chapitre 48

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"Luna, tu peux me dire comment tu fais pour escalader un mur en trente secondes, mais t'es pas capable de grimper sur une corde?" Dit David en riant.

"Je pourrais t'expliquer tous les problèmes physiologiques, mais je suis sûr que t'en as rien a chier."

"Tu as tout à fait raison. J'essaye juste de comprendre pourquoi."

"Et j'essaye, de mon côté, à comprendre l'utilitée de savoir grimper dans une corde. Jamais je vais avoir besoin de faire ça." Dis-je en essayant de nouveau de monter plus haut que dix centimètres.

"Force avec les bras ça va t'aider. T'es pas supposée devenir rouge pivoinne quand tu montes."

Je lui fais un doigt d'honneur et me laisse tomber sur le matelas gonflable. Je serai jamais capable de monter sur ça, alors pourquoi il continue. Je soupire et reste couchée sur le matelas. Il est confortable.

"Luna tu m'accompagnes ce soir j'ai un souper très important." Dit David en s'assoyant à côté de moi.

"C'est un rendez-vous?"

"Si ça te fais plaisir oui."

"Alors c'est pas un rendez-vous." Dis-je en riant.

"Je te comprends pas, des millions de filles rêveraient d'un rendez-vous avec moi. Dis moi c'est quoi ton problème?"

"Mon problème c'est que je ne suis pas comme toutes ces millions de filles qui ne pensent qu'à se faire baiser et vivre le parfait conte de fifthy shade of grey."

"Oh je vois t'es pas une masochiste. Tu préfères quoi je peux changer mon style pour toi." Dit-il en me donnant un clin d'oeil.

"Je peux t'assurer que mes pratiques sexuelles ne sont pas faites pour toi."

"Parle moi en un peu. Je suis sûr que tu vas m'intéresser."

"Je suis la dominante." Dis-je en souriant.

"T'oublie ça, je te le dis toute suite pour pas que tu te créer de faux espoirs, toi et moi ça marchera jamais." Dit-il en riant.

Ça faisait trois mois que j'étais dans la mafia. David m'avait pris sous son aile. J'avoue que je l'aimais bien, même si parfois il était un peu trop protecteur. Je ne suis pas retournée à l'école et par le fait même je ne suis pas allée au procès. Quand la police a appris que j'étais la protéger de David,  on m'a foutue la paix et tout avait été réglé. J'avais pas le droit de sortir de la propriété sans cinq hommes autour de moi. Quand les réseaux, surtout celui de Dylan, ont appris pour mon nouveau statu, je n'ai pas besoin de vous faire un dessin pour que vous compreniez que tout le monde veut ma peau. Je n'ai même pas peur, je sais que David me laissera pas tomber. Ma dette a été remboursée si vous vous posez la question. J'ai pas eu le droit d'aller à l'échange, c'est David qui est allé à ma place. Si l'on se fit à ce que l'on raconte, la fin de l'échange aurait fini en bain de sang. Je dois vous avouer qu'avec David ça me surprend pas, quand le sujet me concerne, il est assez vite sur la gachette. Il me l'avait dit, la mafia c'est comme une famille. On se protège. Je suis au poste des piratages. C'était l'entente, je pirate tous, les téléphones, ordinateurs, plans... et lui remboursait ma dette. On était d'accord qu'après la dette je quittais le groupe, mais quand il a payé, j'ai pas voulu partir. Alors il a accepté à condition que je fasse bien mon travail. Ce que je fais.

"Tu vas mettre une robe ce soir, il est hors de question que tu viennes en jeans." Dit-il en se levant.

"Et si je refuse tu vas faire quoi?"

"Je vais te séquestrer jusqu'à ce que tu te décides de la mettre." Dit-il en riant.

"Dommage tu vas manquer ta soirée."

"Pourquoi j'ai aucune autorité sur toi? Les autres m'écoutent tous sauf toi."

"Peut-être parce que t'es plus méchant avec les autres et que sans moi tu ne saurais rien des plans de Dylan et de Lucas." Dis-je avec le sourire en coin.

