Chapitre 12

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Lundi.

Ah... lundi.

Je hais toujours le lundi, pour votre gouverne. Ça n’a pas changer depuis la dernière fois. Tous le monde déteste le lundi, sauf peut être les lundi des vacances.

Cette fois, mon réveil était à l'heure. Je ne suis pas tomber du lit mais j'ai juste, comme des milliers d'enfants sur terre, pas envie d'aller à l'école. Je me lève quand même et m’habille d’un jean slim bleu foncé et d’un t-shirt rose pâle avec de la dentelle au niveau des épaules. Je n’oublie pas de prendre mon portable, mon sac et ma veste, car nous sommes en fin hiver. Et il fait encore froid !!

Je traîne des pieds pour aller en cours. J’ai même failli arriver en retard. Mais là, pour l’instant, je m’en fou. C’est vrai que ça ne m’arrive pas souvent ce genre de chose. J’ai pris le car à l’heure, heureusement.

Margot, elle, est pleine de peps, comme si ce week-end était le meilleure de sa vie... Ça lui arrive quelques fois.

En arrivant ce matin, elle m'a souris et m'a même fait un câlin.

Un câlin, Putain !!!

Margot ne fait JAMAIS de câlin. Elle a toujours détester ça. Mais où est passer mon amie ? Rendez-la moi !?

C'est la pause de midi, je vais vers mon casier l'ouvre et là, je sens quelque chose de gluant sur mon front puis descendre très lentement. C'est de l'œuf. Un œuf m'ai tomber dessus !? Comment est ce possible !?

J'entend des rires derrière moi. Beaucoup de rires, tous le monde me regarde. Certains sont choquer, d’autres rigolent et il y a ceux qui s’en foutent. Ils passent à côté de moi, l’aire de rien. Oh oh !! J’ai de l’œuf sur le visage, regarder- moi et faite quelque chose, je sais pas !!!! Enfaite, non, me regarder pas et ne faite rien, connard.

Au moment où j’entend SON rire, je me dit que j’aurais dus agir avant lui.

Je tourne la tête, j'aurais du me méfier.

Hayden.

Il est avec ses amis. Tous rigolent, même Basile. Ça doit être très drôle pour qu'il rigole. Quand Hayden voit mon visage, son rire redoublé d’intensité. Je le hais !!

Je touche l'œuf éclater sur mon visage avec ma main et l'a regarde. C'est dégoûtant ! C’est tout gluant et visqueux. Je déteste être humilier et là devant tout le monde, encore. Les pires endroits où il ne faut jamais se faire humilier sont la cantine et les casiers. Ce sont bien les seuls où tous le monde est présent.

Je me rappelle de ce qui sais passer avec les lasagnes, après cet incident, j’ai décider à mon tour de l’emmerder. Ça ne ressemblait pas trop à une vengeance, juste un "Je te renvois l'ascenseur ". Juste pour lui montrer ce que ça fait.

Je souris au coin. Il s'en aperçois et arrête instantanément de rire alors que ses amis, eux, continu.

Je marche vers lui, toujours avec ma main pleine d'œuf.

Hayden recule et moi je souris encore plus.

Je touche de nouveau ma tête et prend plus d'œufs tout gluant dans ma main et lui écrase sur sa chevelure magnifiquent coiffé et pleine de gel. Et je me gêne pas pour lui caresser ses cheveux pour bien étaler l’œuf.

- Oups.

Je fais une moue. C’est venu à l’instinct. Je sais, c’est gamin mais je ne peux pas m’en empêcher. C’était trop tentant.

Il touche ses cheveux. Enlève le contenu et me l'étale sur la figure.

Très bien tu veux jouer à ça mon petit Hayden. On va jouer. «  Vous jouez déjà. » me dit ma conscience. Oui, bon ! T’a compris.

