chapitre 65

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On était en voiture, Lucas en avait loué une pour que les déplacements soient plus sécuritaires. Personnellement, une poursuite en voiture je ne trouve pas ça vraiment sécuritaire. Je dois lui faire confiance, il sait ce qu'il fait.

On était en route pour le souper. Lucas m'a parlée d'un restaurant sympathique sur le bord d'une falaise. J'allais enfin tout savoir sur ce réseau de merde.

On rentre dans le restaurant. J'avoue qu'il a très bien choisi. C'était charmant comme endroit. Très simpliste, mais chaleureux comme endroit. Tout le monde se connait ici. Lucas à l'air de connaître le monde également. Je suis vraiment appart en ce moment. On s'assoit à nos places et il regarde le menu.

"T'es déjà venu ici?" Dis-je en croisant mes bras sur la table.

"Oui quelques fois, j'amène les filles ici à chaque fois que je veux les impressioner."

"Tu te fous de ma gueule?"

"Oui carrément." Dit-il en riant.

"Tu m'énerves." Dis-je en riant aussi.

"Je connais le coin tout simplement."

"Donc tu me recommandes quoi comme repas?"

"Je ne suis pas un expert Luna. Tu manges toujours de la pizza, alors prends la pizza."

"T'es jaloux parce que j'aime plus la pizza que toi."

"Tu dis vraiment n'importe quoi." On arrêtait pas de rire comme des cons. La serveuse vient pour prendre nos commandes et repart pour les donner aux cuisiniers.

"Passons aux choses sérieuses." Dis-je en le regardant dans les yeux.

"Vas-y ma belle t'as le feu vert."

"Combien de réseaux?"

"Sept réseaux."

"Vous êtes tous alliés ou vous vous entre tuez tous?" Dis-je en repensant au coup de la valise pour me protéger.

"Ça dépend lesquels."

"La drogue est alliée avec qui?"

"Je suis allié avec le réseau de voitures, d'armes et les gangs de rue."

"Alors pourquoi tu te bats contre la mafia?"

"Ne mélange jamais la mafia aux gangs de rue. C'est deux mondes complètement différent." Dit-il en souriant.

"Très bien. Dis moi vous êtes contre qui."

"La mafia, le réseau pédophile, le réseau de prostitution et le réseau des voleurs."

"Le réseau de voiture, c'est ceux qui volent les voitures aux personnes discrètement j'ai raison?" Dis-je en levant un sourcil.

"Oui en effet pourquoi tu veux savoir ça?"

"Vous êtes alliés avec des voleurs de voitures, mais pas des voleurs de banque, bijoutries, objet de valeur?"

"Généralement, leurs vols vont être accompagné de meurtres. On ne veut pas embarquer dans ça. On est avec les gangs de rue pour protéger nos arrières contre les autres réseaux." Dit-il en mordant sa lèvre.

J'allais continuer mon interrogatoire, mais la serveuse me coupe en déposant la huitième merveille du monde devant moi. Cette pizza à l'air délicieuse. Je me prends une part et poursuit le questionnaire.

"Comment t'as pu devenir le patron d'un réseau aussi vaste? Je croyais que les patrons de ces réseaux étaient tous des vieux hommes qui ont des années d'expérience." Dis-je entre deux bouchées.

"Mon père était le dirigeant. Quand il s'est fait assissiné, j'ai du prendre sa place. J'ai appris rapidement. Je savais comment gérer l'argent, ma mère me l'a montré jeune. Je savais comment utiliser une arme. Mon père m'avait partagé ses valeurs. Alors le conseil à décidé de me laisser prendre la tête du réseau de façon provisoire. Si jamais je ne faisais pas le travail comme le conseil le désirait, il pouvait me foutre à la porte du réseau."

"Le conseil?"

"Sept personnes qui contrôlent les réseaux. Ils sont souvent utiliser pour trouver un marché commun lorsqu'une guerre éclate entre deux réseaux ou plus." Dit-il en me prenant une pointe de pizza.

"T'as tué combien de personnes?"

"Je ne tiens pas un carnet avec le nombre de personnes que j'ai assassiné."

"Lucas, tu te rappelles? Tu m'as promis qu'il n'y aurait pas aucun mensonge."

"Une cinquantaine, peut-être plus."

"Pourquoi tu n'as rien fait quand t'as vu que Dylan m'utilisait?"

"Ce n'était pas de mes affaires. On n'est pas un réseau relié ensemble. Si je veux que mon réseau dur, je ne dois pas chercher la merde pour une connerie comme ça."

"Je te remercie de ta diplomatie." Dis-je en roulant les yeux.

"Non, c'est pas ce que je vou..."

"Comment on fait pour sortir des réseaux pour de bon." Dis-je en le coupant.

"Il y a deux façons. La première, tu parles au chef du réseau et c'est lui qui décide s'il veut te faire disparaître du système ou si tu restes dedans. La deuxième option est de passer devant le conseil. Je ne recommande pas vraiment cette option. Le conseil n'est pas très clément pour ce genre de situation."

"Tu me donnes encore plus de raison pour aller parler à David."

"Tu n'iras pas lui parler."

"Et pourquoi?"

"Parce qu'il n'acceptera jamais de te faire disparaître."

"Lucas, la vérité." Dis-je en le regardant directement dans les yeux.

"Les membres des réseaux ne peuvent pas fréquenter des civils. On ne veut pas mettre la vie d'innocent en danger. Je sais que David va te faire disparaître si tu vas lui parler. Je ne veux pas t'effacer de ma vie."

"T'es sérieux? C'est toi qui me garde coincé dans les réseaux? T'es entrain de me dire que tu me surprotèges tout simplement parce que t'es égoïste?" Dis-je en augmentant le ton.

"Luna, je ne veux pas te perdre c'est différent."

"T'es qu'un égoïste Lucas. Tu le sais depuis le début que je ne suis pas bien dans ces réseaux. Tu le sais que tout ce que je voulais, c'était de retrouver ma vie avec Mathieu et Gab. T'es allé trop loin cette fois." Je sors du restaurant et commence à marcher vers la voiture. Je veux foutre le camp de cet état de cul. Je veux retourner à New York pour régler les choses avec tout le monde.

Lucas arrive peu de temps après moi et il déverrouille les portes. Le trajet s'est fait en silence. Je voyais bien qu'il essayait de parler pour dire quelque chose, mais aucun son ne sortait de sa bouche. Dès qu'il se stationne, je monte dans ma chambre pour acheter un billet d'avion en direction New York. J'ai pris le vol qui partait dans quatre heures.

Je venais d'attérir sur les terres New Yorkais. La première chose que j'ai faite, c'est d'aller chez Mathieu. J'avais vraiment besoin de le voir. Je cogne trois fois à sa porte et j'attends qu'il vienne ouvrir. J'entends la serrure de la porte se déverrouiller. Tranquillement, la porte s'ouvre sur Mathieu. Le sourire est apparu automatiquement sur son visage.

"Luna, je ne pensais plus te revoir. Tu m'as tellement manqué." Dit-il en me tirant dans ses bras. Je le serre fort contre moi. Son côté paternel m'avait tellement manqué.

"Math c'est qui?"

Je reconnu cette voix. Non ce n'est pas possible. Comment il peut être ici.

bad decisionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant