The virginity game: mix

#18

Pdv Jack
Putain mais il va pas bien ou quoi ce con ! Je marche dans le couloir avec Élodie, nous nous dirigeons vers la salle de bain. Il a de la chance parce que je l'aurais démonté. Si Mike n'avait pas intervenu peut être que j'aurais réussi avec June, fais chier ! Ça m'a réveillé sec, l'effet du whisky est passé et je me retiens pour ne pas frapper dans le mur. Élodie brise le silence.
- Ça va ?
Je ne suis pas trop d'humeur à parler donc j'articule à peine un "ouais !"
Mais elle ne se démonte pas.
- Pourquoi il a fait ça ?

- Va lui demander à ce fil de pute. Dis je agressivement.
- Pas la peine de me répondre comme ça.
Élodie s'arrête.
- Merde, elle est où la salle de bain.
Je connais la maison de Sarah par cœur alors j'indique une direction.
Nous arrivons bientôt devant la porte. Elle la pousse et nous entrons.
Élodie fouille dans les placards un moment, pendant ce temps j'observe la luxueuse salle de bain que je connais par cœur. Ils ont dû en claquer de la thune pour l'avoir ! Enfin vu que la famille de Sarah est pleine aux as, la famille parfaite par excellence. Tous l'inverse de la mienne !

- Tiens met ça sur ton œil.
Elle me tend un coton imbibé d'un truc dont j'ai oublié le nom. Je le mets sur mon œil et réprime une grimace de douleur. Je regarde Élodie et j'ai soudainement une monstrueuse envie de l'embrasser comme au réfectoire mais sans la gifle à la fin !

Pdv June
Notre baiser est devenu fougueux et désireux. Il me soulève pour me déposer sur l'îlot central. Instinctivement je replie mes jambes autour de sa taille. Dans ma tête je savais déjà que j'avais perdue mais je savais aussi que je ne pourrais pas m'arrêter. Je suis piégée, piégée par ce mec qui me fais tant d'effet, piégée par son regard, piégée par son corps, piégée par ses lèvres. Mais après tout, ne serais ce pas ce que je voulais depuis le début ? Si je voulais gagner, je l'aurais repousser mais j'en ai envie, j'ai envie de sa chaleur, de ses lèvres, de son corps, de lui tout entier ! Ses mains se baladaient sur mon corps et j'aimais ça. J'aimais ça et j'approfondis notre baiser en passant mes mains derrière sa nuque. Je joue dans ses cheveux. Et puis je me rends compte de quelque chose. Quelque chose que je ne voulais pas m'avouer. Depuis le début je l'aime, j'aime Mike, j'aime son caractère moqueur, ses sourires irrésistibles, j'aime tout chez lui et depuis le début je lui appartenais et ma défaite était inévitable.

J'allais perdre ce jeu, mon bracelet, ma virginité, tout ! Mais cela ne me dérangeais pas plus que ça car je l'aimais et maintenant j'en étais sûre ! J'aurais perdue si la porte ne s'était pas ouverte et que nous ne nous étions pas brusquement écartés, moi descendant du comptoir. Juste avant de voir surgir Laura, ma sauveuse ! Elle me tire avec elle et nous sortons. Je penses que si elle n'avait pas fait cela, je serai retournée derrière ses lèvres ! Car même si je sais que c'est mal, je suis addict et ça me fais peur, j'ai beau résister je suis accro à lui, il faut se rendre à l'évidence !

- June qu'est-ce qu'il t'ai passé par la tête ? Tu te rends compte de ce que tu allais faire ?
- Oui je m'en rends compte et peut être que ça aurait été mieux si tu m'avais laissé faire !
- Quoi mais tu débloques ! C'est vrai on s'est amusé mais n'oublie pas ce sont des joueurs. Tu voulais lui donner ta virginité ? Vivre ta première fois avec quelqu'un que tu n'aimes pas ?
- Qu'est-ce qui te dis ça ?
- Hein ? De quoi tu parles ?
- Rien laisse tomber
- June ! Non ne me dis pas ça !
- Ne me dis pas quoi ? Que je l'aime ? Ben c'est raté parce que oui, Je suis amoureuse de Mike et oui, j'étais prête à perdre avec lui.

- June tu ne peux pas !
Je soupire.
- Je sais mais ça ne se contrôle pas. Foutu sentiments de merde !
- Tu ne peux pas, c'est un joueur, June, un joueur.
Elle commence à m'énerver, là. Comme si je l'avais fait exprès !
- Ce n'est pas ma faute si je suis tomber amoureuse de Mike, c'est arriver c'est tout !
Je me retourne pour lui cacher mes larmes et j'aperçois une ombre. Je ne distingue qu'une chose, un sourire, son sourire.

Et merde !