••• Chapitre ~ 16 •••

31 5 0
                                    


Un mois s'est écoulé.

La gare privé du district six est bondée, non par ses commerçants ou modestes habitants  mais par sa bourgeoisie peu nombreuse est-elle. Accompagnée de quelques membres du gouvernement, de journalistes, de photographes, et d'autres médias qui se complètent par un grand cortège de Magistrat.
Cela fait déjà deux semaines que les convois furent misent en place. Chaque jours, un train eut conduit cent enfants d'un district jusqu'au district huit, lorsque l'envoi de tous les gamin de ce district est achevé, ils lancent le même procédé pour le suivant.
Maintenant que les transfèrent des enfants des districts quatre et cinq ont été accomplis, c'est au tour du district six de le subir.

•••

Un gros vacarme encombre la gare à ciel ouvert.
Le maire et représentant du district ouvre l'occasion par un discours des plus long et insipide d'où la foule manifeste bien son ennui.
La foule : une bourgeoisie de tous les âges, allant des plus âgés des vieillards aux plus jeunes gamins, car oui, les aisés ne sont pas concernés par le conflit que traverse Krost. Les enfants de ces personnes au rang élevé de la société sont même à leurs côtés, assistant comme eux à cette cérémonie d'ouverture du convois.

Une sonnerie retentit, coupant le long monologue qu'eut entamé le maire.
C'est l'heure.
Décidément, tout est programmé afin que chaque action convienne bien à son temps, surtout que le trajet pour atteindre le district huit n'est pas la moins périlleuse.

Les cent premiers gamins, isolés du public, avancent jusqu'au train moins futuriste que ceux d'habitude, long et lévitant de quelques centimètres du chemin de fer qui est également coupé en plusieurs voitures.
Rien que leur image provoque des hauts-le cœur dans l'assemblé.
Les image de ces gamins... non de ces zombies qui titubent en file indienne est plus qu'infâme à l'œil nu. Les premières rangées s'écartent en vitesse de leur passage, ne voulant point être davantage à proximité de ces affreuses créatures.
Des murmures s'ensuivent marqués par le dégout et la crainte qui figure sur les visages de ces hautains personnages.

Les enfants qui n'en ont plus l'air, continuent d'avancer sous l'escorte des gardes.
Leur teint affreusement pâles les démarquent bien de cette assemblée colorée, comme-ci une dimension de noir et de blanc se serait jeté sur ces pauvres petits ; même les plus noirs d'entre eux ont virés au gris, à ne rien comprendre. De grosse poche se sont creusée sous leurs yeux exorbités, pour d'autres, dans leur regard fermés. Tandis que les cheveux sales et gras ont prient une majeur partie de ces frêles visage ; en ne comptant pas les corps flottant dans des combinaisons grisâtre qui se confondent avec leur peau fantomatique.
À ce demander ce qui c'est réellement passé dans ces camps, fermés et isolés dans ces recoins secret du district.

Ils montent dans le train, dans un pas synchronisé et traînant.
L'inexpressivité de leur visage est assez aberrante, pareil à ce qu'on leur ai arraché toute âme de leur réceptacle poisseux. Même les plus rebelles d'entre eux ont finit par devenir de docile silencieux. Les plus jeunes qui sont les premiers à l'intérieur, semblent être des robots contrôlés car tout leurs faits et gestes sont mesurés tel des Magistrats en entraînement militaire.
Après plusieurs minutes, les cent premiers enfants du district sont enfin installés dans le train. Par mesure de précaution, les Magistrats ont préféré cloitrer les vitres, afin qu'il n'est pas de risque de fuite ou dans des cas plus graves, de suicide.

« Mesdames et messieurs, appuie le maire pour conclure, je déclare le départ du premier convoi du district six officiel ! »

Ces mots se finirent par les applaudissement de la foule, soulagé que cette festivité touche à sa fin.

« Qu'une bonne route les attendent, par ce temps radieux ! » Termine t-il avant de clore ces applaudissements.

Les phares s'allument, malgré le jour, une lumière blanche se produit sous le train et les autres voitures qui lévitent, les rails deviennent blanc tel un nouveau chemin que l'on vient de tracer.
Alors que le train s'apprête à partir, une étrange vapeur fait apparition. Cette vapeur suspecte créer  un long nuage de fumée gris qui embaume tout le quai.

« Que se passe t-il *kof* ? » Toussote le maire surprit par ce phénomène inquiétant.

Ce désordre imprévu, commence à semer le trouble dans la foule. Les riches toussotes, certains essayent de s'éloigner le plus vite possible en voyant cette fumée devenir imposante, d'autres, voient un instant de panique.
Les fils-filles bourgeois pleurent ou crient de terreur, des parents essayent de retrouver les leurs dans ce désastre, certains maudissent ou injures cet évènement, les Magistrats tentent de rétablir l'ordre mais cette tâche est plus que farouche.

« Mesdames et messieurs, je vous prie de bien vouloir garder votre calme et de vous éloignez de la gare, merci. » Dit le maire qui fait de même.

L'assemblé, suit les conseils de l'homme rond en costume azuré et commence à évacuer la zone quand soudain, des hurlements déchirant retentissent dans tout le périmètre ce qui stoppe immédiatement les bruits de la foule ainsi que son repli. 
Personne ne peut dire si cela semble humain ou animal, ces cris aigus à l'unisson ont une cossonance si étrange et irritante que ce n'est pas que d'une paire d'oreille qu'ils ont put rebuter par leur affreux chant.

De longues flammes jaillissent et danse dans la vapeur qui se dissipe, suivi par des éclats d'étincelles, tandis qu'un grincement étrange résonne mêlé aux hurlements.
La scène semble presque se passer au ralenti lorsque tout le monde se retourne en même temps vers le train, par leurs bouches qui s'ouvrent lentement pendant que leurs pupilles rétrécient dans chacun des globes blanc.

« Fuyez ! » Hurle un Magistrat.

Des projectiles enflammés fracassent les murs de la gare en verre, la végétation décoratrice est incendiée ainsi que tout objet aux alentours. La déflagration réussit à faire trembler la terre et écrouler le public quittant la gare.  Le gaz propulse des flammes dans les airs de façon si incroyable que terrifiante pour retomber et dévoiler un vestige de désolation brûlant à sa source.

Le public qui a eut le temps de s'enfuir avant l'impact, regarde depuis une colline les lambeaux de la gare ou de ce qui en reste s'embraser en silence. Il n'y a que quelques blessés à déplorer, dans tout ce monde, ayant été trop près de l'incident pouvant malgré ça avoir des chances de guérir mais pour tous les autres, l'instant qu'ils viennent de vivre n'est guère soignable.
Un profond silence nait entre chacune de ces personnes interdites.
Les larmes ont remplacés les sourires hypocrites, la peur l'ennui compati, les poings les mains qui applaudissent, les regards dévastés les regards hautains, les corps qui tremblent à ceux qui se pavanent, les gorges douloureuses les gorges déployées, l'air chagriné l'air méprisant, le silence les bruits inutiles.

Les journalistes aussi choqués par l'événement  n'ont cependant pas perdu une miette de la scène.
Les caméras drones tourne toujours, elles ont tout filmé. 
Elles sont désormais marquées par la catastrophe historique qui vient de s'inscrire dans le district six. 

{ Chapitre à réécrire }

Snelar GameOù les histoires vivent. Découvrez maintenant