Je prend ses cheveux et étale tous l'œuf présent sur sa tête. Il est sidérer par mon comportement. Je m’en fou ! C’est lui qui a commencer. Quand on était petit, on jouait avec la nourriture. Les œufs et la farine, c’était la vie ! Le seul moyen de se protéger d’Hayden. Visiblement, il a penser à en prendre car il sort de sa poche un sachet de farine.

Je recule, connaissant Hayden, il avait préparer son coup. Quel salop !!

- Je ne pensait pas l’utiliser mais… pourquoi pas !?

Je recule encore. Je regarde autour de moi, les gens ont repris ce qu’ils faisaient. Il ne reste plus que Hayden et ses potes. Où est Margot !? J’aimerais tellement qu’elle soit là pour me sortir de ce pétrin. En ce qui consterne Hayden, ça a toujours été Margot qui gérait ce genre de problème. Je comptait sur elle ! Cette fois, Tara, tu dois te débrouiller seule. Margot n’est pas là et c’est un jeu que tu as décider de jouer en compagnie d’Hayden. Tu dois assumer les conséquences de tes actes ! Je hais ma conscience, elle a toujours raison !

Hayden me fixe, il a un regard de défi.

- Tu ne fera pas vraiment ça !? Dis-je presque en panique.

Un sourire au coin ce dessine sur son visage. Et moi, je dois avoir une magnifique grimasse. Plein de dégout.

Tout à coup, je reçois de la farine sur le visage. Il l’a fait, le connard !! Je souffle faisant voler un peu de farine. Instinctivement, je me penche en avant, croyant que ça s’enlèvera tout seul mais non. Je me frotte la figure, mauvaise idée, c’est encore pire. J’en ai aussi dans les cheveux. Sa va prendre du temps à enlever cette merde. Putain !

Je relève la tête vers Hayden qui rit avec ses amis. Moi, je suis gêner et fatiguer. Je n’ai pas bien dormi et en plus, il falait qu’il m’embête. Pas une journée de repos !? Je commence à être de plus en plus en colère.

- Ça va pas, t’aurait pu m’en mettre dans les yeux !!! Je suis en colère.

Pour moi, c’est simple. Quand je suis fatiguer, soit, je pleure. Soit je m’énerve très vite. Aujourd'hui, on est lundi et je sais, je me répète mais je hais le lundi ! Hayden, tu as mal choisi ton jour ! Mes points sont serrés. La solution de facilitée : je fuis, je raconte tout à Margot et elle va régler son compte à Hayden.

… Ou alors je me débrouille comme une grande. Je veux vraiment ne plus être cette fille qui a peur d’un mec. J’aimerais pouvoir me défendre sans l’aide de personne. Parfois, j’aimerais redevenir la petite fille qui faisait des conneries, qui disait des gros mots… qui était populaire…. Mais après, je me souviens que je suis actuellement dans le même état que ceux qu’on a brutaliser quand j’étais gamine… et ça fait mal. Très mal.

Perdu dans mes pensées, je ne compris pas ce qui m’arrivais, je sais juste que je me retrouve sur l’épaule de quelqu’un. Je sens son parfum, c’est Hayden.

Hayden me porte sur son épaule comme un sac trop lourd.

Je ne suis pas un sac !

Ma tête se retrouve vers le bas, ce qui me donne mal à la tête. Hayden se met à bouger où plutôt à marcher.

- Repose-moi Hayden !! Tout de suite ! Je cris.

Mais où va-il ? Je vois du gravier par terre, puis de l’herbe. Je cris à Hayden de ma lâcher mais il ne me répond rien. Il s’en fou !? Je me débat mais il me sert très fort.

- Hayden, j'ai mal à la tête.

J'essaie par tout les moyens. Je continue de crier. Je suis à deux doigts de crier au viol. Ce que je m’empresse de lui dire pour qu’il décide de me lâcher mais cela ne marche pas.
Hayden continu son chemin qui nous mène je ne sais où. Ça m’agace de pas savoir et j’ai trop mal à la tête de réfléchir à où nous allons. A la place, j’attend juste qu’on soit arriver pour en finir.

