Lucy a l'impression d'être un robot et souhaite que sa vie change.
Mais quand ses parents meurent et qu'elle se transforme en loup. Elle voit toute sa vie s'effondrer ainsi que toute ses croyances.
Elle devra faire face à l'Alpha Suprême d'Amérique...
- Je sais que j'ai merdé ! J'aurais pas du te sous-estimé et te comparer aux autres pimbêche. Je suis vraiment désolé, qu'es-ce-qu'il faut que je fasse ? Bordel tu vois pas que ça me tue ? Je dors plus, je mange presque plus ! J'ai besoin de toi Lucy, je t'aime !
J'ouvre grand les yeux, je ne m'attendais pas à ça. Dois-je le pardonner ? Après tout j'ai peut être exagéré ?
-Tu crois ? Lance ma louve d'un ton sarcastique.
Je sais pas ! Bordel de merde ! Inspire, expire Lucy, inspire,expire.
-Oui Lucy ce serait con de tomber dans les pommes !
Tu m'aide tellement ! J'ouvre la bouche et la referme plusieurs fois. Je fais finalement la seul chose que je suis capable de faire :
- Espèce de crétin ! Pourquoi es tu si stupide ?! Pourquoi ! Je lui frappe le torse. T'es qu'un crétin, t'entends un crétin et malgré ça je t'aime ! T'entend ça aussi ? Je t'aime comme une folle et ça même si tu me rend folle ! Je ne fais que pensé à toi et à tes stupides baisers. J'ai tellement de raison de te haïr et je n'y arrive pas ! Tu m'a enlevé alors que j'aurais du faire mon deuil, tu ne m'as jamais pris en considération et pourtant sans que je ne sache pourquoi, j'arrive à t'aimer et d'un amour sincère. T'es vraiment ...
Il me coupe en m'embrassant, un baiser passionné et plein de promesses.
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Je ne peux m'empêcher de répondre à ce baiser et de plus pourquoi le ferais-je ? J'en ai marre de me battre contre moi-même alors oui l'aimer est complètement dingue et déraisonnable mais je n'arrive pas à arrêter. C'est peut être le syndrome de Stockholm ou je ne sais quoi. Mais malgré la manière dont se sont passées les choses, j'ai réussi à l'aimer et c'est ça l'important. Nous nous arrêtons finalement à bout de souffle et je le regarde.
-Alors comme ça, j'occupe tes pensées ? Me dit-il un sourire arrogant sur le visage.
-Alors comme ça, tu ne dors plus sans moi ? Pauvre chou, viens là maman va s'occuper de toi !
Nous sourions comme des idiots. Parfois, cela fait du bien d'être heureux, juste heureux, sans se soucier de ce que les gens pensent, ni du ridicule de la situation. Je suis en ce moment même la plus égoïste des personnes car pour une fois je ne pense qu'à moi et à mon bonheur. Pourtant cela me plaît, beaucoup même.
Une semaine à passé depuis nos retrouvailles et pou une fois tout ce passe bien. Il n'y a pas eu de disputes ou quoique ce soit dans le genre. Je suis actuellement installée en maillot de bain sur un transat pour profiter du soleil et mes yeux sont fermés. Je savoure le bonheur qui est en moi depuis une semaine, je profite d'être en paix, le soleil me procurant une douce sensation de chaleur. Je suis interrompue dans mon moment zen par deux mains froides se posant sur ma taille afin de m'attraper et de me décoller du transat. Ce n'est évidemment personne d'autre que James, mettant sur son épaule afin de très probablement me jouer un mauvais tour. Qu'est ce qu'il peut être gamin quand il veut, dommage pour lui, je n'ai absolument pas envie de faire autre chose que d'être dans un transat.
