Chair Froide

Chapitre 3 : ✔

La jeune femme s'écroula au sol. Son corps était retournait à l'obscurité. Une décharge ébranla l'adolescente.

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Yumeri restait sans voix, le souffle coupé. La scène se déroulait encore et encore devant ses pupilles, ahuries. La tête dans l'ouate, tous les sons lui semblaient si lointain et seul le rythme grelottant de sa respiration résonnait dans sa tête.

Tout à coup, les portes s'ouvrirent et un groupe d'hommes et de femme en smoking avec le sigle des Forces Anti Facultés débarquèrent dans la wagon et emportèrent le corps de la jeune femme par la même occasion. L'incompréhension se lisait sur les visages hébétés des passagers. Un homme charismatique s'avança en premier. Il prit alors la parole et d'un ton chaleureux, il les rassura et leurs expliqua que la menace avait été éradiquée. La jeune femme semblait pourtant être en danger que le contraire ? se dit Yumeri. L'homme précisa aussi qu'un groupe de faculté avait attaqué la station voisine, mais qu'ils étaient intervenus à temps. Tous furent rassurés.
Mais alors qu'ils évacuèrent l'hyperloop, les membres de la jeune fille flageolaient encore de peur. C'est alors que, l'homme vint s'asseoir aux côtés de l'adolescente :

《Puis-je vous demander votre nom jeune fille ?
- Euh... Yu... ( les mots restèrent un instant bloquer dans sa gorge ) ... Yumeri Masaoka.
- C'est un jolie prénom, comment vous l'écrivez ?

Il lui tendit alors calepin avec un stylo. L'adolescente ne comprenait pas vraiment où il voulait en venir mais, elle finit par se plier à ses exigences et s'empara du petit bloc-note. Mais, tandis qu'elle griffonnait ses quelques idéogrammes, elle remarqua sous ses doigts le relief de l'écriture ancrée dans la page précédente ; et, elle sentit monter en elle l'envie de déchiffrer ce qu'il y avait écrit sur cette page. C'est alors qu'elle passa discrètement son doigts dessus et parvient à décrypter un mot, ou plutôt un nom : Darren Yoshiba.

- Vous avez finit ?
- Oui, dit-elle faiblement.

Elle lui rendit ses affaires, et il inspecta les petits traits maladroitement tracer sur la bout de papier :

- Yumeri... prononça-t-il comme s'il venait de déceler les secrets que refermaient un tel prénom. Avec les idéogrammes de "yume" du rêve et "ri" de la raison, ce sont de deux termes contradictoires, pourtant, le rendu sonne bien. Vous êtes quelqu'un de contradictoire Yumeri ?
- Je ne sais pas...dit-elle d'une petite voix hésitante.
- Ou alors vous vivez votre vie comme dans un rêve ?
- À vrai dire, ma vie est plutôt un cauchemars.
- C'est ce monde qui est cauchemardesque, Yumeri, déclara-t-il en posant une main réconfortante sur son épaule.

Elle se sentait faible et étourdie alors elle fixa un point entre ses pieds.

- Mademoiselle, reprit-il. C'est cette femme qui vous perturbe ?

Elle acquiesça timidement. Cet homme ne devait pas avoir dépassé la trentaine car il affichait une silhouette fière et élancée.

- Cette femme n'est pas morte ne vous inquiétez pas, dit-il en passant sa main dans le dos de Yumeri. Elle a juste était neutralisée.

Il se pencha pour attraper du regard ses prunelles déboussolées. Sa paume au creux de ses omoplates l'embarrassait mais elle se dit que c'était peut-être sa façon à lui de la rassurer.

- Elle sera jugée et envoyée dans un centre pour faculté, continua-t-il, ses pupilles dans les siennes. Qui sait, sa vie sera peut-être meilleure.
- De quoi est-elle accusé ? demanda-t-elle sans préambule.

Les traits de l'homme devinrent subitement plus dur.

- Elle a détruit des familles...

Yumeri approuva d'un nouveau hochement de menton.