- Détend-toi Tari, on est bientôt arriver.

Et le revoilà. Le Hayden que je connais. Je hais ce nom, Tari. Je me demande si il y a des gens autour de nous. Ils doivent se dire « c’est qui la tarée qui cris comme une fillette. » comme si elle avait vu  une araignée. Et pour votre gouverne, j’ai très peur des araignées. A cette pensée, un frisson me parcouru tout le corps et je me demande si Hayden à l’intention de m’agressé avec des fausses araignées. Ou des vrais !?

Les gens devrait plutôt se dirent pourquoi Hayden porte une fille. Eh oh c un psychopathe, aidez-moi !!

Nous traversons le stade, je crois. Je vois de l’herbe et des délimitation blanche faite sûrement à la peinture.

Il y a de l'herbe mais avec la tête en bas, c'est difficile d'avoir les idées claires.

J'ai tous mon sang qui coagule jusqu'a ma tête. Elle devient lourde. J’ai envie de vomir. Si Hayden ne me pose pas maintenant, je risque de gerber sur lui.

Reprenant mes esprits, je comprend subitement où nous sommes. Au sol, l’herbe a laisser place au carrelage. Si on a traverser le terrain, on doit être dans les…
Les vestiaires !!

- Hayden, repose-moi.

- Comme le veux la belle demoiselle. Me répondit-il

Il me repose comme un sac à patates. Je me retrouve assise par terre. Je me suis relevée un peu trop vite car je me met à pencher dangereusement. Hayden me rattrape et me tiens par les épaules. Au bout de longues minutes, je reprend enfin mes esprits et Hayden me relâche en faisant attention que je ne penche pas à nouveau. Et ce n’est pas le cas.

J’avais raison, nous sommes bien dans les vestiaires. Les murs blancs, les bancs marrons contre les murs et l’odeur répugnante du parfum masculin, mélanger avec l’odeur de transpiration et de javel. Hayden et moi sommes dans les douches. Mais pourquoi nous sommes dans les douches !? En plus, il n’y a personne. Hayden pourrait me violer ici, personne m’entendrait crier. Les vestiaires sont de l’autre coté du terrain donc aucun élève ne passera par là. Je suis piégée.

- Ça c'est pour avoir fait du mal à mes beaux cheveux.

- Quo...

Je m'apprêtais à lui demander ce qu'il va faire quand je sens un liquide sur moi. De l’eau !! Et Partout !! Je me met à crier par instinct. Mais ça ne serre à rien, c’est trop tard.

Je lève ma tête. Hayden est mort de rire. Pas moi.

Il avait actionner la manette du jet d'eau ce con. Je suis pétrifiée et choquée par son comportement. Je ne m’attendais pas à ça. Mais alors pas DU TOUT !! Là, c’est la cerise sur le gâteau au fraises, chantilly et pépites de chocolat. Bon, je m’égare. Mais j’ai faim ! Il est quand même midi et je n’ai pas eu le temps d’aller manger à cause des bêtises d’Hayden. Dés que je retrouve Margot, je vais me fâcher. Pour m’avoir laisser avec Hayden et pour m’avoir priver à manger. D’accord, c’est Hayden qui me prive activement de nourriture mais j’espère qu’elle me payera un MacDo.

Je me souviens que je suis en face d’Hayden, qui en passant est toujours mort de rire, et que je suis mouillée jusqu'au os. Bon, ba… le MacDo, se sera pour plus tard. Je vais devoir me changer… mais avant tout… je dois me séparer d’Hayden tout de suite.

J’observe Hayden, sa tête pencher en arrière est une très belle image que je garderais pour moi dans un coin de mon cerveau.

Lorsque que je reviens à moi. Il est à un mètre de moi. J’ai une idée. Tu as voulu me mouiller comme une poule. Mais c’est toi le poulet qu’on bouffe à tous les repas mon cher Hayden.

