23. Tell Me It's Possible

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Pour la petite histoire, ce texte avait failli être une fiction dont la fin aurait été ce petit texte. Cependant, je ne l'ai jamais écrite, et je me suis contentée d'écrire la fin et de la poster sur la galerie de textes. Comme c'est le genre de choses que j'écris en ce moment, je vous avoue que, pourquoi pas l'écrire une fois ?

Elle était debout dans la cuisine. Elle regardait par la fenêtre quelque chose. Il ne savait pas quoi. Il savait juste que le vent faisait bouger doucement ses cheveux. Il flottait dans le vent, comme des nuages. C’était comme s’il ne pouvait pas les toucher, qu’ils étaient insaisissable. Il se demandait à quoi elle pouvait bien penser, ainsi. A ce qu’elle prévoyait pour sa journée, comment elle allait s’y prendre. Il aurait voulu lui demander ce qui la rendait ainsi, si pensive. Il aurait voulu s’approcher, lui parler. Il aurait voulu tout savoir, tout comprendre, se sentir moins perdu face à elle. Mais il ne pouvait pas, il n’avait pas le choix.

Il n’osait pas la regarder plus longuement, il baissa les yeux. Elle était si spéciale, si incompréhensible. Le moindre regard pouvait la mettre de mauvaise humeur. Elle était comme ses cheveux, intouchable. On ne pouvait pas la remercier, lui demander ce qu’elle prévoyait. La moindre question pouvait la faire hurler. Elle était énervante. Elle l’énervait, vraiment. Pourtant, quelque chose l’empêchait de la frapper.

Sa survie.

-          Il va arriver dans trois minutes. Les flics sont déjà en bas, fit-elle lorsqu’il pénétra dans la cuisine.

Niall avala doucement sa salive, s’approchant doucement de la jeune policière. Elle veillait sur lui depuis bientôt six jours. Il avait toujours son regard collé sur lui, ses mains attrapant la télécommande. Elle lui collait à la peau, elle l’insultait fortement. Mais il était obligé de la côtoyer, de partager la deuxième place de son lit avec elle, de la laisser trainer en pyjama chez lui. C’était Paul qui lui obligeait. Il voulait qu’il revienne vivant, quitte à ce qu’il soit malheureux un certain temps.

Au début, ca avait été le cas. Le premier jour surtout lorsqu’elle lui avait comprendre que ca l’embêtait réellement d’être là. Elle n’avait d’ailleurs pas été de main morte. Elle ne s’était pas gêné de tout lui déballer, pourquoi elle était là. Il avait fini assis sur le canapé en larmes tellement qu’elle lui avait fait peur. Pis, finalement, il s’était même mis à apprécier sa présence, au fur et à mesure. Les jours s’étaient écoulés, elle était devenue de plus en plus gentille. Ou c’était peut-être lui qui le pensait. Mais cette fille était devenue presque important pour lui. Sa présence le rassurait. C’était comme si quelqu’un s’occupait de lui toute la journée.

-          Vas-tu descendre ?

-          Oui. Ce sera Patrick qui sera là.

Elle tourna les yeux vers l’irlandais lorsqu’il lui toucha l’épaule. Elle s’y était attachée, pour finir. Son patron l’avait envoyée à contre cœur au début. Elle l’avait détesté, elle avait envie de le gifler à chaque fois qu’il passait devant elle. Elle ne l’aimait pas, il lui faisait risquer sa vie à chaque minute. Chaque minute qu’elle restait vers lui pouvait l’entraîner à la mort. Ca lui faisait peur, il recevait donc toute sa colère. Il le méritait d’après elle.

Mais désormais, elle avait envie de le revoir lorsque le connard qui voulait l’abattre serait mort. Elle avait envie de mieux le connaître. Elle avala doucement sa salive.

-          Dis-moi que tu vas survivre, je t’en prie.

-          J’aimerais bien.

Elle ne remonta jamais dans l’appartement de Niall Horan. 

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