°Chapitre 4°

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J'ouvre doucement les yeux. Les rayons de lumières qui s'échappent du rideau m'agressent littéralement les yeux donc je les referme presque aussitôt.

Après quelques minutes, où j'ai réussi à me motiver pour me lever, je me dirige vers l'armoire et m'habille d'un short bleu nuit et d'un débardeur blanc. Je n'aime pas vraiment les robes, je préfère largement les shorts, tee-shirt, débardeur, basket, enfin, tout ce genre de chose !

Je me dirige par la suite vers ma salle de bain, et me regarde dans le miroir. Je n'ai vraiment pas envie de me préparer...

Environ une demi-heure plus tard, je peux admirer ma chevelure coiffée. Je mets un peu de mascara et me dirige vers la porte pour descendre dans la salle à manger.

Quand j'arrive en bas, je remarque qu'il n'y a personne. Je m'installe donc à table. A peine mon fessier a-t-il touché la chaise, qu'un elfe de maison apparaît. Il ou elle est comme les autres : moche, soumis, écœurant.

-B...Bonjour miss Jédusor... Je ... Je suis Voèrasy, votre elfe de maison attitré. Que... Que voulez-vous manger ... ? Demande-t-il avec crainte.

-Apportes-moi... Je réfléchis. Un thé et du gâteau... Dis-je avec dédain.

-Nous... Nous n'avons pas... de ... gâteau... Miss... Me répond-t-il terrorisé.

Je souffle un bon coup.

-ET BIEN FAIS-MOI DU GÂTEAU ! TU AS CINQ MINUTES ! Hurlé-je.

-Bi...Bien miss.

Il s'évapore et me laisse à nouveau seule. Je ne sais pas pourquoi je m'énerve aussi vite, je suis tellement à cran en ce moment, je ne me comprends plus. Il me semble avoir toujours été relativement calme enfant, mais depuis mon réveil, je ne sais pas... quelque chose a changé.

Au bout de ce que je pense être deux minutes, Thomas arrive, avec un grand sourire.

-Tu vas bien Hermione ?

-Très bien et toi ?

-Super ! Tu t'es remise de ton premier meurtre ?

-Oui. D'ailleurs, je voulais te dire quelque chose.

-Je t'écoute.

-En fait, j'aimerais imposer quelques règles. Il hoche la tête. Premièrement, je ne torturerai aucun enfant, c'est à dire aucune personne de moins de... quinze ans. Deuxièmement, pour chaque meurtre, je veux pouvoir laisser ma marque, pour que toutes les personnes qui verront le corps, ressentent une once de peur apparaître en eux. Troisièmement, je veux pouvoir punir un Vengemort si je trouve que c'est nécessaire, sans te demander ton avis. Il grimace légèrement à cette requête. Quatrièmement, je veux un animal.

Il sourit.

-Alors, d'accord pour les enfants, pour ta marque, si cela te rend heureuse, je veux bien. Pour ton animal, ça ne me pose aucun problème, on ira t'en chercher un, cette après-midi. Enfin, pour les Vengemorts, je ne suis pas trop sûr... Il n'y a pas encore beaucoup, "d'adeptes". Je t'autorise donc à le faire mais uniquement une fois que l'on aura assez de recrues d'accord

Je souris de toutes mes dents.

- C'est d'accord ! Réponds-je satisfaite.

Je me lève alors et lui saute dans les bras pour lui faire un grand câlin. Je mets alors ma tête dans son cou et respire son odeur. Elle est tellement... Enivrante...

Je relève alors ma tête et le regarde. Ses yeux d'un vert tellement profond...

-Tu es magnifique... Dit Thomas dans un chuchotement à peine audible.

Je lui souris et rapproche doucement nos deux visages.

-Votre petit-déjeuner est prêt Mrs. Dit alors une petite voix.

Je sursaute, je ne l'avais pas entendu arriver. Je ferme mes yeux et respire. Je ne veux pas m'énerver mais c'est plus fort que moi.

-Voèrasy, tu viens de gâcher un moment-là. Dis-je les dents serrées.

-Vous... Vous m'avez dit que je devais l'apporter dans cinq minutes... Couine-t-il.

-TU ES EN TRAIN DE DIRE QUE C'EST MA FAUTE ?! M'emporté-je

-Je... Non... Evidemment que non...

-C'est bien ce que je me disais. Maintenant, sers-moi et après, tu iras te punir.

-Bien, maîtresse.

Je m'assis donc à table et commence à petit-déjeuner.

Après celui-ci, Thomas m'invite à le suivre. Il me fait monter un étage, puis deux, puis trois, puis quatre. Je ne pensais pas continuer mais il monte jusqu'au sixième étage.

Je le regarde alors, surprise.

-En plus du sortilège pour que les Moldus ne voient pas notre maison, j'en ai aussi rajouté un pour qu'elle paraisse plus petite. M'explique-t-il.

-Pourquoi ? Demandé-je réellement intéressé.

-Parce que je la trouve plus jolie comme ça. Me dit-il tout simplement.

Je souris. Il me fait vraiment rire...

On s'arrête au bout d'un couloir mais il n'y a strictement rien. Pas de tableaux, rien, rien du tout.

Je l'interroge du regard et il me fait un clin d'œil.

Il met alors sa main sur le mur, celui-ci se met à trembler, et d'un coup, une porte apparaît.

On entre dans une salle, il y a beaucoup de matériel.

Des bibliothèques s'alignaient le long des murs et de grands coussins en soies tenaient lieu de sièges. Au fond de la pièce, des étagères étaient chargées de toutes sortes d'instruments tels que des Scrutoscope, des Capteurs de Dissimulation et une grande Glace à l'ennemi craquelée, celle-là même qu'Harry m'avait décrite l'année précédente dans le bureau du faux Maugrey.

-Une salle-sur-demande... je murmure

-Oui ! S'exclame Thomas tout excité. Tu connais ?

-Je... J'y suis déjà allé mais... Mais je ne sais pas pourquoi... Réponds-je troublée.

Encore ce moment de doute... Je perçois dans le regard de mon mari une once d'inquiétude, pense-t-il que je suis folle ? Ou que je le deviens ? Que je vais me transformer en sa folle de mère Bellatrix ?

Il détourne le regard et on entre dans la pièce.

Elle est exactement comme dans mon souvenir. Souvenir qui, d'ailleurs, ne me rappelle étonnamment rien.

C'est bizarre à dire, un souvenir qui ne nous rappelle rien...  

Les pensées des ténèbres {DRAMIONE}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant