Inconventionnel

Le temps radical (2)

Après avoir récupérer son chargeur, Dylane se rendit dans un endroit qui lui était familié : Le pont.
Le pont sous lequel elle a dormi, avec son ami... Sophian.
Le point sur lequel elle aussi avait voulu sauter afin de suivre Sophian.
Ses yeux étaient rempli de larmes et elle n'arrêtait pas de se dire que sa vie aurait du s'arrêter ce jour-là. Qu'elle n'aurait rien du promettre. Qu'elle aurait du suivre Sophian et mourir avec lui. Sans hésiter.
Dylane n'était plus elle m'aime :

« Dylane...

Le visage de Dylane affichait une marque de surprise. La voix venait du côté passager de sa voiture.

- Dylane... Dylane...

Elle ne voulait pas y croire. C'était la voix de Sophian. C'était sa voix.

- Dylane, où vas-tu ?

- Je viens te rejoindre... dit Dylane en chuchotant

- Me rejoindre où et pourquoi ?

- Je suis tombée amoureuse Sophian. Et je perds pieds. J'ai peur. Je contrôle pas. Je te jure. Et, Melissa ? Je me sens déstabilisée juste parce que le problème concerne la fille que j'aime. Dit Dylane

- Et donc ? Tu comptes me rejoindre pourquoi faire ?

- Parce que si je t'avais suivi dès le début. Aujourd'hui je ne serais pas dans cette situation.

Elle descendit de la voiture en claquant la portière. Et la voix la suivit.

- Et crois-tu que lorsque tu seras morte la situation va s'arranger ? Réflechis Dylane, réflechis. Tu crois que Melissa ne s'en prendra pas à Lyni ? Tu veux la proteger et lorsque tu seras morte qui le fera ? Elle a perdu son père, sa mère et son frère, il ne lui reste que toi. En plus de lui briser le coeur, tu la laisses avec elle ?
Et que crois-tu ? Tu as sauvé Lyni à votre première rencontre, et si c'était quelqu'un d'autres qui l'avaient ramassées au lieu de toi ? Si c'était une horrible personne ? Ou que cette personne était arrivé trop tard ? Alors elle serait sûrement morte. Laissant sa mère et son frère en danger d'un beau-père fout ?
Tu crois que tu n'es rien ? Je t'ai donné la motivation. Je me suis tué, oui. Mais je ne voulais pas que tu finisses comme moi. Alors vas-y montes. Montes sur la rembarde. Lui dit la voix de Sophian, en la forcant

Dylane s'excuta, son coeur battait de peur. Elle monta sur la rembarde et regarda en bas. Elle était en pleure et sur le point de mettre fin à ses jours.

- Regardes en bas. Regardes le bas du pont. Et sautes. Sautes si c'est ce dont tu as envie et si tu n'as aucune conscience. Si tu le sens alors regardes en bas et imagines mon corps étandu au sol et sautes. Sautes Dylane.
Mais avant, ne crois pas que tes problèmes s'envoleront et que tu vivras mieux ici. Je me nourris de remord moi. Mais rejoins-moi. Rejoins-moi et on souffrira comme avant, tous les deux. Dit Sophian en rigolant.
Allez, mais sautes. Rejoins-moi. Qu'est-ce-que tu attends ? Tu doutes ? Sais-tu qu'il ne faut jamais douter lorsque l'on entreprend quelque chose ? C'est la clef de la réussite ne jamais douter. Alors oublies tes doutes et écoutes ma voix, fermes les yeux. Fermes les. Et écoutes ma seule voix. Prends une grande respiration et laisses toi tomber. Laisses toi aller. Dit Sophian. »

Le coeur de Dylane battait la chamade. Elle avait peur et sa tête était rempli de doute. Le temps s'embelaient s'amplifier. Les secondes devenaient des minutes, les minutes des heures, et les heures des jours entiers.
Elle commença à fermer les yeux sous le rire attroce de Sophian, il riait encore et encore, déstabilisant encore plus Dylane qui tanguait sur la rembarde en hésitant de s'ôter la vie.

[Dylane] C'est la fin. Dans quelques secondes... je... :

- Allez Dylane, allez. Qu'attends-tu ? Je n'ai pas tout mon temps pour t'attendre. Tu as toujours été comme ça. Réfléchi. Mais tu réfléchis trop lorsque les solutions sont simples. Pourquoi tu ne me rejoins pas ? Tu devrais déjà être là que je puisse te serrer dans mes bras. Comme tu me manques. Viens... rejoins-moi.

- Je... je doute. Je ne sais pas, enfin plus. Je ne sais pas si je dois. Qu'est-ce-que tu entends par "solutions simples" ? Dis-moi ? Dit Dylane inquiète

- Tu n'utilises pas ton coeur. Mais tes connaissances et ton cerveau. Ton instruction ne t'ai pas toujours utile. Parfois, il te suffit d'écouter ton coeur et de suivre la lumière, tu sais ? Mais tu ne sais pas le faire, alors je comprends que tu veux que ça se termine, mais plus tu prendras du temps, moins on avancera Dylane. Sautes maintenant dit Sophian en insistant.

- Mon coeur ?

- Oui, qu'est ce qu'il te dit ton coeur ? De sauter non ?

- Non. Bien sûr que non. Mon coeur... Mon coeur me dit d'avoir confiance en moi. Et d'aller chercher ma femme. D'aller la chercher maintenant, et de m'en aller avec elle, car j'ai les capacités de l'aider. Mais il me dit aussi d'éliminer Melissa. Mais comment ? Pourquoi je n'arrive pas à savoir ?

- Parce que tu n'écoutes pas ton coeur. Écoutes ton coeur. Il connait les réponses et tu le sais.

- Mais... je...

- Dylane, descends. Descends ! Descends de la rembarde.
Tu vas te faire mal inutilement. »

Dylane posa alors ses mains sur la rembarde pour descendre. C'est alors que son pied glissa et la fit passer de l'autre côté. Elle s'accrocha à la rembarde, les pieds dans le vide. Effrayée :

« SOPHIAN ! AIDES-MOI dit Dylane.

- Je ne peux pas t'aider ! Tu le sais ! Je ne suis que le fruit de ton imagination. Mais tu voulais mourir, c'est l'opportunité maintenant, lâches prise ? Questionna Sophian

- Je-ne-veux pas mourir. Dit Dylane d'un ton ferme »

Elle s'aida de ses bras et de son dos pour remonter son corps de la rembarde. La motivation lui était de nouveau revenu. Elle savait désormais quoi faire, il fallait juste qu'elle sorte de cette situation, sans y laisser sa vie et vite. Il fallait qu'elle règle le problème et qu'elle s'en aille avec Lyni et vite.
Après quelques secondes de souffrance, Dylane remonta par la rembarde et l'emjaba. Elle était sauve. Elle se mit à genoux :

« Je sais maintenant, j'ai trouvé la solution. Je sais ce que je vais faire »