Puis sans qu'il sens aperçoive, je le tire vers moi et nous nous retrouver tous les deux trempés. Il ne rit plus alors que moi, je rie beaucoup. Je suis limite à me plier en deux mais je me retiens. Je suis pas aussi folle que tous le monde le pense.

Lorsque je recouvre les yeux que j'avais fermer, je me trouve à un centimètre d'Hayden. Je fixe ses yeux. Ils sont magnifiques. Je me sens soudain gêner par notre proximité mais elle m’importe peu quand le regard d’Hayden est plonger dans le mien. A ce moment là, je pense plus à rien. Ou presque. J’ai toujours faim ! Malgré cela, je continu de regarder ses yeux envoûtants.

Lui, fixe mes yeux, puis mes lèvres.

Une chaleur que je connaissais pas vient soudain en moi. Elle se trouve dans mon ventre. Peut être parce que j’ai pas manger. Oui, je sais ! Je ne pense qu’à mon ventre.

Nous sommes toujours sous l'eau. Son t-shirt est mouillé, laissant ses abdos se voir à travers. Et Putain, le sport, c’est la meilleure chose qui existe. Mes jambes m’envoient des fukes invisibles. Bon, c’est seulement fait pour les bonnes personnes.

La tension est palpable. Nous nous dévorons du regard, mais pourquoi je fais ça ? Là tout de suite et c’est ma tête qui parle, bizarrement, elle n’a aucune envie de penser à autre chose que la personne en face d’elle. Enfin de moi. Je sens quelque chose de nouveau en moi comme de l'envie, j’ai envie qu'il enlève l'espèce entre nous.

Ce qu'il fit.

Ce baiser est fougueux, rempli de désir. Il m'embrasse comme si nos vies en dépendaient. Ses lèvres contre les miennes sont un vrai délice. Sa bouche à un goût mentholé et une touche de chocolat. Je me retrouve collé entre la paroi froide de la douche et le corps bouillant d'Hayden et Putain, le mélange des deux me donne des milliers de frissons dans tout le corps. Je sens les mains d’Hayden au niveau de ma taille. Le baiser s’intensifie, Hayden demande l’accès à ma langue que je lui donne.

J'aime ça.

J'aime embrasser Hayden.

J'aime qu'Hayden m'embrasse.

Tout un coup, sans que je comprenne, il se détache de moi.

Je fixe ses yeux, mais les siens regardent le sol. J'ai le souffle saccadée et mes joues doivent être rouges. Je suis gêner donc je décide de détourne les yeux. Mais de toute façon, Hayden doit être dans le même état que moi.

Que c'est t-il passer !?

Pourquoi Hayden m'a embrasser !?

Pourquoi j'ai répondu !?

- Je suis désolée, je n'aurais pas dus. C'était une erreur. Me dit-il.

Et il part. Comme ça, dans un coup de vent. Je ne bouge pas. Ma tête ne répond plus. Au plus profond de moi, je sais qu'il a raison mais d'un autre côté, j'ai un pincement au cœur.

C’était une erreur. Je me répète plusieurs fois cette phrase dans ma tête, au point d’en avoir mal au crane. Il a raison, Tara. Si des gens apprennent qu’on sait embrasser, des tonnes de rumeurs vont circuler et je vais me retrouver avec beaucoup de gens qui vont me poser des questions. Pff de tout façon, ils croiront qu’on a coucher ensemble. Au moins, sa réputation sera meilleure. Mais je pense qu’Hayden ne dira rien, c’est lui qui a dit que c’était une erreur.

Je sens une larme couler sur ma joue. Je m’empresse de l’effacer. Je ne pleurais plus pour lui, je m’étais promis, plus jeune, à moi-même, que je ne laisserai plus Hayden me faire pleurer. Je crois que cette promesse est parti en couilles… comme bien d’autres avant celle-là.

Qu'est que j'ai fais !?

The game - livre 1 (fr) [ EN PAUSE ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant