Chapitre 10 : ✔

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- Bien, prépare-toi car ce soir tu superviseras l'unité 1.
- Quoi ! Enfin je veux dire... Comment ? Moi ?
- Risa te donnera les détails des opérations. Ce soir on passe à l'action.》finit-il avant de raccrocher.

Mais à quelle heure je vais encore finir ?

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Yumeri déambulait dans les rues à quelques pas de son lycée. Ses pensées ne cessaient de divaguer entre le rêve et la réalité. La femme de hyperloop, cet étrange agresseur de regard, sa dispute avec Tomomi, sa fugue et maintenant, cet homme aux yeux vairons. Tout cela la hantait. Elle ne parvenait pas assembler toutes les pièces du puzzle. Comme si, elle craignait déjà de laisser apparaître le dessin final.
De plus, notre héroïne avait la curieuse impression qu'elle ne faisait qu'empiler les événements bizarres et les étranges coïncidences depuis ce matin.
En plus, l'angoisse lui coupait le souffle dès qu'elle imaginait que Tomomi puisse avoir découvert sa disparition. Néanmoins, elle était encore assez naïve pour croire Yayoi et cette fête la feront décompressé.

( ▶ démarrer la musique )

Yumeri consulta l'heure : 20:45. Elle constatait qu'elle était même un peu en avance. Au loin, elle percevait déjà les rires, la musique à outrance et cette agitation de folie.
Yumeri débarqua dans l'établissement. Tous les robots en charge de la surveillance ne semble pas venir lui réclamer sa carte de lycéenne. C'était sûrement dû à certains malins qui avaient désactivé ce système de sécurité afin d'en profiter pour inviter d'autres personnes extérieur. Le portail était grand ouvert et la coure couverte de rubans colorés et d'un amas de confettis donnant à ces lieux une apparence festive.

Dès lors, des alaux de lumière émanaient du gymnase. La fête a déjà bien débuté.
Alors qu'elle hasardait pas à pas, les couloirs baignés d'obscurité et des illuminations dansantes, Yumeri aperceva la musique s'amplifiait et monter en crescendo. Et lorsqu'elle débarqua dans le stade noir de monde, des bouffés de chaleur pénétrèrent subitement dans ses vêtements. Les mélodies dégénératives emplissaient ses oreilles d'une drôle d'énergie. L'adolescente observait chaque silhouettes peinturlurées et costumées se propulser toujours plutôt haut sur leurs jambes. Leurs mains levées lui parurent prête à saisir les étoiles. L'intensité de la musique grimpait toujours de plus en plus haut et faisait palpiter ses muscles. Leurs corps languissaient énergiquement sans jamais présenter aucun signe de fatigue.
L'atmosphère enivrante qui faisait planer plus d'un semblait contagieuse. Le pouls de Yumeri bondissait dans sa poitrine au rythme des basses. Des petits éclairs d'excitation martelaient son abdomen et son esprit se perdait dans toute cette frénésie. La jeune fille avait à présent, elle aussi une envie folle de les rejoindre onduler son corps sur le tempo exaltant, relâcher toute cette pression sur son cœur une bonne fois pour toute, afin d'oublier ne serait-ce que quelques heures que sa vie était menacée.

Cependant, Yumeri avait promis à son amie de la retrouver devant la buvette qu'elles avaient décoré pour cette occasion. Elle refoula alors toutes ces tentations et se dirigea nonchalamment vers celle-ci. Cette petite buvette était à l'extérieur du gymnase non loin dans un couloir jouxtant la cafétéria du côté non rénové du lycée. Yumeri ignorait pourquoi mais elle semblait plutôt fréquentée.
Quand elle y débarqua, Yayoi n'y était pas. L'adolescente lui envoya donc un message afin de la prévenir qu'elle était au point de rendez-vous. Puis, afin de passer le temps, elle se faufila jusqu'au buffet de la buvette.

《Un Oasis s'il vous plaît, demanda-t-elle à l'élève en charge de le distribution des boissons, sans même daigner lui adresser le moindre regard.

Chair FroideOù les histoires vivent. Découvrez maintenant