VERSE 2.0

chapitre 3

(PVP point de vue principale)

10h
J'avais pris place à ma table, et M.Choi s'était installer en face de moi. Nous conversions sur les diverses closes de mon contrat.

Je commencerai avec quelques shooting photo pour pouvoir mettre mon book à jours. J'avais travaillé dans plusieurs maisons de mode avant, tel que Dior PARIS, Chanel, et j'avais déjà lancé 2collections de vêtements à Los Angeles. C'est comme ça que je me suis fait repéré par une agence coréenne, ça tombé plutôt bien. Je fuyait un passé douloureux, il m'a permit de devenir celle que je suis.

Je ne suis pas trop mince, j'ai un style bien particulier qui me vaut une réputation de «bad girl». Mon corps tatoué, mes cheveux colorés, ne me font pas passer inaperçu. Je les camoufle comme je peux quand je suis à l'extérieur, mais dans mon travail, ils ont fait ma renommée.

Lorsque je sors, j'essaye de me fondre le plus possible dans la masse.
Tel une espionne, je revêt le costume d'un personnage que je m'étais inventé pour me protéger de personne qui pourrait me reconnaître. Même si je n'étais pas connu en Corée, je ne prenais pas le risque de me faire remarquer.

(Éclipse rdv M.Choi)

Une fois les papiers signé, M.Choi m'a gentiment guidé à mon nouveau logement. Un petit loft à 3 rues du bureau.

J'allais y vivre seule, car une européenne vivant dans un dortoir rempli de coréennes, on risquaient de pas trop s'entendre, puis devoir cacher mon vrai moi h24, non merci.
Je préfère vivre seule, avec mon intimité, sans devoir faire attention à des colocataires qui seraient peut-être un peu trop curieuse ou même méchantes.

Dans l'immeuble, il fallait monter l'équivalent de 2étages pour arriver sur l'unique palier du bâtiment.
Un long couloir lugubre, assez étroit pour que seulement deux personnes puisse passer en même temps.
Ça fait froid dans le dos, un vrai film d'horreur.

M.Choi me sorti de mes pensées, m'indiquant qu'il n'y avait que deux appartements. Le mienne était la première porte à droite, au fond du couloir comme une porte maudite celle de mon voisin.
La clé glissa dans la serrure, mes yeux s'ouvrit comme jamais. Lassant ma valise sur le pas de porte, un magnifique studio s'offrait à moi.

Un vieille atelier rénovée, il était un peu poussiéreux, des draps recouvraient quelques meubles de bois, une cuisine ouverte géante bien trop grande pour une seule personne était surplombé par une mezzanine qui faisait office de bureau.
La hauteur sous plafond est impressionnante, 3mètres de haut à vue d'oeil. Une baie vitrée qui recouvrait la longueur du mur laissait entrée une douce lumière provenant d'une grande terrasse de toit. Une petite pergola permet de profiter de cet espace extérieur en cas de mauvais temps.

Le reste de ce nouveau lieu d'habitation était plus modeste, une salle de bain rien de foufou, aux carreaux noir et blanc très purs, et une chambre assez grande, un dressing formait l'un des mur de la pièce, une petite porte fenêtre à double battant donné la seule lumière naturelle. Mais un petit balcon suffisamment grand pour une chaise et un pot de fleur donnait un charme à ce cocon chaleureux.

Je vais être bien ici.

Ni une ni deux, je vida ma mâle, pris le balai, le chiffon pour la poussière. Après 3h à tout astiquer, la soif vint, je me rendis compte que mon frigo était bien vide. Descendant à la petite épicerie que j'avais repéré en hamon, je pris le strict minimum pour passer une journée avant de faire les grandes courses demain.

15h
Après une bonne douche bien mérité, je décide que pour moi il est temps de faire une sieste.
Avec le décalage horaire, je suis crevé, je prend mon mobile et programme le réveil pour 18h. Bercé par la lumière traversant le stor de mon unique fenêtre, je plonge tête la première dans la douceur de mon oreiller.

- fin du chapitre 3-