The game - livre 1 (fr) [ EN PAUSE ]

Chapitre 25

Le silence.

Forme d'espoir, de vie, de malaise.

J'aimerais pouvoir me réveiller de ce cauchemar sans fin. J'aimerais revenir en arrière et arrêter ce silence malaisant qui est présent dans cette pièce depuis de longues minutes déjà. Je n'ose dire quoi que ce soit. Briser la forme d'espoir qui me reste. L'espoir qu'Hayden ne re ouvre cette maudite porte, qui m'enferme dans une tour en cristal.

Mes yeux sont fermés et je refuse de les ouvrir, sous peine de rencontrer ceux d'Hayden. Je sais qu'il m'observe et c'est perturbant mais je ne dis rien. Mes lèvres sont scellés, comme pour garder un secret bien trop honteux.

Au final, je décide de reouvrir mes yeux. Qui sais !? Si Hayden se casse la gueule, je veux tout voir !

Mais ce dernier se tient immobile en face de moi, lui aussi cherché ses mots. Il a la tête baissée et quand une idée lui vient, il la relève. Mais... malheureusement pour moi, aucune parole, même pas un son.

J'entortille mes doigts ensembles, l'appréhension de savoir enfin ce qu'il me veut ne cesse de faire grimper mon rythme cardiaque en flèche. Tous à l'heure, il a parler de changer les règles. Je n'ai cas réfléchir à de nouvelles règles, vu que le con en fasse de moi souhaite continué le jeu. En dirait que ce que je lui ai balancer à la gueule à la fête, lui est finalement passer au dessus.

Lorsque je relève ma tête, que j'avais baisser, je m'aperçois qu'Hayden me fixe. L'impatience le gagne. Mais que veut-il à la fin !? Il pose sur moi un regard très insistant. Il veut peut être que je lui donne mon approbation pour le jeu. 

D'un côté, même si j'arrêtais, Hayden, lui, pourrait continué. Après tous, il avait commencer et je n'ai fait que me défendre. "Il pourrait continuer." Cette pensée me fit frémir. Je ne veut plus de tous ça ! Hors de question !

Mais... Hayden a bien dit qu'il voulait changer les règles... alors, pourquoi pas en profiter.

Une autre question me vient. " Pourquoi, lui, il veut changer les règles ?"

Je souffle et essaye d'être la plus froide possible dans mes paroles. Je continue à faire ce que Margot à dit mais différemment.

- Pourquoi veux-tu changer les règles ?

Mon ton était calme mais froid. Hayden ne relève pas le son de ma voix et me répond :

- J'en ai envie.

- C'est tout ?

- Oui.

Ce type sera toujours un mystère pour moi. Loin de moi l'idée de le découvrir.

- Que veux-tu changer ? Je lui demande.

- Plus de privilège.

Je ris jaune. Il plaisante j'espère !?

- Pour nous deux. Poursuis-il, toujours calmement.

- Non, je refuse. Au contraire, moins de privilège serait une bonne chose.

- Ah oui. ( Ses sourcils se froncent et un sourire naquit sur ses lèvres. ) et quoi par exemple ?

- Heu..

Merde, on avait dit réfléchir, Tara ! Hayden semble amuser de la situation. Il a de quoi, j'ai perdu toute crédibilité face à lui. Quelle nouille !

- L'humiliation ! Je lui cris presque à la figure pour qu'enfin il arrête de ce moquer.

Ce qu'il fait. Une petite once de regret flotte dans ses yeux. Du regret !? Je baisse les yeux presque instinctivement. Mais où est passer la fille forte, sauvage, qui renvoie les crasses à son propriétaire ? Il faut qu'elle revienne, il FAUT qu'elle continue. Je crois qu'au fond de moi, je le voulais vraiment, mais la raison c'est immiscer dans ma tête et ne voulait plus en sortir. Et si je ne veux plus la suivre bêtement... et si je veux continuer de me venger... ces paroles auraient rendu Margot très fière.

- Très bien, nous continuerons le jeu... ( Hayden retrouve son sourire. )... Mais à certaines conditions.

Hayden souffle en mettant ses mains sur son visage.

- Lesquelles ?

- Moins d'humiliation...

-Impossible ! Sans humiliation, que deviendrait le jeu !?

- J'y viens. Nous continuerons de nous nous humilier, mais il faut que ce soit sans encombre.

Il fronce les sourcils une nouvelle fois et dit :

- #pacifiste

- Je ne suis pas pacifiste, Hayden. Je pose des conditions.

- Qui t'ai en grande partie favorable.

- Que deviendrait cette conversation sinon ?

- Bien plus intéressante... Il dit cela avec un sourire en coin.

Je pris un aire choqué en lui rétorquant :

- Pervers !

- Pour vous servir, mademoiselle.

Il accentua ses paroles en s'inclinant, tels un Prince en invitant une princesse à danser. Ici, Hayden ressemble plus à Lucifer. Un vrai diable.

Je souffle exaspérer quand il se relève. Je fais semblant d'en avoir marre et me tourne vers la porte. Toujours fermer... Je re souffle.

Hayden a vu mon geste et n'a même pas exercer un quelconque mouvement. Il est redevenue sérieux. Moi aussi, si tous ça est un jeu alors nous allons jouer.

- Tu veux changer quoi comme règles ? Je finis par demander.

- tous d'abord, la règle numéro un, PAS DE COUPS.

- Tu veux la changer ?

- Non, Tara ! Je veux que tu t'en souvienne.

- Et pourquoi ?

- Pour éviter que tu recommence à me fourre des claques en publics.

Je ne peux pas m'empêcher de sourire à l'évocation de cet incident. A ce moment-là, la règle numéro un s'était évaporer comme neige au soleil. Le pire, c'est que je ne regrette pas.

- Je t'ai giflé, nuance.

- Deux fois.

- C'était mériter.

Le silence est aussi courant dans la méditation. Examiner la situation et se détendre, deux choses à laquelle je n'arrive pas. Trop d'informations circulent dans mon esprit, ce qui me donne mal à la tête. Les souvenirs de cette soirée me reviennent et je fais de mon mieux pour pas qu'Hayden ne voit mon visage triste et blesser. Ce mot "Salope ". C'est ce qu'il voit en moi. Même sous le coup de la colère, si il n'y pensait pas, il ne l'aurait pas dit.

- Règle numéro trois. Dis-je enfin en prenant une grande inspiration. Plus d'insulte, même si on le pense.

Hayden essaye de capter mon regard mais je le détourne. Je ne veux pas voir ses yeux, qui vont bien sûr, refléter du regret et de la tristesse. Il l'a dit, il ne peux plus revenir en arrière. Un jour, peut être, je pourrais lui pardonner. Mais là maintenant, je ne suis pas prête.

Hayden fini par souffler, comme résigner.

- Règle numéro 4 : On arrête si tous les deux on ne veut plus jouer. Ajouta Hayden en appuyant sur les mots " Tous les deux."

- Règle numéro 5 : Si une des règles est enfreinte, le jeu est terminer. Contrecarrais- je aussitôt.

Hayden semble réfléchir, il suffit qu'il fasse une seule chose de travers, qu'il enfreinte les règles ou une seule, et c'est fini. D'un coté, je veux que ce soit fini parce qu'on va trop loin, IL va trop loin. Maintenant, il fait mal au gens seulement s'ils m'approchent. Je sais que le fait qu'on est été meilleurs amis change la donne mais quand même !

Hayden arrêteras de m'emmerder et tous reviendra comme avant. Tous sera bien mieux sans qu'Hayden m'embête. Il fera sa vie de son côté et la mienne de mon côté. On aura plus rien à se dire. Pourquoi j'ai comme un pincement au cœur à cette pensée ?

Je veux arrêter pour que tout redevienne comme avant. Je ne crois pas que Margot soit d'accord avec ça. À vrai dire, c'est surtout pour moi que je fais ça. Hayden et moi, on est plus meilleurs amis, et par son comportement face à moi, je présume qu'on est pas amis alors si le jeu s'arrête pour de bon, on sera plus rien.

Une partie de moi veut cela mais une autre ne veut pas arrêter. Mon Dieu ! Comment je vais faire !?

Maintenant, tout de suite, j'ai besoin d'un verre d'alcool et de Margot, mais malheureusement pour moi, aucun des deux n'est disponible. Il faut à tout prix que je sors de cette chambre !

- On s'est tout dit, Hayden. Dis-je calmement, ma tête exprime un air sérieux alors que mon fort intérieur explose de plein de sentiments.

Pourtant, celui qui domine et bien la tristesse. Je suis perdue et ce n'est pas une bonne idée de me retrouver seule dans la même pièce que lui.

Ma respiration se coupe un petit moment, comme pour appréhender les paroles de Hayden. Ce dernier résigné acquiesce. Son visage n'exprime rien, à mon plus grand dam.

