Le temps des blessures (2)

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Roger se retourna au son du cri de Lyni. Il donna un léger coups de pieds à la mère de la dernière pour la repousser et la faire s'arrêter. Il marcha vers Lyni qui était complètement tétanisée. La situation l'effrayait, elle savait que sa mère se faisait battre, tout le temps, mais elle ne savait pas jusqu'où Roger était succeptible d'aller.
Une fois arrivé devant le visage de Lyni, et la giffla à de multiples reprises. Puis, il se mit à rire, l'attrapa par le bras, la tira et la poussa au sol. Le front de Lyni tapa en premier, son estomac se noua lorsqu'elle leva sa tête et vit sa mère ramper vers elle, les larmes roulants sur ses joues.
Lyni se retourna pour faire face à Roger. Le bras du dernier était levé comme tantôt lorsqu'il avait prit de l'élan pour frapper le dos de sa mère, sauf que cette fois, ce n'était pas le dos de la mère mais les côtes de Lyni qui était visée.
Elle hurla de douleur lorsque la ceinture la frappa.

Avant qu'il n'ai l'envie de recommencer l'alarme du téléphone de Roger se déclencha, il sorti son téléphone de sa poche, ce qui donna assez de temps à Lyni pour prendre le sien, elle arrêta l'enregistrement et composa le premier numéro des derniers appels passés :

« Aidez-moi... je vous en pris... il va nous tuer... chuchota Lyni »

Roger écrasa la main de Lyni après avoir constater qu'elle avait son téléphone en main :

« Tu me dénonces à la police putain de mes deux ? Inh ? Qu'est-ce-que tu croyais ? Que je ne t'aurais pas vu ? Que je n'aurais pas compris ? Dis moi ? Ria Roger.

Il lui mit deux coups de pieds succinctement dans le ventre. Lyni gémit de douleur, les larmes roullaient sur son visage.

- ça suffit... chuchotait Lyni. Ça suffit...

- Plaides-tu ? Vois-tu, tu ne parles pas assez fort, je ne peux entendre et comprendre ce que tu dis. Voudrais-tu me faire plaisir ? C'est ça que tu essaies de me dire ? Je veux de toi Roger ? Entre en moi ? Oh, mais oui, Lyni, tout de suite. Dit Roger en s'approchant de Lyni.

- Non... non... non... pleura Lyni. Non.

- Oui, ma Lyni, j'arrive, ne t'en fais pas.»

Il déboutonna son pantalon et enleva ses chaussures carrements. La mère de Lyni était faible et à la vue de la situation, s'évanouie, laissant Lyni toute seule.
Roger fit descendre également son sous-vêtement. Laissant apparaître son appareil génital :

« Allez, ma belle, fais moi plaisir, agenouilles-toi. Dit Roger d'un ton heureux.

- Non... chuchota Lyni.

- Comment ? Dit Roger surpris

- Elle a dit non , gros tas. Tu as du mal à entendre à ce que je vois. Remets ton caleçon sur toi, ton machin qui pendouille là, ça m'écoeur. Dit Dylane d'un coups en s'avançant dans la pièce.

- Qui es-tu ? Qu'est-ce-que tu fous chez moi ? Dehors ! Sinon j'appelle les flics et si tu oses l'ouvrir, tu y passes aussi, c'est clair ?! Hurla Roger

- Ça tombe bien ! Ils sont sur la route. Comme ça, tu vas pouvoir leurs expliquer ce que ta femme et ta belle-fille font au sol et par la même occasion, pourquoi tu es dénudé sur ta belle-fille ? Dit Dylane sarcastiquement

- Ta parole contre la mienne, sale guinass. Dit Roger en insultant Dylane

- Ah ! Tu sais, la technologie de nos jours, elle est bien plus parlante que nous, dit Dylane en montrant son téléphone. Tu as raison, je suis une sale guine, mais visiblement moins sale que toi, puisque je ne suis pas celle qui ai tenté de violer une jeune femme. C'est peut-être toi qui a les couilles, mon cher, mais c'est moi qui les utilise. Se moqua Dylane d'un ton très sarcastique. »

Roger commença à s'approcher de Dylane lorsqu'ils entendirent :

« Les mains sur la tête, tout le monde ! »

Dylane souria et fit un clin d'œil à Roger qui était fou de rage.
Elle le poussa d'un coups d'épaule et se dirigea vers Lyni les mains sur la tête.
Lyni la regarda, faisant un sourire. Puis, s'évanoui à bout de forces.

Elle ouvrit les yeux et réalisa qu'en moins de 24 heures, elle se retrouvait à l'hôpital pour la seconde fois. Elle regarda ses mains, et vit la main qui fut écraser couverte d'un bandage. Elle essaya de se relever, mais sa tête se mit à tourner :

« Décidément "se reposer" n'a réellement pas été crée pour toi, princesse ria Dylane.

- Hm sourit Lyni

- Reposes toi, tu ne sortiras pas maintenant de toute façon... dit Dylane d'une voix un peu triste.

- Qu'est-ce-qu'il y a ? S'inquiéta Lyni.

- Reposes-toi, Lyni, sérieux, ça peut attendre. Tu es encore fragile et...

- Qu'est-ce-que tu ne me dis pas ? Interrompa Lyni

- Tu préfères quel mauvaise nouvelle en premier ? La modérée ou la plus grave ? Demanda Dylane

- La plus grave, je suppose... dit Lyni

- En se réveillant il y a 3 heures à peu près, ta mère a fait une crise de démence, et ils ont décidé de la mettre en asile, le temps qu'elle passe les examens pour savoir s'ils vont l'interner de manière définitive ou non. Dit Dylane

- C'est une blague ? Dit Lyni choquée

- Ai-je l'air de rigoler ? Répond Dylane d'un ton sérieux

- Jesus-Marie-Joseph. Mais et Jordan ? Et moi ? Et... je dois le trouver.

Lyni se précipita pour sortir du lit, mais s'écroula au sol sans comprendre.

- Mais... mes jambes, mes jambes ? Qu'est-ce ?

- On arrive à la deuxième mauvaise nouvelle, si tu m'avais laissé finir. Dit Dylane en ramassant Lyni.
Tu es paralysée temporairement, ça soigne par une rééducation sur 1 à 3 mois en fonction de ton évolution.
Mais y'a une bonne nouvelle dans tout ça.
Tu m'auras rien que pour toi, pendant 1 à 3 mois ! Parce que je te lâcherais pas.

Lyni ne savait pas si elle devait sauter de joie ou pleurer. Donc, elle pleura, car elle se rappela qu'elle ne pouvait pas sauter. Dylane l'a tenait dans ses bras et la serra fort. »

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