Je me pose sur mon lit et me mets à réfléchir : c'est ma spécialité, ça devrait être facile... Pourtant, je n'y arrive tout simplement pas. Je n'arrive pas à trouver un sens à ce que je viens de voir.
Pourquoi j'ai imaginé ça ? Ça avait l'air tellement... réel ! Seulement, je ne me souviens pas avoir déjà vécu ce moment... Enfin, si maintenant je m'en souviens mais en même temps non... C'est tellement bizarre...
Je me relève du lit et commence à faire les cents pas dans ma chambre.
Thomas m'a dit que Drago et moi, c'était simplement de l'amitié mais ce que je vue, ce que j'ai ressentis dans ce « souvenir-non-souvenir » c'était tellement plus que ça.
C'était tellement fort, tellement beau, tellement parfait. J'avais l'impression d'être totalement connecté à lui.
Je secoue la tête. C'est totalement impossible d'être connecté avec quelqu'un, je l'aurais forcément vu dans un livre !
Quoi qu'il en soit, pendant les trois mois d'absence de Thomas, il faut que j'en sache plus sur ce qu'il m'est arrivé. Il faut que je découvre pourquoi des « souvenirs » me reviennent. Il le faut.
Je prends des affaires de sport que je mets, là, ce que j'ai besoins, c'est de me défouler.
Ensuite, je me dirige directement dans la salle-sur-demande. Une fois devant le mur, je demande une salle de sport entièrement équipée. J'ouvre la porte et vois ce que j'ai demandé.
Je commence par m'échauffer et après, je monte sur le ring de boxe. Il me faudrait un équipier... Si seulement Thomas était là... Aussitôt pensé, un personnage de bois qui bouge tout seul apparaît.
Je commence à enchaîner les coups, de plus en plus fort, de plus en plus vite. Au bout d'environ une heure de boxe, je décide d'aller au à l'endroit que je préfère, celle où se regroupent toutes les machines possibles et imaginable. Certaines personnes en ont peur, moi, je les adore !
Je sors exténuée de la salle-sur-demande et je vais directement dans ma chambre, pour prendre une douche. Une fois cela fait, je m'habille simplement d'un jogging et d'un tee-shirt. Je prends ma baguette pour regarder l'heure : 19h08.
Je reste quelques secondes bloqué sur l'heure : j'ai passé toute l'après-midi là-bas sans même déjeuner !
Je me dépêche de descendre et vais dans la salle à manger. Je m'assois à table au moment où Dra... l'esclave arrive.
Mais qu'est-ce qu'il m'arrive ?
Je lui commande ce que je veux manger et il part en cuisine. Il revient quelque minute après avec ce que je lui ai demandé.
Je mange tranquillement alors qu'il est là, à m'observer, à attendre que je lui donne un ordre.
Je me sens seule à cette grande table. Elle est toute en longueur, d'un bois foncé et il y a au moins vingt places de chaque côté additionné aux deux à chaque bout. Et moi, je suis seule sur un des bouts...
Je finis de manger et me lève. Alors que je commence à monter les escaliers, l'esclave m'appelle :
-Madame !
-Qu'y a-t-il ?
-Je voulais te... Pardon, vous demandez pourquoi vous avez agis bizarrement tout à l'heure.
Je fronce les sourcils et réponds agressivement :
-Ça te regarde ?!
-Je crois, oui.
Quel culot ! Il ose me parler sur ce ton ? A moi ? Il veut se faire tuer ou quoi ?
-Et pourquoi ça te regarderai ?!
Il fait un petit sourire.
-Parce que, vous avez utilisé mon surnom, le surnom qu'une seule et unique personne connaisse.
-Je ne t'ai jamais appelé par un surnom. Maintenant, arrête de m'importuner et va nettoyer la maison.
-Si, et vous le savez très bien.
-Je te dis que non, dis-je sèchement.
-Vous m'avez appelez Dray.
-CA SUFFIT !
Encore une fois, les murs se mettent à trembler alors que je sors ma baguette et la pointe sur lui. Il n'a aucun mouvement de recul.
-ENDOLORIS !
Il ne bouge pas, toujours son sourire sur le visage.
-ENDOLORIS ! ENDOLORIS ! ENDOLORIS ! ENDOLORIS ! ENDOLORIS !
Alors que les murs semblent bientôt s'effondrer, que le sol se fissure, que les tableaux se décrochent et tombe uns à uns, alors que des larmes de rage coulent sur mes joues, lui, ne bouge pas.
-Hermione, je tressaille au son que forme mon prénom avec sa voix, au fond de toi, tu ne veux pas me faire du mal...
Il le sait, il sait que pour utiliser le doloris, il faut vouloir du mal à la personne. Mais je lui veux du mal ! Plus que tout !
Je tombe à genoux, épuisée. Je mets mes mains devant mon visage et pleure, encore et encore. Je pleure de frustration, de colère.
-Pars, s'il te plait
-Si vous le voulez.
Comme demandé, il part et me laisse seule avec mes pensées et mes émotions qui se déchaînent sans me laisser de répit.
Pourquoi me fait-il ça ?
Pourquoi provoque-t-il autant de choses en moi ?
Qu'est ce qui se passe bordel ?!
Je ne comprends plus rien, je suis perdue.
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Les pensées des ténèbres {DRAMIONE}
FanficMerci à @Lena-Dumont pour cette cover !❤ En ré-écriture. Merci à @Vv_JsRead pour la correction !❤ TOME 2 DE : Les pensées de Drago 《Je suis Hermione Jean Jédusor. Je vais avoir 19 ans. Mes parents sont morts. Je n'ai plus aucun souvenir de mes ann...