Dix-sept.

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Je suis vraiment désolée pour l'attente, j'ai eu une poussée d'inspiration pour " ta place est dans mes bras " et finalement ça a pris ton mon temps, surtout que j'avais oublié avoir coupé le chapitre seize aussi... Sadiquement ? x) 

Désolée aussi de la petitesse du chapitre, il me faut un peu de temps pour me remettre dans l'ambiance ^^ Mais vous en faîtes pas, je la continue pour sûr ! 

Bonne lecture ! 



Eliel se sentait extrêmement joyeux, non seulement il pouvait enfin voir Hisae sans se retenir, mais en plus, il lui avait offert un petit sourire. Il fallait savoir que le blond souriait une fois par an. Cela prouvait donc sa joie et le contentait d'autant plus.

— Comment es‑tu venu, dis, et pourquoi ? Les murs de ce verger sont hauts, durs à franchir, et ce lieu, ce serait ta mort, étant qui tu es, si quelqu'un de mes proches te découvrait, se lança Hisae dans une interprétation de Juliette, l'expression redevenu sérieux et des coudes posés sur l'appuie fenêtre.

Le brun pouffa en cherchant dans sa mémoire la réplique de Roméo. Il avait fait cette pièce au lycée en option théâtre mais il avait joué un personnage secondaire, probablement pas assez bon pour jouer l'amoureux transi.

— T'es nul, tu ne connais même pas tes classiques, remarqua Hisae.

— Chut, je réfléchis.

Il baissa la tête et posa une main sur son front, tentant de se remémorer les fichues paroles de ce Roméo. Tout ce dont il se souvenait, était cette phrase entêtante « Roméo, pourquoi es-tu Roméo ? », mais rien ne lui revenait en tête. Avait-il une si mauvaise mémoire ?

— Nul nul et nul, l'accabla son petit blond.

Eliel releva la tête et roula des yeux devant lui.

— C'est pas ma faute, j'ai été traumatisé quand ma prof de théâtre m'a refusé son rôle, à la place elle a prit un mec super cul-cul la praline, ça m'a énervé alors j'écoutais même pas ce qu'ils se disaient.

— Nul et en plus jaloux, répéta le lycéen avec un autre petit sourire.

L'étudiant fondit sur place, malgré qu'il l'ait rabaissé à des adjectifs pas très glorifiants. Hisae semblait vraiment heureux et rien que ça, le remplissait de joie.

— Ose me le redire en face, le provoqua le brun en posant ses mais sur ses hanches.

— Nope, je ne traîne pas avec des nuls moi, persista Hisae.

Eliel gonfla le torse et eut une mine boudeuse digne d'un enfant en plein caprice refusé.

— Non tu ne traînes effectivement pas avec les nuls, en revanche, tu les embrasses et...

— Ok tais-toi j'arrive ! paniqua le blond en regardant derrière lui, s'assurant que personne ne l'ait entendu.

Le plus vieux sourit en le voyant passer une jambe par-dessus, puis l'autre. Il se mit juste en dessous pour le rattraper et le regarda descendre attentivement, ne loupant une miette de ses fesses au premier plan. Il se réjouit d'avance de le tenir dans ses bras, il tendit d'ailleurs ceux-ci pour le réceptionner et accrocha ses mains sur sa taille dès qu'il fut à sa hauteur. Quand il toucha le sol, il se retourna et mis ses deux mains sur le torse du brun pour ne pas qu'il s'approche trop près de lui.

— Eliel t'es vraiment un enfant, pourquoi t'es venu ? Mon père est d'accord donc c'est bon, on aurait pas eu besoin d'attendre longtemps. En revanche, s'il nous surprend, la donne pourrait changer, gronda Hisae en fronçant les sourcils.

Petits frères. [BxB]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant