CHAPITRE XXII – QUI SUIS-JE ?
Hey hey hey ! Chapitre décisif pour la suite de l'histoire ! (tout comme le 16 et le 19, sans doute d'autres mais heu Alzheimer de moi quoi u_u ).
Je savais pas comment le commencer, puis que je me suis rappelée que j'avais fait littéralement aucun pdv pour nos prisonniers, c'est à dire la section 13. Donc je commence par un pdv de notre charmant petit Sesu !
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PDV Seth :
Mes yeux s'ouvraient difficilement, ma tête avait du mal à se remettre en place, je me sentais plus endormis que réveillé. Pourtant, c'est une voix familière qui m'appelait.
- Mhm... Un problème Kaito ? Demandai-je alors que ma bouche était encore pâteuse, comme tout bon matin.
- T'as pas entendu ce bruit ? Me demanda-t-il, étonné.
- J'étais censé entendre quoi ?
- Un truc effrayant. Une sorte de comptine, le flippe mais genre j'te dis que ça, l'arrêt cardiaque !
- T'as du rêver, regarde, tout le monde dors encore, dis-je en désignant du menton toute la section 13 -mes mains dans l'incapacité de se mouvoir, attachées à une chaîne contre le mur.
Depuis combien de jour j'étais ici ? Je ne les avais pas compté, c'était peut être une erreur. A vrai dire, je ne savais même pas où j'étais, personnes d'autres d'ailleurs. Contrairement à la plupart des kidnappés qui ne se souviennent de rien dans les films à suspens, mes idées étaient parfaitement claires. Je sentais encore le coup puissant que m'avait infligé cette gamine aux airs si naïfs, si innocents... J'avoue que lorsque Kanade m'a dit qu'elle était « impitoyable », ce n'est pas ce que j'ai relevé le plus. Comme tout bon naïf qui se respecte, j'ai surtout compris qu'il s'agissait d'une jeune enfant de même pas treize ans qui jouait encore à la poupée. Ce qu'elle peut être trompeuse, la société de nos jours...
Nous étions menottés, dans l'incapacité de bouger, je ne pouvais que me lever si l'envie m'en prenait, par chance, j'étais juste en dessous de notre seule minuscule fenêtre à barreaux. Bon, nous n'étions pas traités comme des rois, pourtant on mangeait les restes d'une cuisine onctueuse et raffinée, le contraste était... déstabilisant.
Pour tout vous dire, ces restes était meilleurs que n'importe quel plats que j'eus mangé. Exclu mon vivant, après tout, j'étais un héritier de la haute société, par un hasard du destin.
« Subete ga okotta
Hi no kin'yōbideshita,
Heiwa ga kowarete
Ita norowareta-bi, dokoni subete
No kokoro o kankin, Doroppu
To issho ni tsuiraku
Shimashita....* » Salut tout le monde ~
- Tu vois que c'est glauque !
- En effet... Cette comptine n'est pas chantée à des gamins j'espère, dis-je dans un souffle.
L'autrice de ces notes oppressantes (plus par la voix que par le texte), laissa son visage dépasser dans la porte lourdement blindée – qu'elle tira sans la moindre difficulté –.
- Kin ? Demanda timidement Kaito.
- En personne ! Bien alors, j'imagine que vous avez tous compris que personne ne viendra vous chercher, leur place au Purgatoire est plus importantes que les vôtres, enfin bon, c'est logique. Je voulais donc que vous rejoignez mon armée personnelle.
- Jamais de la vie ! Crachai-je.
- Commence pas à t'enjailler mon poussin, c'est pas toi qui décide. De toute façon, c'est ça ou vous servirez de cobayes comme beaucoup avant vous.
- Beaucoup ? Qui ça ? Demandai-je.
- Garde tes questions pour toi, ça ne te concerne pas. Mais bon c'est plus marrant de vous le dire ! Trois enfants des Kotei ont servi pour des expériences purement illégales, mais bon, dans les films ça dérangent jamais personne. Il y avait Reitsu Wess... Tiens tiens, un concerné, fit-elle en me regardant. Akai Wess c'est ça ?
- ... Je retenais mes mots inexistants au fond de ma gorge. Je gardai le silence, ne sachant quoi répliquer. Elle ce qu'elle connaît ma liaison avec les Wess... ou est-elle remontée plus loin ? Ne puis-je m'empêcher de penser.
- Il y avait aussi un Teiko ! Rajouta-t-elle à notre attention.
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Purgatory [Purgatoire] (fr)
أدب المراهقين"Nous sommes, en ce monde, en ce système, en cet univers, l'équibre parfait. Personne n'est plus équivalent, en bien et en mal, que nous, nous sommes le 50 - 50 % parfait. Je veux que tu saches qu'ici, nous ne sommes ni au paradis, ni en enfers. Nou...