"Qu'est-ce que je ferais sans toi?" Il me met sur son épaule et marche jusqu'à ma chambre.

"Dépose-moi! Fais le maintenant ou je te castre. Tu décides."

Il me lance sur mon lit et cinq personne rentrent dans ma chambre. Oh mais ne vous gênez pas, c'est une place publique allez-y amusez vous, visitez bien surtout.

"Essayez de la rendent belle. Vous avez quatre heures, pas une minute de plus." Dit David en me faisant un clin d'oeil. Je lui fais un doigt d'honneur avec un magnifique sourire. Connard.

Je me retourne vers les cinq personne qui sont entrain de s'installer autour de mon bureau. Je vous jure le monde est impolis parfois.

"Mademoiselle si vous voulez bien prendre place." Dit une des femmes.

"Non j'en ai pas envie."

"Clarks si tu chiales pas je t'achète de la pizza et un massage." Dit David dans le cadre de porte. Il était pas parti travailler lui? Je soupire et m'assois sur la chaise. Je chialerai pas, mais je vais faire chier les maquilleurs et coiffeuses. Je suis la meilleure dans ce domaine. On va voir si elles vont avoir assez de quatre heures pour me préparer. Je fais tourner ma chaise en chantant une chanson sans but. Au début les filles riaient, mais quand elles ont commencés à me maquiller elles ont comprises que la tâche n'allait pas être facile. Une d'elles me mettait du fond de teint quand "j'éternue" sur son petit oeuf en mousse. Oups... c'était un accident. Je vois bien que la fille essaye de rester calme, ça doit être la troisième fois qu'elle le change. Elle était rendue à me mettre des marques brunes partout, s'est supposé être jolie? Parce que je trouve ça laid. Même si je le vois pas parce qu'elles cachent le miroir, je sais que c'est laid.  Elle faisait mon ombre à paupière, si vous savez à quel point je bougeais ou tournais la tête. Elles ont du recommencer cinq ou six fois. Attention, le moment le plus stressant, la ligne d'eyeliner. Les quatres filles tenaient ma tête pendant que la dernière dessinait la ligne. Je cligne des yeux, je devais pas cligner des yeux je crois.

"Écoute-moi bien sale connasse. J'ai déjà maquillé des filles plus laide et plus repoussante. Tu ne m'empêcheras pas de faire t'as fucking ligne. Si je dois te tenir les cils pour que t'arrêtes de bouger je vais le faire!" Crie la fille. Si on peut même plus s'amuser un peu.

"Pourquoi tu me mets quinze litres de maquillage dans le visage? J'ai l'impression d'avoir le magasin Sephora dans le visage."

"Très bien on fait une entente. Je te fais un maquillage simple et élégant, en échange tu bouges pas."

Je lui tends la main en souriant et elle la serre. Il ne restait plus beaucoup de temps. J'ignore comment elle va faire. Une des choses que David déteste le plus c'est bien le monde en retard. Malheureusement pour lui, je suis constamment un retard. Parfois je mange une claque derrière la tête, alors je réplique avec un coup dans son ventre généralement on est égal. J'enfile une robe de princesse bourgogne et les filles me décorent de bijoux. C'est juste pour une soirée après tout, je vais en profiter. Je mets des talons pas très haut, je me suis assez faite d'entorse à la cheville, j'en ai pas besoin d'une autre à cause des échasses. Je descend les escaliers pour trouver un magnifique David habillé dans un costume noir entouré d'un noeud papillon bourgogne. Je vous ai pas décris David il me semble. Bref, il est grand un peu plus que Lucas, il est musclé bien évidemment il passe pas une journée sans s'entraîner, cheveux un peu à la David Bechkam et des yeux émeraudes. C'est un très beau garçon, mais aussi un très grand briseur de coeur, alors j'évite de m'attacher amoureusement à lui. La dernière fois que j'ai été amoureuse, j'ai fini dans un bar de stripteaseuse. Quand j'arrive à côté de lui, un bloc d'homme vient nous entourer et on part à ce souper.

bad decisionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant