Souvenirs { Partie 2 }

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J'haletais à un rythme que mon cœur n'arrivait plus à suivre.
Cette pression, cette angoisse, cette honte, ce dégoût n'étaient que les pires ennemis de mon corps en panique.
Je m'étais relevé, lentement en regardant une fois encore, l'horreur que j'avais produit.
Je voulais gerber ou mieux : pleurer, face à cette abomination.
Je tremblais rien qu'en regardant mes membres. Bizarrement, j'eus constaté quelque chose d'étrange.
Mes veines...
Elles étaient anormalement grosses.

Pourquoi ?
Qu'est-ce que ça signifiait ? Pourquoi étais-je...

Un enchaînement de toux résonna derrière la vitre.
Peg.

Je brisai la baie vitrée à l'aide d'une chaise et pénétra l'autre côté de la pièce. Peg était en sueur et suffoquait , avachie sur un lit d'opération .
Je l'avais libérée en vitesse de ces seringues et de ces fils qui pénétraient sa peau. Puis l'eus prise dans mes bras en la calmant de ses pleurs.

《 Ça va aller, Peg, ça va aller, je suis là, chuuut.

_ J'ai peur Tris... j'ai mal... partout... ils m'ont fait... mal... très mal Tris...

_ Ils ne te feront plus jamais de mal, Peg. Je te le promets. 》

Et là, j'étais sérieuse.
Pendant toutes ces années ils m'avaient utilisé, exploité, martyrisé ; ils m'avaient réduit à l'état d'une chose faite pour subir la science, et je l'ai accepté sans savoir pourquoi. J'ai été docile et je l'ais continué .
Mais... là, ils étaient allés trop loin !

Ils étaient des monstres mais je ne le pensais pas à ce point. Pas au point de martyriser la personne qui m'étais la plus précieuse en ce monde !
La rage m'eut prise mais il était trop tôt. D'abord on devait sortir d'ici. Je ne supporterais pas de rester une minute de plus dans cet endroit sachant qu'ils pourraient le refaire.
Et j'étais plus que déterminé à ce moment.

Je l'avais déposé doucement. Il fallait que l'on sorte d'ici au plus vite.

《 Qu'est-ce qu'il y a ? Me demanda t-elle

_ Je n'ai pas le temps de t'expliquer. Lui ais-je dis en la tirant. Viens ! 》

Je l'eus prise par la main et nous traversâmes la pièce jusqu'à la porte. Je faisais en sorte qu'elle ne voit pas l'essaim cadavérique réuni dans un bain de sang en mettant mon corps à tavers. Je n'aurais pas supporté qu'elle le découvre, même moi je n'avais pas pu le faire, alors que c'était signé par mes propres mains.

Nous sortîmes de la salle et nous nous retrouvions dans les longs couloirs blanc. L'alarme résonnait tandis que les lumières rouges eurent donnés une atmosphère pesante. On ne pouvait plus aller dans les dortoirs, non, plus après cela.

Nous emprêtions des chemins que je n'avais jamais eumes connaissance en six ans. La rage avait donné place à la panique. Je ne savais pas du tout où nous allions : le domaine était grand, nous étions des souris dans ce labyrinthe.
Nous fuyons comme des folles dans ce lieu infini, aux  couloirs identiques, pourtant tout était calme à notre passage.
Je ne comprenais pas.
Il y avait l'alarme, il y avait les feux alors pourquoi l'ambiance était-elle aussi posé ?

PAK !

Ma tête se fracassa contre le sol.
Quel choc, ça faisait mal !

J'ouvris péniblement mes paupières, encore saisis par le choc et les levaient vers Peg.
Ma sœur, qui devint nette, était pétrifié de tremblote, en regardant devant elle.

《 Qu'est-ce qui se passe ? 》 Demandais je.

Elle n'eut pu me répondre, trop terrifié. Je levai ma tête endolori et regarda dans sa direction.
Là, mon regard s'eut agrandit une fois encore.
Un homme massif portant une sorte de combinaisons blanche rechargeait son pistolet devant nous.

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