26. Dakota // h.s

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A la base, cette nouvelle et la suivante devait faire partie d'une galerie de textes (10) écrits pour les Jeux Olympiques de l'écriture (http://the74thog.skyrock.com/). Cependant, ne l'ayant jamais terminée, je pose mes textes terminés ici, en espérant qu'ils vous plaisent. 

PS : J'espère un jour terminer les trois textes des filles. Je vous laisse le trailer des parties qui seront les suivantes. 

Alors qu’Harry regarde par la fenêtre de son appartement londonien, il n’est pas surpris de voir que des flocons voligent dans le ciel pour venir atterrir sur le goudron qui recouvre le sol de cette cité qui est devenue sienne. La saison est propice à ce genre de météo, et l’habituelle pluie qu’il entrevoit dès qu’il tire les rideaux de sa chambre ne peut être que remplacée par sa camarade gelée, qui n’est au fond qu’elle dans des nuages un peu trop froid pour qu’elle reste dans son habituel état. Pourtant, il pousse tout de même un long et langoureux soupir. Si le petit crépitement de l’eau sur ses cheveux, sa tête, ses épaules, son dos, son ventre, ses bras, ses jambes, ses pieds était passé dans le train-train quotidien qui dessinait sa vie, les perles de l’hiver fondant sur ses mêmes parties étaient encore dans la partie « nouveauté dans l’année » et les nouveautés, cela n’a jamais été le genre de choses qu’il a apprécié.

Alors, il fait volte face, ne voulant pas avoir la vue de la ville enneigée plus longtemps, et se décide à enfiler un long jeans, comme à son habitude, ne changeant pas son habillement pour une température qui le voudrait, juste pour l’ennuyer. Pour ce qui est du haut, il se laisse tout de même influencer par la vision qu’il a eu pour sortir de son armoire une chemise à manche longue avec un blaser. Les blasers, il n’en porte pas souvent, et il sait très bien que cela va faire parler les fans qui le stalkent tous les jours. Le management sera content de le voir partout sur le web, comme sur les couvertures des journaux, qui auront surement inventés un rendez-vous galant pour cette tenue, alors que sa petite amie, pour le coup, n’était que le temps un peu pourri du genre. C’est son petit-ami, du coup, pas sa petite-amie, mais il ne relève pas. Il ne fait qu’y penser avec un petit sourire amusé sur les lèvres, avec ses affaires sur les bras, le pantalon sur ses jambes, se dirigeant dans sa salle de bain pour s’adonner à son rituel du matin.

Une fois douché, rasé, déodorisé, parfumé, les dents nettoyées, il sort de la pièce avec un linge autour de la taille, repartant dans sa chambre comme tous les matins, ayant oublié de prendre un caleçon pendant qu’il s’amusait à fouiller son dressing. Il n’allait pas remettre l’ancien, de surcroit, alors il préfère refaire le trajet pour tout mettre dans sa chambre. De plus, la fenêtre de sa chambre ne donne que sur la cour intérieure de l’immeuble, et à part la concierge qui est un peu une voyeuriste, personne ne viendra perdre des photos de lui alors qu’il est entrain de se préparer. Il tire un slip du dernier tiroir, l’enfile derrière son paravent en tissus, avant de l’enlever pour pouvoir enfin mettre de façon définitive son jeans, sa chemise, et son blaser.

Il part dans la cuisine et alors qu’il est sur le point d’ouvrir la porte de frigo pour y attraper la confiture qu’il souhaite étaler sur son pain pour déjeuner, son téléphone sonne sur le bar. Il soupire pour la deuxième fois de la matinée, et se dirige vers l’objet vibrant. Il le fait glisser entre ses doigts, avant de décrocher :

-          Hum ?

-          Harry ! Tu as quinze minutes de retard ! s’écrire la voix de Paul à l’autre bout du fil.

Il lève un sourcil, et jette un coup d’œil sur l’horloge du four. Il n’est que sept heures du matin, et il est censé avoir rendez-vous à sept heures trente. Il ne comprend pas. Alors, il ne peut s’empêcher de sortir d’une voix surprise un gros :

Juste un motOù les histoires vivent. Découvrez maintenant