chapitre 44

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"Comme collègue de travail? Sérieusement? De un je suis ton patron de deux tu peux pas dire que tu ressens rien pour moi." Dit-il en souriant.

"Je ressens absolument rien pour mon patron."

"Le gars quand il est pas ton patron par contre..."

"Non aucunement." Dis-je en roulant des yeux.

"Arrête de mentir Luna, je me mets à quelques centimètres de toi et je sais que tu me veux."

"T'as consommé ta marchandise? T'es comme un frère pour moi. Con, chiant, drôle, mais on l'aime comme ça." Dis-je en riant.

"T'es entrain de me mettre dans la section ami? Pour vrai?"

"Oh mon beau Lucas, tu rentreras jamais dans cette section. T'es pas mon ami." Dis-je en riant encore plus.

"Quoi? Mais pourquoi?"

"Parce que j'ai pas confiance en toi et j'aurai probablement jamais confiance en toi."

"Il faut que je fasse quoi pour que t'aille confiance en moi?"

"Arrêter de me mentir, c'est un bon début tu crois pas?"

"Je te mens pas!" Crie-t-il.

"Pourquoi tu m'as cachée tantôt?"

"Tu connais déjà ma réponse."

"C'est pas ta réponse que je veux, c'est la vérité." Dis-je en soupirant.

"Parce que je voulais pas que l'équipe de foot me voit en ta compagnie. Je voulais pas qu'il pense que j'aille besoin de payer une prostituée de bas gamme."

"Merci de ton honnêté Anderson." Dis-je en lui souriant un peu et en m'assoyant sur le divan.

"T'es pas fâchée?"

"Je serai jamais fâchée si tu me dis la vérité, mens moi encore une fois et tu vas manger mon poing en pleins dans ta gueule."

"T'es vraiment laide en rousse." Dit-il en riant.

"Ça fait pas changement de d'habitude."

"T'es encore plus laide que d'habitude je pensais même pas que ça pouvait être possible."

"Faut croire que je suis née pour réaliser l'inimaginable." Dis-je en allumant la télévision.

"J'attends ton coup de poing là."

Je le regarde et lève un sourcil. Il veut que je le frappe? C'est un masochiste ou quelque chose dans le même style? Je voulais dis que le vrai Lucas était un fou détraqué mental!

"Pourquoi je te frapperais?"

"Parce que j'ai dit deux mensonges." Dit-il en s'approchant de moi.

"Lesquels?"

"Que t'étais laide en rousse et que normalement t'es laide."

"Non t'as raison sur ça. Pour une fois dans ta vie t'as raison, mes félicitations." Dis-je en flattant sa joue.

"Embrasse-moi."

"Non, je voudrais pas que t'aille honte." Je le pousse doucement sur le côté et choisis un film. Je vais mettre un film d'horreur, il viendra pas me parler comme ça. Je démarre le film sinistre et m'installe avec les couvertures.

"Je peux avoir un peu de couverture?" Dit-il en tirant pas trop fort sur les couvertures. Je le regarde et lui lance la doudou en plein visage. Tant pis, j'aurais rien pour me couvrir durant le film.

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