••● Chapitres 12 ●••

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Les raflent commenceront demain.

Pourriture de gouvernement !

Le contraire ne m'aurait pas étonnée !
Eux ! Changer ?
Ah !
Faudrait vraiment un miracle pour changer de foutus gros enfoirés !

Les raflent ont débuté depuis cinq jours.
Les Magistrats enlèvent chaque enfants et petites personnes des districts avant de les charger dans des fourgonnettes pour destination des camps qu'ils ont installés dans chaque recoins de ceux-ci en attente d'un transfert.

Leurs interventions sont visionnés sur les écrans géants misent à disposition du public dans tout le district.
On nous diffusent un court instant des scènes déchirantes en provenance des districts quatre et cinq.
Ces parents ôtés de leur enfants larmoyants, attaquent la justice afin de les reprendrent, sous l'influence d'une émeute déchainée jusqu'à l'arriver des forces en renfort.
Et là tout ce coupe.

On nous remontre une scène similaire 2 heure après.

■▪▪

Les raflent sont faient dans l'ordre des districts.
Ils y sont passés en premier. Mais bientôt, notre tour viendra.

Le district six...

L'atmosphère est pesante depuis ces cinq dernier jours. Chaque minutes, chaque seconde, augmente l' angoisse naissante qui s'y est infiltrée.

Je n'imagine pas ce que les parents doivent ressentir à l'égard de ça. Dire que la plupart subiront les même épreuves que leur précédents.
En ne comptant pas l'épouvante des enfants regardant ces gamin hurler et pleurer pour finir jetés dans un véhicule du gouvernement.

Avant ce terrible moment, ils nous prépare déjà, dans le but de nous faire baisser les armes en propageant cette propagande de scènes éplorantes

Pour des enfoirés, ils portent bien leur nom, ces salauds !
Et la preuve qui le renforce est cette scène des plus glaçantes...

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Une famille. - Composée de cinq membres - Allant de la plus jeune au plus vieux. Cette scène est filmé par de là une sorte d'étagère, en constatant le point de hauteur, filmant la majeur partie de la pièce.
Une famille à première vue uni, priant autour d'une table en bois, les mains jointes, visiblement à l'écoute des paroles émise par un grand homme barbue, qui doit sans doute être le père de famille.

Tout à coup, la porte claque.

Des Magistrats aux combinaison marrons pénètrent la salle à manger et trouble le repas familiale.
Ils arrachent les enfants de leur sièges sans aucune gênes, et par maladresse en font tomber les couverts.

La discorde éclate.
Le bébé pousse un sanglot strident suivi des crient des enfants essayent de se débattrent désespérément des mains des Magistrats, tandis que des tollés désapprouvante se mêlent au conflit.

Le père de famille se lève, un Magistrat lui fait signe de se rasseoir mais le père n'obéit pas.
Il avance vers lui puis s'arrête à quelques secondes, hésitant un instant.
Le voyant ainsi, il semble réfléchir. Sûrement à ce qu'il lui coûtera de défier la justice, ce qu'il sucitera d'entraver la mission des Magistrats mais il ne peut pas passer cela, il ne peut pas laisser ces gardes emmener ses enfants dans un endroit sans avenir où ils ne seront que possession du Conseil.

Il ne doit pas !

《 Lâchez mes enfants ! Enfoirés de gardes ! 》 Rugit il.

Il dresse son poing avec élan et l'enfonce dans la gueule de ceux qui retiennent ses enfants. La pression du poing est si puissante qu'une fissure s'est ancrée dans le verre noir du casque de l'un d'entre eux. Après plusieurs coups qui en font tomber plus de deux, il place ses deux enfants derrière lui, dans les bras d'une femme pensée être son épouse.

Les trois autres viennent à se moment s'abattre sur l'homme.

Celui-ci se débat du mieux qu'il peut, mais malgré sa carrure imposante le nombre l'emporte.
Il se retrouve plaquée, à en être écrasée par la force des soldats.

《 Lâchez mon mari ! 》 Hurle son épouse en brandissant un couteau.

Elle est foudroyé de plein fouet par une décharge électrique lancé par celui au casque fissuré.
Son corps s'écroule sur le bois du plancher et tremble sous l'effet de l'electrochoc.

《 Maman !

_ Non ! Lila ! Espèce monstre ! 》Vocifère le père avec indignation.

Sa tête est balayé d'un fort coup de pied, puis écrasé sous la semelle de la botte noir d'un justicier.

《 La ferme traître ! Tu vas payer de ton insubordination ! 》

Ils lui attachent les mains sur le champs.
Noué dans le dos, il lui est impossible désormais de s'enfuir ou de tenter toute forme de résistance. Ils le mirent à genoux face à la caméra, comme ci ils savaient dès le début son emplacement.

Nous voyons sont teint pâle, usée par la fatigue et par les coups, ses cernes, sa barbe abondante brune virant au gris , ses marques sur le visage et son haut troué, laissant paraître ses muscles en sueur, d'ouvrier.

Il se mort la lèvre afin d'étouffer un pleure.

Il sait très bien ce qui va lui arriver.
Comme tous d'ailleurs.

《 As tu des dernières paroles à prononcer ? 》Lui demande le Magistrat à ses côtés, arme à la main.

Comme sorte de réponse il tourne sa tête vers ses enfants ayant déjà les larmes aux yeux . Un sourire triste s'affiche sous ses traits dures.

《 Mes chéris, papa vous aiment très fort, ne cessez jamais de grandir et de croire en vos idéaux, soyez fort, soyez bon et surtout croyez en vous malgré tous ce que l'on vous obligera ou on vous dira... vous êtes unique, vous êtes l'avenir et je serais à jamais fière de vous.

_Papa... pourquoi tu dis ça ? Demande sa petite cadette en larme. Qu'est-ce qu'ils vont faire les messieurs ?

_ Tu vas pas t'en aller, hein ? Intervient l'ainé. Dis moi que tu vas pas t'en aller... 》

Son sourit s'agrandit emplit d'une traîné de larme.

《 S'il vous plaît mes amours... fermez les yeux. Fermez les pour papa... 》

L'instant s'achève par la voix sèche du Magistrat.

《 C'est tout ?

_ Oui. C'est tout . 》 Lui répond le père avec un brin de colère.

Il tourne sa tête vers nous. Ses yeux bleus sont en larmes mais malgré ce fait il reste l'air digne et honorable.

《 La justice vaincra, le Conseil dominera, Krost prospèrera et pour le bien de notre paix et de notre patrie nous t'éliminont comme menace et traître à notre système. Adieu ! 》

Le bruit se répand dans tout le district, résonnant par ces dizaines d'écrans, qui nous laisse tous interdit.
Mon cœur se serre, ma gorge me fait affreusement mal. J'ai envie de hurler mais une force m'en retiens.
Le corps de l'homme penche et s'effondre inerte dans sa marre de sang.
On nous coupe la vidéo après les pleurs stridents et déchirants des enfants.









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Salut

Comme promis, voici mon 12 ème chapitres.
Pas le plus heureux.....

J'espère avoir sucité l'émotion ( ou pas....  )

Dite moi ce que vous ressentez à l'égard de ça. ( de la haine,  de la colère, un choc,  de la tristesse,  ou même de la joie.... ce qui serait bizarre... mais bon, chacun sa perception. )

J'espère que ce chapitre ne vous a pas traumatisé pour les extrêmes sensibilités.

À la prochaine  😉✌

Snelar GameOù les histoires vivent. Découvrez maintenant