée, tu ne peux pas les espionner."

"J'ai appris beaucoup de chose en espionnant les gens! C'est très instructif." Dis-je en haussant les épaules.

"Tu vois, c'est pour ça que je bloque tous mes trucs."

"T'es informations sont très faciles à pirater."  Dis-je en riant.

"Je t'emmerde Luna, je vais bourrer ton ordinateur de virus."

Je souris un peu et je le regarde de la tête au pied. Lucas est vraiment un beau garçon. Il a beaucoup changé depuis que je l'ai rencontré. Autant au niveau de la personnalité que le physique. Un seul mot... Vive la puberté!

"T'es rendue à combien de casinos contrôlés?" Demande-t-il en jouant avec ses doigts.

"Les États-Unis et quelques pays en Europe. Je viens de signer avec l'Italie."

"C'est pas mal pour une débutante. Ça t'as rapporté combien?"

"Une centaine de millions que je place à la bourse comme ça l'argent sale devient de l'argent propre." Dis-je en souriant.

"J'espère que tu gères bien tes affaires. Si jamais tu te fais prendre ça va te coûter cher."

"Ce n'est pas l'argent qui me manque."

"Je ne parle pas d'argent, mais plus d'un long séjour en prison."

"Ils ne trouveront rien. Je suis trop maline pour ça." Dis-je en riant un peu.

"Il n'y a rien que je puisse te dire pour te faire changer d'idée? Luna, tu es bourrée au as, lâche le réseau. Tu vas avoir une belle vie quand même avec le compte de banque que tu as."

"Tu veux savoir pourquoi je ne veux pas lâcher?"

Il tourne sa tête en ma direction et lève les sourcils en attendant que je continue.

"Si tu regardes l'histoire de n'importe quel pays, on ne parle jamais à quel point les femmes dominaient un certain domaine, excepté la femme au foyer. Les femmes ne pouvaient jamais rien d'accomplir d'aussi exceptionnel que les hommes. Elles ont trop d'émotion, elles ne savent pas gérer les comptes et tout le blabla qui vient avec. Tous les réseaux qui existe depuis la nuit des temps sont contrôlés par les hommes. Je vais être la personne qui prouve qu'une femme, autant qu'un homme peut gérer un aussi gros réseau. Je suis le deuxième plus gros réseau au monde. Quand j'aurais signé l'Asie, je serai la plus grosse. Le monde commmencera à voir les femmes d'une façon différente."

"Luna, le monde a évolué, maintenant les femmes sont égales aux hommes."

"Tu vies dans quel monde? Les femmes sont loins d'être égales aux hommes, simplement en terme de salaire et de taux de placement dans pour les travails il y a une grosse différence. Tu le vois pas parce que t'es un homme. Quand je vais avoir dominer les réseaux, je vais commencer à acheter les compagnies internationales, on va changer les conditions des femmes avec celles des hommes."

"Désolé de te dire ça, mais t'es complètement viré sur le top!"

Je ris un peu avant de secouer la tête et de le regarder de la tête au pied. Il me prend pour une conne c'est certain. J'embarque sur lui et je le regarde directement dans les yeux. Je ne pouvais pas croire qu'il m'aille fait ça. Je croyais que je pouvais avoir confiance en lui. Je serre ma mâchoire et je lui retire son chandail. Il m'avait enregistré. J'attrape son arme derrière son dos avant qu'il ne le fasse et pointe l'arme contre son front.

"Luna, s'il te plaît, ne fait rien de stupide la place est entourée. Tu ne peux pas sortir d'ici en vie. S'est fini, tu dois te rendre." Dit-il en levant les yeux vers moi.

"Tu crois que je vais te laisser partir comme ça?"

"Sois réaliste un peu, tu as une liste d'accusation qui va te faire rester en prison durant vingt minimum. Ne rajoute pas un meurtre en plus."

"Tu vas avoir quoi comme sentence? Parce que t'es dans la même merde que moi."

"Cinq ans à purger dans la communauté. Je suis allé négocier quand je suis passé du bord de la police." Dit-il en baissant la tête.

"T'es vraiment qu'une merde Anderson!" Je m'apprêtais à tirer quand l'escade de police rentre dans la pièce et me pointe leurs armes dessus. J'imagine qu'ils étaient fiers de m'attraper.

Je jette l'arme au sol et je lève mes mains dans les airs. Il n'y a pas d'autre solution. Sinon je vais finir en passoir. Un homme me menotte en me récitant mes droits et il m'amène jusqu'à sa voiture. La presse était présente et les flash m'aveuglaient. Je venais de me mettre dans la merde en faisant confiance à quelqu'un que je croyais, mettre fidèle.

bad decisionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant