7. He will die

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Là, là, vous pouvez me huer, je ne me rappelle même plus pourquoi j'ai écrit ce texte. Je sais bien qu'il y avait une raison, mais pourtant, impossible de remettre le doigt dessus. Tout cela pour dire que je l'ai écrit, pour un concours surement, mais alors lequel, je ne sais plus. (Si quelqu'un s'en rappelle pour moi...). Donc, il date, effectivement. Hope you'll like.

Il avait descendu les escaliers en courant, sans regarder ce qu’il se passait autour de lui. Il ne voulait pas voir cette réalité qui le dépassait. Il ne voulait pas sentir les regards posés sur lui. Les flashs l’éblouissant ne devait plus exister. Il enfila sa casquette sur sa tête pour faire part entre le monde et lui. Comme pour se créer un bouclier. Pour se créer une arme contre ceux qu’ils haissaient. C'est-à-dire tout le monde. Toutes les personnes qui pouvaient le voir, le sentir, le regarder.

Il voulait arriver le plus vite possible dehors pour oublier qui il était, pour oublier où il vivait. Il voulait simplement retrouver un instant qui il était vraiment. Il avait son paquet de clopes à la main, son briquet dans sa poche et un ballon au même endroit. Il devait y arriver et vite. Personne ne devait l’empêcher d’appliquer son plan. De le faire redevenir celui qu’il était rien.

Les marches. Une, deux, trois. C’était l’ascension. L’ascension qu’il avait vécue. Celle qui avait changé sa vie, celle qui l’avait bouleversé. Il en voulait à ces marches, il en voulait à cette symbolique qui le rongeait. Il aurait voulu les frapper, il aurait voulu leur hurler dessus pour leur dire à quel point ça le dérangeait qu’elle lui rappelle sa carrière. Il voulait leur cracher dessus. Mais il ne pouvait pas, il n’avait pas le droit. Les photographes le prenaient de toute part, les photographes lui parlaient. Il n’écoutait pas, il n’écoutait plus. Il ne voulait plus les voir, il ne voulait plus être cette star qu’il était.

Maintenant ils les descendaient une à une, se faisant une symbolique différente. Il redescendait de son trône, il redescendait tout court. Il allait redevenir lui.

Quelqu’un se mit dans son chemin. Ses mains frappèrent alors ce qui se trouvait devant lui : la figure d’un paparazzi qui tomba au sol. Le jeune cracha sur sa cible et sortit en courant. Il avait fait une connerie, mais qu’importe. Qu’importe. Il avait fait un choix, rien ne changerait. Personne ne pouvait lui faire changer d’avis. Liam lui avait couru après, mais il l’avait semé. Enfin, c’est ce qu’il voulait. Etre seul, seul un instant. Seul pour toujours. Plus jamais toutes ses fans, plus cette tourmente médiatique.

Il ouvrit la porte en du balcon en soupirant. Il la referma derrière lui, la claquant au nez qu’un autre paparazzi qui saigna alors du nez, hurlant de douleur. Mais il ne voulait plus rien entendre. Le jeune homme enclencha son iPod et mit la musique qu’il préférait. Cette musique qui le berçait avec cette voix qui lui manquait tant. Celle qu’on lui avait enlevée, celle qu’une fane lui avait arrachée. Elle avait osé au nom de son bonheur lui enlever ce qu’il avait. Il lui avait arraché sa raison de vivre, il lui avait arraché son tout. Il ne vivait plus que pour elle et on lui avait enlevé. Elle lui avait enlevé. Il ne pouvait désormais plus vivre une seconde sans vouloir haïr le monde entier, sans vouloir tuer le monde entier. Toutes ses personnes qui ne croyaient pas qu’il était heureux, qu’il ne pouvait pas être heureux avec une fane ou avec une fille normale.

Il lança son iPod lorsque le morceau s’acheva. Il n’en aurait plus besoin. Cette voix et cette personne qu’on lui avait enlevée, il allait le retrouver. Elle était morte à cause de cette fane, poignardée dans le dos dans un supermarché. Il allait la demander en mariage, Meadow, cette fille qui était sa seule source de lumière. Mais on ne lui avait pas laissé le choix. Il se rappelait encore des cris de son amante, de la fane qui hurlait de bonheur, de l’ambulance arrivant plus vite que l’éclair sur les lieux. Il se rappelait même des mots du médecin lorsqu’il était arrivé à l’hôpital, des hurlements qu’il avait poussés.

Maintenant, il allait la retrouver.

Il entendit des coups de poings sur la vitre derrière lui. Il soupira, il aurait du garder son iPod sur ses oreilles. Mais rien n’allait changer, même si c’était quelqu’un qu’il connaissait, quelqu’un qu’il aimait. Une voix hurlait à l’intérieur, surement celle d’Harry en larme sur le bord de la vitre. Il était malheureux, mais pas autant que lui à cet instant précis. Il avança vers la rembarre, l’escaladant sous les cris de tout le monde.

Et là, il tomba.

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-          Bonjour Malik, résonna sa douce voix dans l’oreille du jeune homme.

Le réveil sortit Zayn de son long sommeil. Il ouvrit doucement les yeux, regardant devant lui le plafond blanc de la chambre de son amante. Ca faisait des jours que ce rêve ne partait pas. Des jours que ça le tourmentait. Devait-il en parler ? Devait-il parler de ce rêve bizarre ? Il veillerait toujours sur Meadow, jamais il la laisserait se faire tuer pour une ânerie de fane. Il l’aimait trop pour qu’elle se fasse attaquer par une groupie en chaleur. Il l’aimait, plus que lui-même. Mais pourquoi rêvait-il de ceci alors ? Pourquoi se suiciderait-il ?

Il n’était rien sans elle, rien sans ses sourires et sa joie de vivre. C’était surement ça, rien de plus. Il ne fallait pas s’en faire pour si peu. Ce n’était absolument rien. Rien du tout même ! Il soupira doucement et chuchota quelques mots à la jeune femme qu’il aimait tant. Sa Meadow. Il caressa doucement le visage de la jeune femme et l’embrassa. A ce moment précis, il était le jeune pakistanais de seize ans qu’il avait besoin d’être. Pas besoin de se suicider pour.

Mais pourtant, trois jours plus tard, son rêve devint réalité. Ce n’était rien de plus qu’un rêve prémonitoire.

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