chapitre 49

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On roulait depuis quarante-cinq minutes. Il pouvait pas mettre le souper encore plus loin, mais non voyons, on va simplement le mettre à deux heures de la villa. Je soupire et regarde par la fenêtre. Je m'ennuyais tellement que je comptais le nombre de voitures rouges que l'on dépassait. J'étais rendue à sept. David parlait d'une exportation en Inde et qu'il devait partir demain matin. Il faudrait qu'il s'exporte en Inde, on prend pas les retours. Non je déconne je l'aime David.

"Luna." Dit-il en secouant mon bras. Il veut quoi? Je vais manquer des voitures à cause de lui.

"Hmm?" Dis-je en regardant par la fenêtre.

"Je suis pas très rassuré de te laisser seule pendant une semaine. Est-ce que tu voudrais venir faire le voyage en Inde avec moi?"

"Non."

"Luna, s'il te plaît. J'ai pas envie de perdre cinq de mes hommes pour te surveiller vingt-quatre heures sur vingt-quatre."

"Je dois rester à la villa pour m'occuper des plantes." Dis-je en roulant les yeux.

"Bon dieu, il n'y a rien vraiment rien à faire avec toi. T'es une cause perdue."

"Je suis pas une cause perdue, c'est juste que tes activités me tente autant qu'un viole."

"Assez direct mademoiselle Clarks."

"Je vois pas pourquoi je devrais passer par quatre chemins pour te dire la vérité." Dis-je en souriant.

"Tu vas te rendre loin dans la vie, je peux te le garantir."

"Merde à cause de toi je me suis perdue dans mon compte, merci de me déranger pour des conneries." Dis-je en soupirant.

"Onze. T'es rendue à onze voitures rouges dépassées." Dit-il en me souriant.

"C'est même pas ça que je comptais tu sauras."

"Je vais faire semblant de te croire." Dit-il en riant.

Je vais faire semblant de rire à ta blague. Je ris un peu et regarde par le fenêtre. Pourquoi il avait besoin de moi ce soir? J'avais prévu une soirée beaucoup plus amusante. Je voulais un massage et ensuite faire un tour dans le jaccuzi, mais monsieur en a décidé autrement.

On fini par arriver à ce fichu souper. On était chez une famille d'italien. Je vais sortir mes connaissances en pâtes et en pizza, ils vont être impressionnés. J'allais sortir de la voiture, mais David me retient et plante un microphone encore mes seins.

"J'aurais pu le mettre moi-même, je suis pas débile."

"Je sais, mais je préférais te le mettre." Dit-il en souriant.

"T'es qu'un gros pervers et tu mériterais une bonne claque sur la gueule. T'es chanceux d'être sexy ce soir sinon je t'assure que je t'aurais pas manqué."

"J'en suis sûr ma beauté."

On sort de la voiture et rentre dans le manoir. Le manoir qui se trouve à l'autre bout de la ville je tiens à préciser. Fais chier, j'aurai pas le choix d'attendre que David veuille partir. Ça peut être long, très long, trop long. Il me présente aux gens avec qui il fait affaires. J'en avais rien à chier de savoir qu'il travaillait avec les français, les allemands, les italiens... je voulais juste retirer cette robe et la tonne de maquillage que j'ai sur le visage. On s'assoit finalement à notre table. Le monde me regardait comme si j'étais la personne la plus dangereuse au monde. Pourtant, c'est lui qui me protège qui porte ce titre. Je regardais le menu tranquillement lorsque David me tire jusque dans la salle de bain. Dis donc, ça va rapidement entre nous deux.

bad decisionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant