Chapitre 12 : ✔

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《Yayoi... tu es une facultée ?》

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Un lourd silence chargeait l'air d'effroi. Malgrè celà, Yumeri ne découvrit aucun ressentiment sur le visage de son amie métamorphosée en une autre jeune fille.

Yayoi se murait du plus grand des silences mais, son regard semblait dire :"maintenant tu sais". Un malaise vibrait dans ce vestiaire. Elle n'était pas humaine, se disait Yumeri. Comment ai-je fait pour ne pas deviner que ma meilleure amie faisait partie de cette race que je réprouvais tant, ou encore que mon parrain me maintenait dans l'ignorance, ou même, qu'un jeune homme au regard dédaigneux chamboulerait tous mes repères. Et toi Yayoi, quel est ton plan à présent ? Tu cherchais à me protéger c'est ça ? Mais de qui et pourquoi ?

Yumeri était déchirée entre des milliards de sentiments : Devrait-elle lui faire confiance ? Elle ne savait plus sur quel pied danser. Elle prit alors une grande inspiration :

《Yayoi.》déclara promptement Yumeri.

Yayoi leva le menton et dans ses yeux flamboyant on croyait y voir sourdre du sang. Était-ce vraiment elle sous les traits de cette blonde vulgaire ? L'adolescente finit par laisser toutes ses questions de côté. Yumeri lui avoue ensuite qu'elle n'a pas à s'en faire pour son secret, elle saura tenir sa langue. Pour sa part, Yayoi lui jura de ne plus jamais lui cacher quoique ce soit. Yumeri se doutait bien que son falculté était son ultime secret pourtant, une voix lui chuchotait qu'elle n'était pas au bout de ses surprises. Par la suite, Yayoi lui adressa un regard reconnaissant avant de tendre une main vers sa camarade :

《Ton portable, dit-elle. Donne-le moi s'il te plais.》

Yumeri la fixait, interloquée, mais son amie insista. Yumeri plongea alors sa main dans sa poche et en sortit son téléphone et lui tendit. Yayoi la remercia d'un nouveau hochement de tête.
Une vague de frisson saisit Yumeri lorsque soudain Yayoi sortit un pistolet de sa botte et de sa poche de veste, elle sortit un petit tube noir qu'elle visa à l'avant du canon de son arme. Yumeri avala difficilement sa salive.

《Yumeri.》

Yumeri demeura sous le choc.

《Yumeri !》

Soudain, la voix de Yayoi l'a fit sortir de sa torpeur :

- Qu'est... qu'est-ce que tu compte faire avec ça, demanda Yumeri.
- Écoute-moi bien, commença Yayoi. Ceci s'appelle un .45millimètre, c'est un pistolet semi-automatique. Et ce que je vise à l'avant du canon, c'est un silencieux, compris. Si tu retire le cran de sécurité en tirant cette parti-là vers toi, (un claquement retentit) une balle se loge dans la chambre, et si tu presses la détente... (Yayoi laissa tomber le téléphone par terre) Éloigne-toi, ordonna-t-elle.

Tout à coup, elle transperça l'appareil de deux coups de feu simultanés. Le coeur de Yumeri sursauta, mais Yayoi continua son speech :

《Et tu appuis ici pour éjecter le charger, compris.
- Non mais c'est QUOI ton PUTAIN de PROBLÈME ! brailla Yumeri les nerfs en feu.
- Ne t'en fais pas, tu n'en n'auras pas besoin là où tu iras, avança son amie d'un ton désinvolte en écartant cette carcasse infâme. La puce de traçage à bien été liquidé.

- Ce n'est pas de ça que je parle ! hurla Yumeri sidérée.

- N'oublie surtout pas cette leçon, s'il m'arrive quelque chose, arrange-toi pour te trouver une arme comme celle-ci et cours sans t'arrêter, tu as bien compris ?

Yumeri acquiesça de la tête d'un air qui laissant entendre qu'elle en serait incapable si ce genre de situation se présentait.

Alors suis-moi.》lui indiqua-t-elle d'un geste de main avant de progresser vers la sortie.

Chair FroideOù les histoires vivent. Découvrez maintenant