Daryl Dixon and I [ FR ] ( STOPÉE )

Chapitre 4

~ La guerre est déclarée ~

[ Elena ]

Cela allait faire cinq jours que nous étions rentrés de la mission de ravitaillement. Daryl me faisait toujours aussi chier et Rick n'arrêtait pas de dire qu'il nous voyait parfaitement ensemble. J'espérait sincèrement qu'il rigolait...

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Je marchais à travers la cour en regardant les enfants jouer. Ils avaient l'air si heureux. C'était comme s'ils n'étaient pas au courant de ce qu'il se passait dehors....

- Elena ? M'interpella une voix.

Je tourna la tête et me retrouva face à Hershel. Il me sourit en s'approchant lentement de moi.

- Ah, bonjour Hershel. Dis-je en souriant

- Est-ce que tu veux bien m'accompagner dehors ? Juste devant les grillages, il y a beaucoup de légumes qui poussent là bas, je voudrais en récolter. Mais tu sais, de nos jours un vieil homme comme moi ne peut pas rester seul.

Je lui sourit et hocha la tête en acceptant sa proposition. Nous marchions vers le portail devant lequel se trouvaient Carl et Daryl. Le dernier cité s'approcha d'Hershel et moi.

- Vous sortez ? Demanda-t-il

- Nous allons récolter des légumes devant le grillage. Répondit simplement Hershel

- Ok, Elena vérifie qu'il n'y a aucuns rôdeurs dans le coin. Dit Daryl en me regardant.

- Oui, t'inquiète pas. Dis-je en levant les yeux au ciel

Sur ce, Carl ouvrit les portes de la prison pour que nous puissions sortir. Hershel marchait autour du grillage alors que je m'assurais qu'il n'y avait aucun rôdeurs dans le coin. Non, c'était bon.

- Il y a beaucoup de légumes, c'est parfait. Je suis sûr que Carol pourra nous faire une très bonne soupe avec. Dit Hershel en récoltant les légumes

Nous commencions à discuter de tout et de rien. J'aimais vraiment avoir des conversations avec lui. Il me racontait souvent des choses très intéressantes. Il était très cultivé. Ça me rappelait mon grand père... Une triste nostalgie me parcourut jusqu'au moment où j'entendis un bruit derrière nous. Par réflexe, j'attrapa rapidement mon arme, me retourna et la braqua sur l'un des trois hommes qui pointait leur mitraillette sur nous. Je ne les avais jamais vu ceux là. Qui étaient-ils ?

- Vous êtes qui ? Demandais-je sèchement

- Ton pire cauchemar, répondit un homme qui portait un bandeau noir sur son œil. Aller, baisse ton arme. On est plus nombreux.