MissSmileandDream

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"Quand le monde te frappe, relève-toi et frappe-le aussi."

Cette phrase me motivait, m'aidait à faire face à tout ce que je subissais. Roronoa Zoro d'un de mes mangas moldus, je l'admirais. J'aurais aimé pouvoir être aussi forte que lui mais malheureusement je n'étais pas assez résistante.

"Eh sang-de-bourbe encore en train de lire tes torchons?"

J'ignorai Pansy et poussai un profond soupir. Pourquoi étais-je son souffre-douleur?

"Je te parle Margaux." cracha-t-elle en venant se planter devant moi.

Sa cour se plaça en renfort, ricanant. Je me levai pour l'esquiver mais elle m'asséna une forte tape dans l'épaule pour que je me rassoie.

"Je n'en ai pas fini avec toi. J'ai quelques questions. Tout d'abord, qu'est-ce que tu faus là?

-Je suis une sorcière, répondis-je à mi-voix tremblotante en voyant sa main se lever.

-Non, ricana-t-elle avec méchanceté. Tu es une sang-de-bourbe. C'est tout ce que tu es. Tu ne devrais même pas être ici. Rentre chez toi tu n'as rien à faire à Poudlard."

Sa petite assemblée riait aux éclats et je sentis mes yeux s'humidifier. Comprenez-bien, l'être humain est fragile et se faire ainsi publiquement humilier peut vous briser une âme.

"Arrête de chouiner ma parole c'est tout ce que tu sais faire!"

Cette fois, guidée par la force du désespoir je m'enfuis et allais me terrer dans la salle commune de Gryffondor pour pleurer en paix. Je me sentais nulle. À force d'entendre que j'étais inutile je commençais à le croire. Ma vie était un enfer. Une fois que mes larmes se furent taries, mon regard se perdit dans le feu. Il dégageait une chaleur agréable, les flammes léchaient les bûches avec gourmandise. Installée dans le canapé, j'aspirais à un monde meilleur. J'aurais tout donné pour me téléporter dans mes séries, mes livres, mes mangas. Même Westeros me paraissait attrayant:

"Hey, Margaux!" s'écria George en sautant sur le canapé.

Mais il se tut soudain en voyant mes yeux injectés de sang. Ma gorge se noua, Fred s'accroupit à côté de moi et la peine se peint sur mon visage:

"Margaux... Que s'est-il passé?"

Il leva une main et caressa doucement ma joue. Ce geste plein de tendresse me fit fondre. Les traits de Fred se brouillèrent. Je pleurais. Avec une exclamation paniquée le rouquin s'assit à côté de moi et me prit par l'épaule avant de m'attirer dans ses bras. George me frottait le dos tandis que je sanglotais dans le creux du cou de son frère jumeau. Ils n'eurent pas besoin de me demander. Ils savaient que c'était loin d'être la première fois. Tous les deux étaient toujours aux petits soins avec moi mais Fred l'était encore plus. Il déposa un baiser sur ma joue. Il attendit longtemps, si longtemps que George partit déjeuner mais Fred resta.

"Ça va mieux?" me demanda-t-il une fois que j'eus pleuré toutes les larmes de mon corps.

Je hochai lentement la tête et il joua avec mes courts cheveux châtains:

"Si tu savais comme ça me fait mal de te voir comme ça ma petite Margaux. La prochaine fois que je suis témoin d'un de ses sévices je te promets que je lui en ferais baver.

-Merci Fred.

Il me tendit un sifflet:

"Écoute-moi bien, si elle revient tu souffles et j'accourais.

-Même si tu es à l'autre bout du château tu m'entendras?

-Fais-moi confiance."

Je lui adressai un pale sourire. Il était si gentil avec moi. Toujours là pour me remonter le moral. Comment ne pas tomber amoureuse de mon sauveur? Fred plongea ses yeux noisettes dans les miens de même couleur. Mon cœur s'accéléra dans ma poitrine, j'avais tant envie de me pencher un peu plus, de faire rencontrer nos lèvres. Au moment où cette pensée me vint, Fred descendit ses prunelles vers ma bouche:

"Margaux! J'ai appris que Pansy t'as encore fait des misères!"

La voix de Ron, alarmé agit sur nous comme une décharge électrique et nous nous écartâmes prestement l'un de l'autre, gênés. Je rapportai l'incident au Golden Trio qui fut scandalisé:

"Elle ne perd rien pour attendre celle-là! On ne s'acharne pas ainsi sur mes amis." s'emporta Hermione.

Un sourire vint éclairer mon visage, c'était si bon de se sentir soutenue et appréciée. Peut-être avais-je finalement une place à Poudlard contrairement au comportement de Pansy...


Cette nuit-là je dormis comme un loir. Je fus habitée par des songes agréables où Fred m'aimait, où Pansy venait s'excuser...J'aurais tant voulu qu'ils soient réalité. Toute la matinée elle me laissa tranquille, ce fut pendant la pause de midi qu'elle revint à l'attaque.J'étais juchée sur la branche d'un arbre, lisant tranquillement L'assassin Royal de Robin Hobb lorsque sa voix insupportable s'éleva:

"Encore en train d'essayer de nourrir ton petit cerveau de sang de bourbe? Quand comprendras-tu que tu resteras stupide toute ta vie?"

Sans aucune hésitation je dégainai le sifflet et l'usai. Fred allait arriver, je le savais. Cela me donna le courage de lui répondre en descendant:

"Si moi je suis stupide qu'est-ce que tu es exactement ? Je veux dire à part une lâche qui vient s'attaquer à moi quand je suis seule? "

À mon plus grand délice elle s'empourpra de colère. Je perdis mon sourire arrogant lorsqu'elle me prit par le col et me plaqua contre le tronc.

"Tu peux répéter ça?"

Elle m'étranglait! Je sentais le manque d'air dans mes poumons! Je tentai vainement de me débattre mais elle avait bien plus de force que moi!

"Lâche-la immédiatement." martela une voix que je ne connaissais que trop bien.

Pansy carra la mâchoire et à contrecœur s'exécuta:

"Maintenant dégage et que je ne te vois plus jamais près d'elle, gronda Fred.

-Voilà le prince charmant, ironisa-y-elle comme c'est mignon!"

Soudain, Fred dégainât sa baguette et éructa:

"J'ai dis dégage.

-Tu ne seras pas toujours là pour la protéger, répliqua Pansy avec un sourire sardonique."

Elle nous toisa une dernière fois et s'éclipsa d'un pas rageur. De mon côté, j'étais haletante la gorge en feu:

"Cette inconsciente était à deux doigts de te faire perdre connaissance!" cracha-t-il.

Il s'approcha de moi et écarta mon col pour frôler du bout des doigts ma peau irritée. Il lâcha un chapelet de jurons et maugréa:

"Je vais la tuer. Comment a-t-elle osé?! Ma pauvre Margaux.

-Merci beaucoup Fred, croassai-je. Sans toi je ne sais pas ce que j'aurais fais."

Il m'adressa un sourire qui me fit fondre. Fred Weasley... Comment résister à son charme?

Comme la veille à la salle commune il plongea ses yeux dans les miens, mais cette fois il n'attendit pas; il posa ses deux mains sur mes joues et m'embrassa. C'était doux, délicieux. Il n'y eut pas de feu d'artifice, simplement mon coeur accélérant la cadence, et un sentiment de plénitude m'envahit. Son nom résonnait dans ma tête en alternance avec les mots que voulais lui offrir ''Je t'aime.''

Voilà n'hésitez pas à me dire ce que vous en avez pensé, j'espère que vous avez passé une bonne rentrée aussi bon courage pour ceux qui n'ont pas encore repris 😊

2 Harry Potter x reader préférences et imagines françaisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant