••● Chapitres 14 ~ Partie 2 ●••

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" Attention ! Ce contenue peut porter à des scènes violentes voir choquante. "


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Le sang gicle au sol.

Une marre du liquide se forme et s'étend jusqu'à inonder le parterre gris.
La tâche rouge s'aggrandit au fur et à mesure, et finit par se répandre sur tout le tissu blanc.

Il penche lentement sa tête vers son buste.
Ma flèche y est planté, en plein dans son centre.

Tel un poignard que l'on aurait inséré de sang froid et d'aucune pitié.

Il relève sa tête face à moi, sans dire le moindre mot.
Malgré la blancheur de son casque , j'arrive à percevoir son visage : sa bouche béante entrouverte ou plutôt cette expression dans son regard plus stupéfait que choqué .

Il ne s'y attendait pas.

A vrai dire : personne ne s'y attendait.

《 Mais... qui est tu ? Demande t-il d'une voix étranglé.

_ Celle qui déteste les ordures tyrannique dans ton genre, rappel toi bien de mon passage car c'est le seul que tu retiendra en enfer !

* Slak ! *

Je retire d'un cran ma flèche l'ayant poignardé.
Son corps s'écroule et rejoins le liquide rougeâtre émis par son corps.

《 Commandant ! Hurle un Magistrat horrifié.

_ Non ! C-C-C'est impossible ! À quel moment... 》

Je ne perds pas de temps et saisis mon arc.
Les trois Magistrats et les deux autres retenant la gamine s'écroulent à mesure que je tire.

Je rejoins ensuite directement la mère toujours étendu parterre, la délie de ses liens et la transporte jusqu'aux deux hommes accompagnée de l'enfant nous ayant vite rejointe.

《 Nina... où est Nina ? *kof* *kof*

_ Maman ! Je suis là ! Pleure la gamine près de nous.

_ Oh ! Cieux merci ! Mille merci à vous d'avoir libéré ma fille, merci... merci beaucoup...

_ Il faut se dépêcher. 》Lui répondis je d'une voix sèche.

J'atteins les deux hommes ligotés et dépose doucement la mère au sol.

《 Allez vite ! 》 Ordonné je en brisant les liens des prisonniers.

Il ne fallut qu'un seul coup pour que les menottes des deux gaillards ne se brisent.

《 Fuyez ! Je vous couvre ! 》

Le compagnon blond du chauve, l'aide à se relever, malgré les balles incrustées dans sa chair. Il soulève par la suite la jeune femme encore fébrile sur son autre épaule ainsi que la gamine.
Je crée rapidement une ouverture en neutralisant trois gardes qui obstruait un passages.
Ils ont encore une chance.

《 M-Merci... Prononce l'homme chauve.

_ On ne vous sera à jamais reconnaissant. 》Termine le blond.

Et ils s'éclipsèrent avant même que les gardes n'aient pu réagir.

●••


《 Merde ! Mais où sont ils ?! S'écrit l'un des lieutenants

_ Ils se sont cassés, je n'ai rien vu venir !

Snelar GameOù les histoires vivent. Découvrez maintenant