Hayden débloque la porte qui nous enfermais dans cette forteresse de souvenir impérissable, qui malgré les années, est resté intact.

Arrivé en bas, Hayden et moi sommes comme deux inconnus. Ni regard, ni gestes. On se sépare, lui se dirige vers le salon, alors que je vais vers la terrasse. Les parents sont encore au même endroit que tout à l'heure. C'est comme si le temps s'était arrêté.

À mon plus grand désarroi, le temps continue de tourner, les gens continuent de changer, les saisons défilent, la météo se gâte, les arbres s'affolent, les personnes dehors rentrent dans la maison et il y a moi, maintenant seule, venant de comprendre la terrible erreur que je viens de faire, malgré cela, ma raison persiste aller jusqu'au bout et de faire en sorte qu'Hayden et moi, restons comme deux inconnus. Il suffit juste de s'éloigner, de se perdre un peu plus.

****

Le repas c'était terminé calmement, bien trop à mon goût, les adultes avait parlé de tout sauf de nous. "Nous", je parle bien sûr d'Hayden et moi. Même si très bientôt le "nous" n'existerait plus.

En parlant de ce dernier, pendant tout le repas, il avait la tête baissée, l'air pensif. Je ne suis pas une voyeuse tout de même, je lui ai juste jeter quelques coup d'œil par-ci par-là. Je voulais savoir s'il avait le même ressenti que moi.

La réponse est oui.

Il avait l'air triste et malgré moi, cela me fait un pincement au cœur. J'ai cherché ce qu'il m'arrivait, en vain.

J'ai trop d'enquêtes à faire, là ! Mais rien n'est trop dur, Tara assure !

Pourtant, j'ai quand même réussi à éviter Hayden. Il m'a juste donner un coup de main mais j'ai quand même fait le plus gros du travail. Margot sera fière de moi.

Il faut que je me rappelle que je dois l'appeler.

- Tara, ma chérie, que se passe-t-il ? Tu n'as pas à parler durant tout le repas.

- Rien, maman, je suis juste fatiguée.

Quoi !? Ce n'est pas un mensonge, c'est la vérité. J'ai juste omis de lui dire certains points. Il s'agit de ma mère tout de même.

Actuellement dans la voiture, affalée contre mon siège. Mon père en train de conduire avec à ses côtés ma mère.

Mes sœurs, toutes les deux endormies profondément, sont assises sur les sièges à ma droite.

Il fait nuit noire dehors, même si je n'ai pas peur du noir, le simple fait de penser qu'un jour je puisse être seul dehors, me terrorise. Les bruits étranges, les animaux, le froid et bien sûr la lune pour s'éclairer, un vrai tableau d'horreur !

Je suis fatigué, cette soirée m'a épuisé. Je repense à ce dîner : Hayden, ma robe qui est restée collée sur le fauteuil en cuir, le rire d'Hayden, les questions de la mère à Hayden, moi sur l'épaule d'Hayden, moi et Hayden dans sa chambre, la discussion avec Hayden et la séparation silencieuse entre Hayden et moi.

Bon Dieu ! Si margot m'entendait, je n'imagine même pas les remontrances qu'elle m'infligerait.

En ce moment, c'est bien pire. J'ai carrément Hayden dans la tête et avec miss conscience qui se la ramène, je vais bien la perdre, ma tête.

Je sais dorénavant que le fait qu'Hayden et moi avons été meilleurs amis, ne vient pas interférer avec tout cela. C'est pour ça que je suis tant frustrée. Je ne comprends pas ce qu'il m'arrive.

Mes sentiments font des looping et à force de faire ça, je vais finir par vomir. Je ne suis pas forte pour détecter les sentiments qui passe à travers les yeux des gens mais je vois bien quand les gens sont tristes ou joyeux, joueurs ou stressés ...

Un jour, peut-être, je comprendrais pourquoi tous le monde, peut avoir deux sentiments qui traversent leurs yeux. Il faut savoir interpréter les choses comme elles sont.

En attendant, les conseils avisés de Margot ne m'ont même pas servi, enfin, pendant la fin de la soirée mais maintenant j'ai l'impression que c'est encore pire.

Il faut absolument que je me remette dans la partie !

Ce serait pas mal de trouver une distraction bien salace envoyer directement dans l'égo, trop grand, d'Hayden.

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Salut !!!

J'espère que vous avez passer une bonne semaine 😊

Bientôt Noël !!!! 😉🎅

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Bisous et bon weekend !! 💜💜

☆ Lolo ☆