CHAPITRE 9 (3) Aime moi une dernière fois!

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précédemment :  Sam -Tu es a moi Rose Alister. Même si tu refuses de l'admettre, même si tu le nies. Je ne laisserai personne l'ignorer.

...

Je ne réplique pas. Que répondre a ça ? Au plus profond de moi, ces paroles raisonnent comme l'unique vérité. Je suis a lui, totalement, a lui, et cela me plaît. Il me caresse tendrement la ligne de la mâchoire de son pouce. Je n'ose toujours pas lever les yeux. Si mon regard croisait le sien, je connais la façon dont cet entretien se terminerait.

-Tu es glacé. S'étonne-t-il en me libérant et me tendant ma chemise. Retire ces vêtements mouillés, enfile ta chemise et met toi au chaud dans mon lit avant de tomber malade. Je ferais sécher tes vêtements devant la cheminée. 

Je le fixe hésitante alors qu'il se détourne déjà de moi. Je serais dans son lit, uniquement vêtue de ma chemise et cette simple idée m'enivre déjà d'un plaisir qui m'est interdit. Je sais d'avance comment cela se terminerait, je m'y refuse.

-je te promets que seuls mes draps caresseront ta peau aujourd'hui. 

Il quitte la chambre laissant mes joues s'empourprer.  Nous jouons à un jeu dangereux, je le sais. Et si ce n'est lui, alors c'est moi qui le rejoindrais. Je quitte mes vêtements qui ne sont plus si trempés maintenant. Ils sont juste mouillés, voir humides, mais je ne peux décidément pas retourner uniquement vêtus d'une chemise chez les Benson. La délicieuse odeur d'un feu de bois se diffuse dans la maison. Quelques minutes m'ont été nécessaires pour me donner le courage de finalement descendre mes vêtements, afin de les faire sécher devant la cheminée. Dieu merci, le salon est vide. Sam se trouve dans la cuisine, il reste dos a moi pour respecter ma pudeur, ou pour ne pas être tenté. Je ne pourrais jamais l'admettre, mais mon seul désir serait qu'il se retourne, là maintenant! Je pose mes vêtements sur le Par-feu, et quand j'ai finit, Sam se tourne vers moi. Je croise son regard plein de désir avant de remonter au plus vite, cette situation nous fait souffrir tous les deux. Il n'est pas nécessaire de la faire durer plus longtemps. 

Dans la chambre, je m'empare de sa couverture, et décide de rester debout, emmitouflé. Je respire son parfum, son odeur, ce soir, il dormira dans cette couverture qui caresse des parties de moi qui ne désire que son corps, sera-t-il autant troublé que je le suis en cet instant ? Le temps me paraît être infiniment long. Si proche, si loin de lui. Mes sentiments sont trop forts. Je savais que cette épreuve serait infranchissable. Si ce n'est pas lui alors c'est moi qui le rejoindrais. Je me dirige vers la porte et laisse tomber sa couverture sur le sol. Alors que j'en suis si proche, la porte s'ouvre. Il est là, Sam se tien devant moi, n'hésitant pas a entrer doucement comme pour jauger ma réaction. Son regard remplis de désir, éveil un peu plus le mien au creux de mes reins. Il n'en faut pas plus à l'incendie dans mon ventre pour se transformer en brasier, évincent mes principes, ma volonté, me consumant de l'intérieur.

Après la pluieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant