Pour honey273

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"Auriane tu m'as tellement manqué!"

Draco me serra contre lui je tu lui rendis son étreinte avec force. Cela faisait un mois que nous ne nous étions pas vus. J'étais partie un mois au Japon avec ma famille et venais passer Août chez les Malfoy. Heureusement pour moi ses parents m'adoraient! Narcissa m'enlaça tandis que Lucius en homme froid qu'il était, garda ses distances, se contentant d'un sourire. Je sentis bien que Draco était transporté de joie de me revoir. Toute la soirée il chercha le contact, toujours une main posée sur ma cuisse, déposait un baiser un baiser sur ma joue... Dans ses yeux brillaient une lueur continuelle, à chaque fois que je parlais il m'écoutait attentivement. Alors que je me brossais les dents, Draco sortit de la douche et alors qu'il n'était qu'en serviette, il enroula ses bras autour de ma taille, m'enlaçant avec force:

"Dégage! m'écriai-je en riant. T'es trempé!"

Je tentai de me débattre mais rien n'y fit, il me tenait fermement:

"Mais Auriane, geignit-il- tu m'as tant manqué."

J'aurais souhaité être résolue mais il était si adorable que je ne pus le repousser. Au contraire, je m'essuyai et lui fis face avant de l'étreindre:

"Je t'aime Draco, tu m'as manquée aussi."

Étrange comme j'avais l'impression de voir un enfant. Le grand Draco, si fier était devant moi faible et niais. Il commença à descendre ses baisers dans mon cou, puis remonta sur ma joue et enfin m'embrassa avec une passion débordante. Je passai mes bras derrière sa nuque et y répondit avec ferveur. Nous finîmes par nous séparer l'un de l'autre puis il me saisit par la main pour me tirer jusqu'à sa chambre. Au lieu de me coucher tout de suite, j'ouvris la fenêtre et m'y accoudai. Il faisait chaud mais une brise d'été soufflait, venant me rafraîchir.

"Éteins la lumière, ordonnai-je. Je n'ai pas envie d'être réveillée par des moustiques."

Draco obtempéra et vint se placer derrière-moi, une main sur ma hanche. Devant nos yeux s'étendait le gigantesque jardin des Malfoy, dans la pénombre. Un hibou hululait dans un des arbres parfaitement taillés, l'ambiance nocturne était ma favorite. Pas un nuage ne venait masquer les étoiles scintillantes, la lune était déjà haute dans le firmament. Avec un sourire rêveur mon regard se perdit dans la voûte céleste. Je me sentais si libre, détendue. Le ciel a cet étrange pouvoir sur l'homme, c'est parce qu'il est inatteignable qu'il est apaisant. J'oubliai totalement Draco, et ne me rendis même pas compte qu'il était parti se coucher. Mes pensées vagabondaient, je les laissais défiler comme des nuages sous grand vent, je les regardais passer sans les saisir. Le silence était si rare, celui qu'offrait la nuit était délicieux. Je m'assoupis à la fenêtre, comme Wendy attendant Peter Pan.

"Auriane debout."

Je poussai un grognement de mécontement et enfouis ma tête dans l'oreiller.

"Franchement quelle idée de t'endormir à la fenêtre heureusement que je t'ai remise dans notre lit!"

Je me relevai sur mon séant et baillai à m'en décrocher la mâchoire. J'avais dû veiller très tard. En bougeant je poussai un gémissement de douleur, j'étais complètement fourbue d'avoir dormi contre la fenêtre. Draco était débout face à moi, déjà habillé. Il me tendit ses mains - que je ne manquais pas de saisir - et m'attira dans ses bras. Avec un soupir de satisfaction j'enfouis mon visage dans son cou et inspirai une bouffée de son doux parfum. Soudain il lâcha un chapelet de jurons et s'écarta de moi précipitamment:

"Qu'est-ce qu'il y a?" grommelai-je en levant les yeux vers lui.

Je n'étais vraiment pas du matin! Il fixait le lit, les yeux écarquillés de stupeur, rouge d'embarras. Je suivis son regard et eus la même réaction. Une tâche carmin tachait les draps blanc, une tâche conséquente naturellement...

"Super, ironisai-je en essayant de détendre l'atmosphère. Évidemment il fallait que je les ai cette nuit et maintenant. J'ai vraiment un mauvais carma!"

Je me passai une main sur le visage, exaspérée. Le sort s'acharnait sur moi.

"Désolée pour ça, m'excusai-je. La honte je vais devoir dire ça à tes parents..."

Draco était muet comme une carpe, il ne savait plus où se mettre, semblait horrifiée. À tel point que sa gêne me fit éclater de rire:

"Ne fais pas cette tête Draco c'est juste du sang, petite nature va!

-Ça se voit que ce n'est pas toi qui y est confronté pour la première fois, répliqua-t-il du tac au tac."

Avec un soupir amusé je secouai la tête et partis à la douche pour me rincer. Pour la première fois depuis longtemps Draco ne vint comme par hasard pas avec moi. Une fois que je fus habillée et coiffée je revins dans notre chambre, surprenant l'elfe de maison en train de défaire le lit. Draco était adossé au mur, occupé à lire. Dès qu'il m'entendit, il referma son ouvrage et m'accueillit avec chaleur. Il posa ses mains sur mes hanches et me murmura à l'oreille que j'étais magnifique. Évidemment cette soudaine démonstration d'affection me fit hausser un sourcil:

"Tiens-donc, t'es-tu remis de tes émotions mon petit Draco?"

Il vira au rouge pivoine et bafouilla:

"A...Arrêtons d'en parler s'il-te-plaît. J'ai été coupé de court ce n'est pas de ma faute!"

Comme c'était mignon, son embarras était immédiatement réapparu:

"D'accord j'arrête de te taquiner avec ça excuse-moi."

Sans me répondre, il balaya la pièce du regard, vérifiant que l'elfe était bel et bien parti. Puis il me lança un sourire charmeur et avec une lenteur délectable m'embrassa. Comme à chaque fois, une intense plénitude m'envahit. Avec la brise printanière qui nous apportait l'odeur d'herbe fraîchement coupée et la sensation de ses lèvres chaudes contre les miennes, j'étais en pleine extase. J'aurais pu mourir heureuse à ce moment. Nous ne nous détachions pas l'un de l'autre, respirions par à coup quand nous pouvions. Le doux baiser s'était enfiévré passant à un rythme effréné:

"Auriane, Draco à table!"

La voix de Narcissa nous obligea à nous écarter l'un de l'autre et Draco me murmura à l'oreille:

"Vivement dans une semaine, j'en ai déjà assez."

Un rire s'échappa de mes lèvres:

"Tout vient à point à qui sait attendre.

-Toi et tes proverbes, s'esclaffa-t-il.

-C'est pour ça que tu m'aimes, répliquai-je en le traînant vers le couloir. Parce que je connais de nombreux adages.

-T'as d'autres remarques aussi idiotes? Je t'aime parce que tu es toi tête de bille, rit-il."

Je sentais que j'allais passer le meilleur mois de vacances de ma vie!

2 Harry Potter x reader préférences et imagines françaisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant